20 octobre 2015

Le Comité de défense d'action et de sauvegarde répond aux allégations mensongères de Frédéric Valletoux sur l'hôpital.

Comité de défense, d'action et de sauvegarde d'Avon
Association déclarée le 9/05/1976 agréée code de l'urbanisme le 16/09/1991
Site : avon-cdas.blogspot.com Courriel : cdas-avon@orange.fr
Case 18 – Maison dans la Vallée 1, rue Lola Dommange 77210 Avon

Avon, le 13 octobre 2015

Communiqué de presse

Le Comité de défense d'action et de sauvegarde répond
 aux allégations mensongères de Frédéric Valletoux sur l'hôpital.


La République de Seine et Marne reprend, sans les commenter, les allégations de Frédéric Valletoux selon lesquelles le projet de partenariat public-privé (PPP) au Bréau aurait été bloqué par les recours du CDAS d'Avon et autres.

Désireux de rétablir la vérité, le Comité s'est procuré l'original de la lettre de l'Agence Régionale de Santé (ARS) qui mettait fin au projet le 6 février 2013.

Les citations de cette lettre sont sans appel, la cause de l'abandon du projet, ce ne sont nullement des recours auxquels d'ailleurs l'ARS ne fait d'ailleurs aucune allusion, mais un projet de PPP dangereux juridiquement, financièrement et médicalement (en annexe le document intégral, gardé secret par le maire).

Voici des extraits, cause par cause, du rejet du projet :
- Juridiquement : "le montage juridique […] ne m'apparaît pas suffisamment sécurisé"
- Financièrement : "Les discussions de ces derniers mois […] n'ont pas permis de lever les doutes sur la résilience de ce montage […] Ce risque obérerait sans doute la capacité de levée de fonds auprès des institutions bancaires".
- Médicalement : "Le projet médical de la plate-forme me paraît aussi  insuffisamment abouti en matière de répartition des activités".

Les recours du Comité ne sont donc nullement en cause dans l'abandon de ce projet de reconstruction au Bréau.

En ce qui concerne l'action même du Comité, celui-ci souligne que le décret Carnot dont il a pris la défense avait pour objectif de maintenir le domaine forestier national intact, même en cas d'affectation au ministère de la défense. On peut souligner le caractère novateur et très « développement durable » de ce décret, à l'heure où la protection de l'espace forestier est remise au goût du jour par la COP 21.
Le tribunal administratif ne nous a pas suivis, considérant que le décret ne pouvait plus être appliqué sur des terrains déboisés et cédés à des tiers, même si, légalement, le décret était encore valable et la clause de reboisement valide. Notre travail n'a pas été inutile puisque nous avons pu obtenir le Bois-Rond qui, sinon, serait resté dans le domaine militaire. Lot de consolation bien faible par rapport à 16 hectares irrémédiablement perdus.



Le Bureau