08 décembre 2014

Contribution n° 1 du CDAS à la ZAC Gare

Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon
Association déclarée le 9/05/1976 agréée code de l'urbanisme le 16/09/1991
Site : avon-cdas.blogspot.com Courriel : cdas-avon@orange.fr
Case 18 – Maison dans la Vallée 1, rue Lola Dommange 77210 Avon




Mme le Maire
Hôtel de ville
77210 AVON


Avon, le 8 décembre 2014.

Objet : Concertation ZAC des Yèbles


Madame le Maire,

            Suite à la réunion publique du 5 novembre 2014 dont l’objet était le lancement de la concertation sur le projet de la zone d'aménagement concerté des Yèbles, j'ai l'honneur de vous présenter les observations écrites du Comité, qui reprennent  et parfois complètent celles que j'ai cru devoir exprimer publiquement.

            Depuis le lancement par votre prédécesseur d’un premier projet, le CDAS a réfléchi à ce que pouvait et devait devenir ce quartier. Comme il n’y a pas eu de concertation à l’époque, nos idées n’ont rencontré qu’un faible écho. Nous avons noté avec intérêt, d’une part, votre souci d’établir de la vraie concertation sur ce sujet et, d’autre part, que plusieurs des orientations que vous proposez répondent à nos préoccupations. 

            Pour éviter tout malentendu, la partie 1. doit être lue comme un souhait ; la partie 2.  exprime les positions constantes du CDAS depuis plusieurs années et a été rédigée avant les élections municipales de 2014, sans esprit polémique ; la partie 3. concerne un sujet connexe, le pôle-gare, dont le CDAS a fait partie du comité de pilotage (nous y revenons sur des choix que nous avions critiqués à l’époque).


1.  Sur la concertation.

Le CDAS demande la signature par toutes les parties de la Charte de la concertation proposée par le ministère de l'environnement en 1996 et son application notamment en matière d'information préalable des parties en présence.

Nous avons entendu avec intérêt la composition de votre comité de pilotage. Nous sommes au regret de souligner que celui-ci ne fait pas appel à des associations agréées comme la nôtre. La présence seulement d'une personnalité qualifiée en matière d'urbanisme n'est en rien satisfaisante et n'est en rien représentative "de la société civile" pour reprendre votre expression.
Nous attendons donc des propositions de votre part sur ce point.

 

2.  Sur le projet de ZAC.

 

2.1.  Sur la réflexion préalable


2.1.1. Sur les orientations générales d'urbanisme.

L'échec du précédent projet a pour origine :
- l'insuffisance de définition des objectifs, se limitant à un effet d'aubaine
- le choix d'une procédure de concession d'aménagement, sans réelle évaluation d'autres modalités de réalisation;
- le choix d'une surdensité de programmation et d'affectation au logement, lié d'une part à des problèmes de rentabilité économique et d'autre part à une volonté mal maitrisée de surdensité.

Une étude préalable des besoins et possibilités du territoire et d'impact doit être donc engagée comme préalable à toute réflexion.
Le CDAS dit clairement qu'il ne se satisfera pas d'affirmations gratuites sur des possibles créations d'emplois ou des potentiels besoins de logement : il demande que l'on lui en administre la preuve.
En effet, si la création de logements est une solution de facilité, les conséquences en sont mal évaluées en terme de coût de service public (car toute population nouvelle aura besoin d'écoles, d'assainissement, de transports, de parkings, ...), au contraire, des opérations favorables à l'emploi, dont les interventions en matière économique, sont plus délicates. Par exemple, le choix des bureaux implique encore de connaître les besoins en la matière. On notera que les bureaux de l'avenue Franklin Roosevelt n'ont pas tous trouvé preneurs !

A cet égard, le site de la gare n'est pas une friche immobilière ordinaire : elle doit s'inscrire dans une politique d'urbanisme bien conçue.

2.1.2. Sur la réalisation du projet

a) l'équilibre économique

L'équilibre économique de la ZAC est le facteur important. Il dépend du prix d'achat des terrains, du coût de réalisation des constructions, des finances des opérateurs publics et évidemment du prix de commercialisation.

