27 novembre 2006

Droit de réponse du 27 novembre 2006

Droits de réponse de Philippe Thomas-Derevoge, président du CDAS d’Avon, à l’article de la République du 27 novembre 2006 et aux commentaires de Monsieur Le Poulain.

Au sujet du compte rendu de la réunion sur l’axe Leclerc-Roosevelt-de Gaulle :
J’ai été surpris de lire, dans votre article, des souhaits ou des paroles qui me sont attribués et qui ne correspondent ni à mes idées, ni aux propos que j’ai tenus.
Mon intention n’a jamais été de débattre en public avec Monsieur Le Poulain. Le CDAS l’a invité par courtoisie, comme il l’a fait pour le Maire de Fontainebleau. Ce dernier s’est excusé, poliment. Quant au maire d’Avon, nous savions qu’il se déroberait : enfermé dans ses convictions et refusant toute forme de débat, il ne répond même pas aux courriers qui lui sont adressés. Mon intention était de dialoguer avec le public, sur le thème du futur Plan Local de Déplacements. Elle était de lui soumettre différents projets. Cet échange a bien eu lieu, avec 48 personnes présentes (et non pas 35, comme vous l’écrivez) : les questions ont été plus nombreuses et plus riches qu’à l’ordinaire. Nous remercions leurs auteurs ainsi que les 36 personnes qui ont signé un texte de soutien à nos positions. Votre titre « le débat tourne court » et  le terme de « monologue », pour désigner l’exposé du contenu du Plan Local de Déplacements, ne traduisent en aucune façon la réalité de cette réunion.
Contrairement à vos affirmations je n’ai jamais prétendu rechercher la polémique. L’amélioration de la sécurité des piétons, des personnes à mobilité réduite, des cyclistes, qui est le principal objet de notre action, ne doit pas être polémique mais, tout au contraire, elle doit être consensuelle, dans un contexte politique où la raison domine les débats.
Enfin nous n’avons pas été déçus de la participation des Avonnais et des Bellifontains puisqu’il ne restait plus une chaise vide.
Au sujet de la réaction de Jean-Pierre Le Poulain :
Le CDAS d’Avon ne représente aucun parti politique. Ses adhérents, y compris ses dirigeants, son libres de leurs choix politiques. Son Conseil d’Administration réunit des membres de différentes sensibilités. Ils font équipe en toute amitié pour soutenir des convictions et des engagements qui sont indépendants de tout esprit partisan, au sens politique du terme.
Il faudrait être sectaire ou mal informé pour prétendre que le CDAS d’Avon est nécessairement « une courroie de transmission » du PS, simplement parce qu’il compte des membres de ce parti dans son organisation.
Il faudrait être un homme de droite indifférent aux thèmes de la sécurité des piétons et cyclistes, de la protection de la nature et du patrimoine, ceux que le CDAS d’Avon a pour mission de défendre, pour prétendre que ces préoccupations sont  l’apanage de la gauche.
Ces raisonnements sont pourtant ceux de Jean-Pierre Le Poulain, le Maire d’Avon. Pourquoi les tient-il, s’il n’est ni sectaire, ni mal informé, ni indifférent aux vraies questions de notre temps? C’est bien sûr pour diviser et mieux régner. En collant une étiquette PS sur le dos du CDAS, il sait qu’il le prive d’une partie de son auditoire, qu’il affaiblit ses positions. C’est de toute évidence le but recherché. Ce recours à des contre-vérités est-il bien loyal? Ceux qui soutiennent le CDAS, et leur nombre mérite qu’ils soient écoutés, le déplorent, quelle que soit leur appartenance politique.
Quant au projet de Plan Local de Déplacements, il est inexact de dire qu’il a déjà fait l’objet de débats publics. Le document n’existe que depuis cet été et, avant l’article de la République du 20 et la réunion du CDAS le 22 novembre, les habitants en ignoraient le contenu.
Enfin il faut mettre un terme à une argumentation malveillante : notre recours de 1999, contre un POS que nous  jugeons toujours irrespectueux de notre cadre de vie, a effectivement été rejeté. Mais le Tribunal Administratif nous a donné raison, contre Jean-Pierre Le Poulain, dans des circonstances plus récentes, à propos du POS et des terrains militaires. Celui qui invoque ses victoires doit aussi savoir admettre ses échecs. C’est une qualité qui s’appelle le « fair-play ».
Philippe Thomas-Derevoge
Président du CDAS d’Avon

