Comité de défense, d'action et de sauvegarde d'Avon
Association déclarée le 9/05/1976
agréée code de l'urbanisme le 16/09/1991
Case 18 – Maison dans la Vallée 1,
rue Lola Dommange 77210 Avon
Avon, le
13 octobre 2015
Communiqué de presse
Le Comité de défense d'action et de sauvegarde répond
aux allégations mensongères de Frédéric Valletoux sur
l'hôpital.
La République de Seine et Marne reprend, sans les commenter, les
allégations de Frédéric Valletoux selon lesquelles le projet de
partenariat public-privé (PPP) au Bréau aurait été bloqué par les recours du
CDAS d'Avon et autres.
Désireux de rétablir la vérité, le Comité s'est procuré
l'original de la lettre de l'Agence Régionale de Santé (ARS) qui mettait fin au
projet le 6 février 2013.
Les citations de cette lettre sont sans appel, la cause
de l'abandon du projet, ce ne sont nullement des recours auxquels d'ailleurs
l'ARS ne fait d'ailleurs aucune allusion, mais un projet de PPP dangereux
juridiquement, financièrement et médicalement (en annexe le document
intégral, gardé secret par le maire).
Voici des extraits, cause par cause, du rejet du projet :
- Juridiquement : "le montage juridique […] ne m'apparaît pas suffisamment
sécurisé"
- Financièrement : "Les discussions de ces derniers mois […] n'ont pas permis de
lever les doutes sur la résilience de ce montage […] Ce risque obérerait sans
doute la capacité de levée de fonds auprès des institutions bancaires".
- Médicalement : "Le projet médical de la plate-forme me paraît aussi insuffisamment abouti en matière de
répartition des activités".
Les recours du Comité ne sont donc nullement en cause dans
l'abandon de ce projet de reconstruction au Bréau.
En ce qui concerne l'action même du Comité, celui-ci souligne
que le décret Carnot dont il a pris la défense avait pour objectif de
maintenir le domaine forestier national intact, même en cas d'affectation au
ministère de la défense. On peut souligner le caractère novateur et très
« développement durable » de ce décret, à l'heure où la
protection de l'espace forestier est remise au goût du jour par la COP 21.
Le tribunal administratif ne nous a pas suivis, considérant
que le décret ne pouvait plus être appliqué sur des terrains déboisés et cédés
à des tiers, même si, légalement, le décret était encore valable et la
clause de reboisement valide. Notre travail n'a pas été inutile puisque
nous avons pu obtenir le Bois-Rond qui, sinon, serait resté dans le domaine
militaire. Lot de consolation bien faible par rapport à 16 hectares
irrémédiablement perdus.
Le Bureau