L'Etat veut influencer les achats en accordant des décotes de prix dans les cas d'affectation de 75 % de surface de plancher au logement et comportant des logements locatifs sociaux (CG3P, R. 3211-14). Des décotes sont également accordées pour les équipements publics (CG3P, R. 3211-14).

Cependant ces orientations étatiques ne correspondent pas forcément aux circonstances et nécessités locales : au contraire, elles peuvent être nuisibles aux besoins et au cadre de vie des habitants.

Il est nécessaire, pour que la concertation soit positive, que la Ville expose clairement les conditions économiques qui lui sont faites, sans cela le choix des objectifs risquerait d'être confus.

Il est évident que le CDAS ne peut accepter un projet qui ne se justifierait que par un équilibre économique et donc par la promotion immobilière.

b) les modalités de réalisation

Le choix d'un aménageur présuppose que la Ville n'est pas en mesure d'assurer elle-même l'exécution de ses directives ou qu'elle fait le choix d'une maitrise générale. Cela reste à établir, alors qu'il existe plusieurs modalités possibles (ZAC à schéma d'urbanisme, ZAC à concession, …) et cela dépend essentiellement du programme.

Le choix de la concession d'aménagement est risqué, car toute modification de l'équilibre économique ou exigence nouvelle de qualité se fera soit au détriment du programme soit au détriment des finances du concédant (la Ville). Le CDAS a l'expérience de projet raté à cause de cet aspect (ZAC Magenta à Fontainebleau) et où l'aspect esthétique a été sacrifié au bénéfice de la commercialisation.

2.2.  Sur le programme, le CDAS formule un certain nombre d'orientations de programme.

2.2.1.  Equipements d'intérêt collectif

Le CDAS, en accord avec la municipalité, propose la création d'un accueil du tourisme vert en lien avec la forêt de Fontainebleau, dont la place est logiquement à la gare, pôle de transports collectifs en lien avec la capitale et le pays de Fontainebleau. Cela doit s'inscrire dans une politique publique de tourisme et d'environnement de long terme.

Le CDAS s'accorde également sur l'idée d'une auberge de jeunesse qui prolonge cette idée d'accueil.

2.2.2.  Affectation des sols et Densité

            Le CDAS s'appuie sur deux données fondamentales :
- le ratio emploi / logement : la ville d'Avon est en grave déficit d'emploi : la réalisation de logements aggraverait sa situation de ville – dortoir.
- le caractère particulier du site de la gare (pôle de transports, proche de la forêt) et la qualité du cadre de vie avonno-bellifontain, qui impose, compte tenu de l'intérêt touristique, d’éviter sa dégradation.

            Le CDAS estime que deux aspects devront être surveillés :
- l'affectation des sols en terme de programme;
- la densité de construction.

            A ce titre, le CDAS estime que la gare pourrait bénéficier d'un véritable parc qui l'environne, parc qui manque encore à la Ville d'Avon dans ce quartier.

2.2.3. Circulation

            Tout apport de population par la création de logements risque d'aggraver les problèmes de circulation qui sont déjà importants sur un axe de plus en plus saturé. Cette donnée valable pour le reste de l'avenue Franklin Roosevelt déjà surchargée de constructions denses l'est encore plus pour le site de la gare, où les échanges sont nombreux.
            Même si l'on peut déplorer l'engouement persistant pour les transports individuels au détriment des transports collectifs, force est de constater qu'il s'agit d'une donnée incontournable actuelle sur laquelle l'impasse ne peut être faite. La création de logements nouveaux ne résoudra rien en soi. Quant aux activités, un développement mesuré devra être pris en considération.
            Il est évident que le cadencement des bus a amélioré la liaison avec le reste de l'agglomération, mais ne peut résoudre en lui-même le parcours domicile  travail.
            On doit également faire état de la saturation des chemins de fer comme l’a souligné le directeur des lignes D et  R, dont on doit tenir compte.

2.2.4. Paysage et esthétique architecturale

            Le CDAS demande que l'aspect paysager soit extrêmement soigné et que les vues allant de la forêt à la Vallée soient conservées sans obstacle. L'abattage des arbres du square n'a pas été dans le bon sens, il serait bon de revoir cet aspect.