Le débat sur l'axe économique tourne court


21 novembre 2006

AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT

Réunion publique avec les élus, MDLV, mercredi 20H30

01 octobre 2006

Fontainebleau continue à grignoter la forêt



Liaison
 

                    
                    
octobre 2006
                
 


Seine-et-Marne
Fontainebleau continue à grignoter la forêt

Située dans une clairière du massif domanial l'agglomération Fontainebleau- Avon a régulièrement grignoté la forêt : installations sportives sous convention d'occupation théoriquement précaire, construction d'un lycée-collège, d'une école de management et d'un IUT, construit illégalement. A chaque opération, échange de terrains : des parcelles boisées privées en lisière extérieure de forêt venant compenser au décuple les parcelles livrées à la construction en lisière interne. Si la forêt domaniale s'est ainsi agrandie, le massif forestier, s'est trouvé amputé à chaque fois.

Au sud de l'agglomération de Fontainebleau une caserne jouxte le parc du Château. Depuis la dernière guerre elle a été agrandie de plus de 50 hectares attribués sans contrepartie à l'OTAN puis à l'Ecole interarmées des sports et au Centre des archives contemporaines. De plus une parcelle forestière voisine de 14 ha, a été prêtée par le ministère de l'Agriculture au ministère de la Guerre en 1891. Le décret signé par le Président Carnot fait référence à un accord entre les ministères disant "qu’en cas d'abandon de tout ou parties des surfaces affectées, le terrain fera retour de plein droit à l'administration forestière, ... le reboisement en sera exécuté par les soins du service forestier aux frais du département de la Guerre". Depuis, une petite partie en a été attribuée définitivement à l'Armée en 1935 pour y construire des logements, actuellement propriété d'une société d'HLM. Mais, qu'advient-il du reste dont le ministère de la Défense n'a plus besoin ? Une partie, désaffectée en 2001, contient un hangar utilisé comme salle de spectacles par la ville de Fontainebleau pendant la réfection du théâtre municipal, et, une seconde halle fermée, que la ville veut utiliser pour ses ateliers techniques. La curiosité est que la ville paie un loyer à l'Armée, qui n'en est légalement plus propriétaire !

Spéculation immobilière
La seconde partie, la plus vaste, sur laquelle sont bâtis des hangars ouverts, est celle qui fait le plus parler d'elle. Depuis 1999, l'Armée veut la vendre à la Communauté de communes : à cette époque, l'utilisation envisagée était une pépinière d'entreprises. Il a fallu six ans à l'Armée pour admettre qu'elle n'était pas propriétaire, en vertu du décret Carnot. Qu'à cela ne tienne, le préfet a signé le 3 mai 2006 un arrêté qui affecte ces terrains au ministère de la Défense (qui n'en a pas besoin, si ce n'est pour renflouer ses caisses en les vendant ! ) et affecte au ministère de l'agriculture d'anciens terrains de manœuvres, dont l'armée n'a plus besoin, situés dans la forêt des Trois pignons). Il s'agit d'un échange ... de pure spéculation immobilière, qu'on essaie d'habiller d'intérêt général en faisant miroiter le projet de construction d'un hôpital.
Situé au nord de l'agglomération, facile d'accès, l'hôpital actuel y est voisin d'une polyclinique privée, qui envisage un partenariat public-privé, ainsi que de nombre d'installations à vocation sanitaire et sociale (IRM, maisons de retraite, etc.), et ... voisin aussi de deux anciennes casernes désaffectées par le ministère de la Défense et qui se prêteraient parfaitement à la restructuration de l'hôpital. Mais l'Armée veut vendre ses terrains au prix fort. La ministre s'est même engagée à financer l'étude d'urbanisme qui aboutira à obtenir la meilleure rentabilité (sans annoncer officiellement que ce ne peut être que des logements haut de gamme). Le maire de Fontainebleau est sur la même ligne : seule la parcelle forestière convient, selon lui, pour reconstruire (sur fonds privés) le futur hôpital qui comprendra une partie publique et une partie privée, attribuée à l'actuelle polyclinique. Honni soit qui mal y pense !
Les associations qui se battent pour l'application stricte du décret Carnot sont qualifiées de ringardes. Elles ont pourtant déjà obtenu que l'administration prenne en compte ce décret. L'arrêté du 3 mai 2006 est une façon de le contourner. A nous de prouver qu'il est illégal, et attentatoire au site du château et à son écrin forestier.

Jean Vuaillat,
Secrétaire général,
Comité de Défense, d'Action et de Sauvegarde d'Avon,
CDAS Avon,
rue du Vieux Rû, boîte 18,
77210 Avon.
Tél. : 01 60 71 18 49.

29 septembre 2006

30 ANS DU CDAS


30 ans ça compte, 30 ans ça se fête!

La commémoration de l'anniversaire des 30 ans de la création du CDAS s'est tenu le soir du vendredi 29 septembre 2006 au Chalet de la Caverne (Carrefour du Bas Bréau près de Barbizon), son gérant en soit remercié.
Le Président Philippe Thomas-Derevoge en présence de Jeanne Renée Pitra, Gérard Dorlé et Ray Herriett a tenu à rendre un hommage aux présidents qui se sont succédés depuis tant d'années au service de l'association et des membres. Le Vice-Président a tenu également à féliciter les équipes qui ont permis d'œuvrer pour la protection du cadre de vie et de l'environnement. A cette occasion, les adhérents et sympathisants présents ont porté un toast à la poursuite de leurs activités, alors qu'il existe encore tant de choses à faire dans ces domaines.
            Après un repas animé dans une ambiance très agréable, les convives se sont rendus en forêt domaniale de Fontainebleau pour écouter le brame du cerf, sous la conduite du Président, et avec un grand succès !
Longue vie au CDAS d'Avon !

Renée Jean-Pitra,
Présidente 1976-1977


L'accueil du Président
Thomas-Derevoge


Hommage aux
 anciens présidents
 Gérard Dorlé (au 2nd plan)
Président 1981-1988



Ray Herriett (en bleu)
Présidente 1992-1996

 Inès Champetier de Ribes
(1er plan)
 Michel Bréchemier (T) Odile Dorlé (CA)
(3 et 4èmes
en partant de la gauche)

Jean Vuaillat (SG)
Jean-Marie Virot (S)
(1 et 4 èmes
en partant de la gauche)


                                                                                  Guillaume Bricker (VP)




Création ou AG
Président (e)
Siège
14 avril 1976 (AR de dépôt)
Jeanne PITRA-ANTONY
9 rue de l’Eglise (JO du 9-05-76 p.2808)
AG 3 déc. 1977
Jean PORTEMER

AG 14 nov.1981
Gérard DORLE
51 rue R. Dumoncel   (JO du 9-01-82 )


85 rue R. Dumoncel   (JO du 26-04-83)
AG 23 avril 1988
Geneviève MARTIN

AG 25 janvier 1992
Jean-Marie SIMON

AGE 25 avril 1992
Raymonde HERRIETT



Maison dans la Vallée (xx 11-05-95)
AG 27 janvier 1996
Isabelle CLEMENT-BAYER
4 domaine des Bellingants (JO 8-5-96 )


Maison dans la Vallée

LES 30 ANS DU CDAS !