            Sur le plan des constructions, compte tenu du fait que la gare constitue la première image que les touristes et visiteurs ont de notre agglomération, il conviendra de soigner l'architecture, notamment en s'inspirant de l'architecture traditionnelle locale.


3.  Sur le pôle-gare

Le CDAS estime que l'on ne doit pas se concentrer seulement sur le projet de ZAC mais on doit le concevoir en relation également avec ses abords immédiats.
Or, sur au moins deux points importants les propositions des associations, dont le CDAS d’Avon, ont été rejetées sans arguments sérieux, lors du comité de pilotage du projet pôle-gare.

Il s’agit principalement de la circulation des PMR et, plus généralement des piétons, en particulier pour la liaison place de la gare <> rue des Yèbles.   Nous proposions des accès en pente douce au souterrain, et la prolongation de ce dernier, toujours en pente douce, vers la rue de Yèbles.
L’autre sujet important où nous n’avons pas été suivis concerne le ligne 1 et la rupture que constitue la gare routière pour les voyageurs qui vont de la Butte Montceau au Château.  Le détour par la gare routière ne se justifie pas systématiquement si des arrêts sont aménagés sur l’avenue, (en contrebas et en face de l’ancienne piscine de la forêt, et si des escalators permettent un accès direct aux quais. Non seulement notre proposition a été rejetée sans ménagement, mais l’impéritie de la CCFA a fait que Véolia en a profité pour organiser le repos des chauffeurs de la ligne 1 à la gare. Si du point de vue du confort des chauffeurs c’est tout à fait normal, ce l’est moins pour le confort du voyageur (les voyageurs venant de la Butte Montceau attendent sous les intempéries que le chauffeur veuille ouvrir son bus).  Nous voyons deux solutions :
a)  changement de chauffeur à la gare routière, sans interruption du trafic.
b)  le chauffeur termine son trajet à la Butte et revient à vide à la gare routière : les usagers ne se feront ainsi plus avoir par des horaires peu lisibles.

Le pôle de transports de la gare mérite aussi d'être requalifié sur d’autres points. Le CDAS fait des observations dans ce sens :
- l'aspect pratique est à revoir : les circulations des piétons ne sont pas directes avec les bus et croisent des voies pour les automobiles, d'ailleurs les déposes-voitures sont mal positionnées et insuffisantes, aucune protection des piétons en cas de pluie n'est prévue entre les arrêts de bus et la gare, une insuffisance de bancs est à déplorer
- l'aspect esthétique est négligé : absence totale de végétation à la gare routière,  …
- l'aspect légal est même en cause : l'accessibilité des personnes à mobilité réduite n’est pas respectée non plus dans d’autres endroits que le passage d’une voie à l’autre : des vérifications sur place ont démontré l'absence de respect des distances et hauteurs prévues par les textes réglementaires


   Telles sont les observations provisoires que nous voulions faire valoir, dans l'attente de vous lire.

            Je vous prie d'agréer, Madame le Maire, ma considération distinguée.

Pour le Conseil d'administration,

Le Président,



Dr Guillaume Bricker



Annexe : Charte de la Concertation


La Charte de la concertation du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement texte officiel

PREAMBULE

Sur tous les projets qui touchent à l'urbanisme, à l'aménagement du territoire, à l'équipement des collectivités, à la préservation de l'environnement, la concertation est devenue nécessaire. Le besoin de concertation est un phénomène de société. La concertation constitue un enrichissement de la démocratie représentative par une démocratie plus participative et induit un changement des mentalités et des comportements. Ce changement de comportement découle également d'une prise de conscience des pouvoirs publics et des maîtres d'ouvrage. La concertation, proposée par la présente charte, doit permettre d'améliorer significativement la participation du public à la conception des projets, y compris lorsque celle-ci est déjà prescrite par des dispositions législatives et réglementaires. Ainsi, avant même la mise en œuvre des obligations réglementaires, le champ demeure libre pour initier une concertation qui procède d'une volonté délibérée des divers partenaires. La présente charte vise à exposer des règles simples pour réussir la concertation. Les principes et recommandations énoncés ci-après ne sauraient se substituer au respect des procédures existantes et, notamment, à l'enquête publique régie par la loi du 12 juillet 1983, mais visent à en faciliter la mise en œuvre.