30 ans ça compte,30 ans ça se fête!
Chers amis du CDAS d'AVON, fêtons tous ensemble l'anniversaire de la création du CDAS au Chalet de la Caverne
Carrefour du Bas Bréau, en forêt, à la sortie de BARBIZON (tel.01 64 14 90 56). Rendez-vous le vendredi 29 septembre à 20 heures
pour le dîner de nos trente années d'implication au service de notre environnement et de notre cadre de vie. Réunissons-nous pour
remercier tous nos adhérents et sympathisants, ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier, et les présidents qui nous ont précédé dans notre action:

Création ou AG

Président (e)

Siège

14 avril 1976 (AR de dépôt)

Jeanne PITRA-ANTONY

9 rue de l’Eglise (JO du 9-05-76 p.2808)

AG 3 déc. 1977

Jean PORTEMER

AG 14 nov.1981

Gérard DORLE

51 rue R. Dumoncel (JO du 9-01-82 )

85 rue R. Dumoncel (JO du 26-04-83)

AG 23 avril 1988

Geneviève MARTIN

AG 25 janvier 1992

Jean-Marie SIMON

AGE 25 avril 1992

Raymonde HERRIETT

Maison dans la Vallée (xx 11-05-95)

AG 27 janvier 1996

Isabelle CLEMENT-BAYER

4 domaine des Bellingants (JO 8-5-96 )

Maison dans la Vallée

Dîner suivi d'une sortie en forêt pour entendre le brâme des cerfs (facultatif)
Participation au repas 17€/personne, pour les adhérents ou les invités, boissons offertes par le CDAS d'AVON
réservations avant le 25 septembre auprès de votre président
(Précisez si vous souhaitez un co-voiturage, nous pourrons passer vous prendre à votre domicile)
Philippe Thomas-Derevoge
69 bis avenue Franklin Roosevelt
77210 AVON
tel : 01 60 71 18 49

06 septembre 2006

Droit de réponse du 6 septembre 2006

Droit de réponse à la tribune d’ELAN de septembre :


Notre association le CDAS d’AVON est mise en cause dans la réponse du Maire faite à « Proches de Vous ». Voici notre réponse :


Monsieur le Maire, à propos du programme immobilier de la rue Charles Meunier vous dites : « écrire de plus que ce sont les « associations » qui sont intervenues pour faire respecter le POS est mensonger car ce sont elles qui ont attaqué en justice ce même POS »…
Au nom du CDAS d’AVON je ne me permettrais pas de prétendre que vous mentez en accusant « Proches de Vous » de mensonge à propos de l’intervention des associations. Je déplore, pour ma part, toute forme de mépris à l’encontre des opinions adverses. Je me permettrais cependant de dire que vous vous trompez et que votre erreur risque de tromper vos lecteurs. Car notre association est effectivement intervenue pour modérer ce projet immobilier qui dépassait les limites autorisées par le POS. Pourtant comme vous le dites justement cette fois, nous sommes contre le POS actuel. Nous jugeons que les hauteurs d’immeubles, les COS et les emprises au sol autorisés sont excessifs et contraires au cadre de vie souhaitable pour les Avonnais. Raison de plus pour que nous intervenions quand un promoteur dépasse les limites que vous avez fixées. Je m’étonne que vous vous attaquiez à cette logique dont le but est, très clairement, d’éviter le pire. Regrettons que, dans ce cas précis, le permis de construire ait été délivré par vos services. C’est, à n’en pas douter, le résultat d’une autre « erreur ». Nous avons donc effectivement déposé un recours contre le constructeur auprès du Tribunal Administratif. Conscient de ce que nous appellerons, une fois de plus, une « erreur » le promoteur a préféré la négociation. Nous l’avons rencontré plusieurs fois. Les correspondances en attestent. Nous avons annulé notre recours en contrepartie de son engagement à réduire son projet, même si nous aurions préféré qu’il fût moins dense encore. Mais il était cette fois dans les limites autorisées par votre POS. Le pire était évité.
Oui, c’est cette fois une vérité de votre article, mais elle n’a rien à voir avec le programme immobilier en question, l’un de nos recours contre le POS a été rejeté par le Tribunal Administratif. Vous omettez seulement de dire que, d’autres fois, nous avons obtenu gain de cause, comme, par exemple, lors de l’annulation de la révision du POS, à notre demande, le 24 mars 2005. Mais, cette fois là, le Tribunal a jugé que vous étiez en droit d’appliquer les règles que vous aviez choisies. Sa décision ne nous interdit pas cependant de continuer à lutter contre le bétonnage de la ville. Elle ne nous impose pas non plus de « rester discret », comme vous le souhaitez. Nous sommes en démocratie, les idées qui ne sont plus les vôtres ont toujours le droit d’être exprimées et je n’ose pas croire que vous le contestiez.

Philippe Thomas-Derevoge

Président du CDAS d’AVON

06 juillet 2006

Enquête publique complémentaire n° 4 sur le classement en forêt de protection : avis du CDAS

Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L 141-1 Code de l’environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon

 

Le secrétaire général                                                             Avon, le 6 juillet 2006



Enquête publique complémentaire n° 4
sur le classement en forêt de protection.

OBSERVATIONS DU CDAS D’AVON


Remarque générale :
            L’enquête complémentaire d’octobre 2000 concernait principalement des bois privés qui n’avaient pas été inclus précédemment. Si on l’exclut du calcul, on en est quand même à trois enquêtes complémentaires en cinq ans, toutes à vocation « automobile ». C’est assez dire d’une part l’absence de vue à long terme, et, d’autre part, le manque de sérieux dans la préparation de ces enquêtes. Ce qui laisse planer un doute parmi les défenseurs de l’environnement sur la protection réelle apportée par le classement en forêt de protection dans notre département.

Table du Roi.
            Le CDAS d’Avon est opposé aux modifications proposées au carrefour de la Table du roi, pour plusieurs raisons :
·                     Le reclassement en forêt de protection de 14 ha ne trompe  personne. C’est parce que les études sur le contournement sud de Melun n’étaient pas suffisamment avancées, qu’en 1998 – 1999 on avait retiré du projet de forêt de protection un rectangle de 35 à 40 ha. En intégrer aujourd’hui une partie dans la forêt de protection n’aurait de sens que si on connaissait précisément le projet routier définitif de la Table du Roi.
·                     Le projet routier esquissé sur les plans n’a fait l’objet d’aucune concertation, et, comme toujours, il est uniquement destiné à la circulation automobile, sans aucun dispositif pour les autres usagers, piétons, cyclistes, …
·                     Le Plan local de déplacements (PLD) du secteur de Fontainebleau sera arrêté par les élus du SMEP le 18 juillet 2006, avant d’être soumis à enquête publique. Le projet de la Table du roi aurait pu être soumis à son comité de pilotage, il n’en a rien été.
·                     Manifestement le giratoire nord constitue l’amorce des travaux du contournement sud de Melun. Ce n’est pas dit explicitement dans le dossier, il y a donc là une tentative de l’administration de créer le fait accompli.
·                      Pour ces deux raisons, (circulations douces et projet de Melun), le projet routier esquissé n’est à nos yeux qu’un projet provisoire.
·                     Il n’y a pas urgence : ces terrains jouissent déjà d’une protection, celle de site classé au titre de la loi de 1930. On peut donc attendre la prochaine enquête complémentaire ou la suivante, quand on saura exactement ce qu’il en est, pour définir de façon pérenne les limites de la forêt de protection dans ce secteur.

Pour le CDAS d’Avon




    J. Vuaillat

secrétaire général

27 mai 2006

Visite d'une réserve biologique proposée par Jean-Marie Virot et dirigée par Philippe Bruneau de Miré


Visite des réserves biologiques avec le CDAS d'AVON
Compte-rendu de Philippe Thomas-Derevoge

Samedi 27 mai une quinzaine d'Avonnais et de Bellifontains ont répondu à l'invitation du CDAS d'AVON pour découvrir laRéserve Biologique intégrale des hauteurs de la Solle. Sous la conduite experte de Philippe Bruneau de Miré, chercheur entomologiste, leur petite troupe a marché à la rencontre du Cetonisschema aeruginosa, de l'Aegosoma scabricorne, duZabre obèses et autres insectes rares représentant la diversité biologique que ces réserves protègent. Un peu frigorifiées par un printemps peu clément les espèces dites "rares" qui daignèrent se montrer méritèrent leur qualificatif, mais leur apparition n'en fut que plus appréciée. Et surtout chacun a pu admirer l'extraordinaire diversité végétale qui s'épanouit dans ces espaces forestiers où "la main de l'homme n'a plus le droit de mettre le pied."
C'est l'occasion de rappeler que nous devons leur création à la volonté des peintres de Barbizon et de leur chef de file, Théodore Rousseau, soucieux de protéger le décor naturel qui est la source de leur inspiration. Leur action aboutit, par un décret du 13 avril 1861, à la création de la première Série artistique officielle occupant une superficie de 1092 hectares. D'autres suivront et, en 1904, un nouveau décret porte à 1692 hectares l'étendue des sous-bois ne pouvant "être soumis à une exploitation régulière." Leur exemple est étendu à d'autres de sites remarquables. Elles sont à l'origine de la Protection de la Nature en France et dans le monde entier.
Aujourd'hui les Réserves Biologiques intégrales, "ces portions de territoire forestier, boisé ou non, où on laisse évoluer flore et faune sous la seule action du milieu naturel, sans aucune intervention de l'homme", ne couvrent plus que 216 hectares. Il faut toutefois leur ajouter les Réserves dirigées et celles dites "contrôlée" , où les interventions humaines sont possibles mais ne doivent pas modifier les caractères du milieu naturel, représentant respectivement 775 et 279 hectares. Mais avec un total de 1270 hectares les espaces préservés de toute exploitation forestière sont en nette régression par rapport à une époque, pas si lointaine pourtant, où "développement durable", "protection de la bio-diversité" et "écologie" n'étaient pas encore les tartes à la crème des discours électoraux. Notre temps ne se singulariserait-il pas par "peu d'actes mais beaucoup de paroles" et ne pourrait-on pas y voir une raison du désintérêt de nos concitoyens pour le politique?



13 avril 2006

SORTIE RESERVES BIOLOGIQUES

samedi 27 mai 2006

Connaissance des Insectes de la forêt

Visite des réserves biologiques accompagné par Philippe Bruneau de Miré (entomologiste distingué).

9h30 MDLV départ en co-voiturage pour la sortie du matin
12 h15 Apporter son pique-nique
13h30 Départ pour la visite de l'A-M. lieu sera précisé par courriel

On peut participer à 1 ou plusieurs activités.
Attention, ces milieux sont dangereux, en particulier en cas de vent. Prévoir de bonnes chaussures.
Inscriptions par tel: 06 99 23 74 27

MIEUX CONNAITRE LES CARMES

samedi 20 mai 2006

MIEUX CONNAITRE LES CARMES D'AVON

11h45 Messe
12h30 Repas (10€/personne)
14h10 Conférence
15h30 Visite des jardins (1heure environ)

On peut participer à 1 ou plusieurs activités
Envoyer inscription et chèque CDAS AVON case 18 MDLV 77210 AVON
jusqu'au 30 avril

L'ACCUEIL EN FORET

vendredi 28 avril 2006 20Heures ONF-FAISANDERIE
cette réunion a été reportée à une date ultérieure

Discussion sur l'accueil en forêt .



Inscription: CDAS AVON, case 18,MDLV, 77210 AVON

22 mars 2006

ASSEMBLEE GENERALE APBL (Association des Amis du Prieuré des Basses Loges)
association à but historique sur AVON. AG le samedi 25 mars 2006 à 14H30,Maison dans la Vallée.

16 mars 2006

Communiqué de Presse : Le CDAS d'Avon a tenu son Assemblée générale et ouvre son site Internet en vue de renforcer sa communication

Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L 141-1 Code de l’environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon courrier@avon-cdas.com


Communiqué de Presse :
Le CDAS d'Avon a tenu son Assemblée générale
et ouvre son site Internet en vue de renforcer sa communication


Avon, le 16 mars 2006


Le CDAS d'Avon a tenu son Assemblée générale le 11 mars 2006, salle Léon Béra à la Butte Montceau.

Sous la présidence de Philippe Thomas-Derevoge, un public attentif a entendu le rapport d'activité de Jean Vuaillat, Secrétaire général. Au programme, le débat sur l'axe Franklin Roosevelt et des nuisances pour les riverains, la question des terrains militaires mais aussi les questions d'urbanisme et de circulation. Le CDAS d'Avon a réaffirmé son attachement à la protection du patrimoine architectural et des espaces forestiers notamment en lisière de nitre agglomération.

Le site Internet a ensuite été présenté : http://www.avon-cdas.com/. Il ambitionne de donner une information régulière aux membres et au public sur les activités du CDAS mais aussi les grands problèmes d'urbanisme, de cadre de vie et d'environnement.

Après le rapport financier de M. Bréchemier et quelques questions statutaires; l'Assemblée générale s'est conclue par une séance de questions d'actualité animée par M. Virot, secrétaire, où le problème du Bréau a été évoqué; et un buffet amical.


Le Président, Philippe Thomas-Derevoge

11 mars 2006

Assemblée générale du 11 mars 2006


Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L 141-1 Code de l’environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon

 

Compte rendu de l’assemblée générale du 11 mars 2006.
-----------------------
Le Président, Philippe Thomas-Derevoge, ouvre la séance à 16 h 10.
Présents :   34  dont 31 adhérents.
Adhérents présents ou représentés :  31  +  15 qui ont donné pouvoir  =  46

1.      ASPECT STATUTAIRE.

1.1.  Rapport moral,  présenté par le Président.

Le Président, après les remerciements d’usage, rappelle l’esprit de l’action du CDAS. Il relève l’important travail réalisé au cours de l’année écoulée.
Selon lui, le souci de communiquer de l’association est concrétisé par le récent site Internet.
Enfin il explique quelques unes des perspectives qui s’ouvrent pour 2006.

1.2.  Rapport d’activité, présenté par le secrétaire général (voir en annexe).

Après réponses aux questions, les rapports moral et d’activité sont adoptés à l’unanimité.

1.3.  Rapport financier,  présenté par le Trésorier  (voir détail en annexe).

Les recettes ont atteint 1 368,64 € et les dépenses 1 059,90 €. Le résultat de 308,74 € s’explique en grande partie par le fait que la conférence habituelle d’automne n’a pas eu lieu.
Après réponses aux demandes de précisions, le rapport financier est adopté à l’unanimité.

1.4.  Composition du Conseil d’administration.

Mmes Alice Hadjali et Renée-Jeanne Pitra-Antony, ainsi que M. Bernard Gauvain, sont arrivés au terme de leur mandat de trois ans. Il est proposé la reconduction des mandats de Mme Renée-Jeanne Pitra-Antony et de M Bernard Gauvain pour trois nouvelles années.
Adopté à l’unanimité.

Mme Martine Narradon se porte candidate au conseil d’administration.
Il est proposé de la nommer pour trois ans.
Adopté à l’unanimité.

1.5.  Modification des statuts, présentée par Guillaume Bricker.

Il s’agit davantage d’un toilettage que de modifications de fond.
Article 2 :         Du fait de la création d’une voie nouvelle et du rattachement de la Maison de la Vallée à cette rue nouvelle, l’adresse du siège se trouve modifiée.
Articles 4 et 5 :        L’extension, à l’ensemble de l'agglomération, de la compétence du CDAS d’Avon date de 2001. Il s’agit de clarifier le texte de 2001.
Article 7 :         Limitation à un pouvoir par mandataire
Article 8 :          Possibilité de désigner un éventuel 6ème membre du bureau, le secrétaire-adjoint.
Articles 8 et 9 :        Introduction d’un délai de réflexion pour les démissions.
Article 9 :          Précisions sur majorité et quorum au CA
Article 12 :                Suppression d’un membre de phrase redondant avec l’article 13.
         Sur proposition de M. Dorlé, adjonction d’une précision sur le délai d’annonce d’une AG.
Article 13 :                Précision sur le quorum de l’Assemblée générale.
Article 14 :                Précision sur la portée des décisions du CA.
Article 15 :                Remplacement de « préfecture » par « sous-préfecture » et prise en compte du cas d’empêchement du secrétaire général. (les modifications proposées en AG sont en caractères gras).
Les statuts ainsi modifiés sont adoptés à l’unanimité.
                                                       -----------------                         fin de la partie statutaire


2.      ASPECT NON STATUTAIRE.

2.1.  Projets 2004.
Le CDAS continuera de suivre les projets de PLU, de PLD, de pôle gare, etc.
Plusieurs animations sont prévues :
-          fin avril, une soirée débat sur le tourisme vert.
-          plus tard, en fonction de la soirée-débat, une autre soirée à la MDLV.
-          le samedi 20 mai, une conférence sur les Carmes à Avon.
-          la visite d’une des réserves biologiques de la forêt domaniale en compagnies d’un entomologiste.

2.2.  Budget 2006,  présenté par le Trésorier.
Il prévoit 1 570 euros de recettes et 1 440 euros de dépenses.

2.3.  Questions des adhérents et réponses de Jean-Marie Virot ou du Président.

·            Sources, rue de la Fontaine aux Biches. Deux sources  risquent de disparaître suite à un projet de construction d’une maison. Bien que ce soit un problème de droit privé, le CDAS écrira au maire.
·            Plateau de la gare. Où en est-on ? Les appels d’offre pour la gare routière doivent se faire fin 2006, théoriquement après l’enquête publique sur le projet, dont nous contestons toujours certains points. A propos du refus d’un nouveau souterrain, Gérard Dorlé signale que le souterrain en construction à Montigny-sur-Loing coûtera 1,2 à 1,4 M€  à comparer aux 1,6 M€ du rehaussement en cours des trottoirs au droit des 86 arrêts de bus de l’agglomération.
·            Carrefour du Touring Club. Où en est-on ? Le projet a été revu, suite à une réunion publique. Le CDAS s’étonne que ce projet soit traité indépendamment du Plan local de déplacements (PLD).
·            Débris de verre qui restent sur la chaussée après le ramassage des verres. Nous signalerons ce problème à qui de droit.
·            L’usine d’incinération des ordures de Vaux-le-Pénil se visite-t-elle ?  Oui, il y a des visites organisées pour les enfants des écoles. Pour les adultes, nous donnerons la date dans le prochain bulletin.
·            Antennes relais de téléphonie mobile. Il faut respecter la circulaire d’application : plus de 100 mètres des écoles. Les difficultés d’obtenir des autorisations d’implantation ont fait monter le prix proposé par les opérateurs au particulier qui accepterait le risque d’implanter une antenne sur son toit.
·            Hôpital. Rien de décidé par l’ARH pour les activités maintenues à Fontainebleau. Si les autorités s’entêtent à vouloir le construire au Bréau, cela risque de lasser l’ARH, alors que le CDAS est pour une reconstruction sur place, comme le sont de plus en plus de bellifontains.
·            Intercommunalité. Pour l’instant, cela a l’air de bien fonctionner, mais opacité des débats.
·            M. Dayez. Fontainebleau Ecologie soutient le CDAS dans ses actions.

La séance est levée à 18 h 45.
Avon, le 28 mars 2006


        Le secrétaire général                                                  Le Président




        J. Vuaillat                                                                     Ph. Thomas-Derevoge