La charte de la concertation a pour objectif :
1. de promouvoir la participation des citoyens aux projets qui les concernent, par l'information la plus complète, l'écoute de leurs attentes ou de leurs craintes, l'échange et le débat ;
2. d'améliorer le contenu des projets et faciliter leur réalisation en y associant, dès l'origine, aux côtés du maître d'ouvrage, le plus grand nombre possible d'acteurs concernés ;
3. de fournir aux différents partenaires les éléments d'un code de bonne conduite définissant l'esprit qui doit animer la concertation et les conditions nécessaires à son bon déroulement.

LES SIGNATAIRES DE LA PRESENTE CHARTE S'ENGAGENT A ENRESPECTER LES PRINCIPES DANS UN ESPRIT D'OUVERTURE ET D'ECOUTE

Article 1 : LA CONCERTATION COMMENCE A L'AMONT DU PROJET

La démarche de concertation doit commencer lorsqu'un projet est envisagé, sans qu'une décision formalisée soit nécessaire. Si un projet s'inscrit dans une logique d'ensemble, définie dans un schéma, un plan ou un programme, ce document doit également faire l'objet d'une concertation. Toutefois, cette dernière ne saurait limiter la concertation menée autour d'un projet ultérieur à un simple examen de ses modalités d'exécution.

Article 2 : LA CONCERTATION EST AUSSI LARGE QUE POSSIBLE

La concertation doit associer tous ceux qui veulent y participer, notamment élus, associations et particuliers...Elle ne se limite pas à la population riveraine du projet, mais s'étend à l'ensemble des populations concernées par ses impacts. Elle doit être menée de façon à susciter la participation la plus active possible.

Article 3 : LA CONCERTATION EST MISE EN ŒUVRE PAR LES POUVOIRSPUBLICS

La mise en œuvre de la concertation procède d'une volonté politique. Il incombe donc aux pouvoirs publics (élus, administrations) de veiller à sa mise en œuvre. Lorsque le maître d'ouvrage n'est pas une autorité publique, il lui faut alors tenir l'autorité compétente informée de son projet et définir avec celle-ci les modalités de la concertation.

Article 4 : LA CONCERTATION EXIGE LA TRANSPARENCE

Toutes les informations doivent être données aux partenaires de la concertation. Elles portent sur l'opportunité du projet, les options envisagées, les choix techniques et les sites susceptibles d'être concernés. Il convient d'indiquer, dès le début de la concertation, les étapes du processus décisionnel afin que le public sache à quel moment et par qui les décisions sont prises. L'information est complète, accessible aux non spécialistes, permanente et contradictoire. Des possibilités d'expression sont mises à disposition des intéressés et, notamment, des associations. Il faut également que les documents qui ne font pas l'objet d'une large diffusion soient mis à disposition pour permettre une consultation et une utilisation efficace par les intéressés.

Article 5 : LA CONCERTATION FAVORISE LA PARTICIPATION

La concertation a, notamment, pour objet :
· de favoriser le débat ;
· d'échanger les arguments et de rapprocher les points de vue ;
· de favoriser la cohésion sociale ;
· d'améliorer les projets ou de faire émerger de nouvelles propositions.

Le maître d'ouvrage énonce, tout d'abord, les alternatives et les variantes qu'il a lui-même étudiées et les raisons pour lesquelles il a rejeté certaines d'entre elles. Le maître d'ouvrage réserve un accueil favorable aux demandes d'études complémentaires, dès lors qu'elles posent des questions pertinentes et s'engage, le cas échéant, à procéder à l'étude des solutions alternatives et des variantes.

Article 6 : LA CONCERTATION S'ORGANISE AUTOUR DE TEMPS FORTS

La concertation est un processus qui se poursuit jusqu'à la réalisation effective du projet et même au delà si nécessaire. Il est souhaitable que les partenaires de la concertation se mettent d'accord sur un cheminement, marqué par des étapes ou des temps forts, chacun donnant lieu à un rapport intermédiaire.

1ère phase : examen de l'opportunité du projet
- contexte global, enjeux socio-économiques ;
- options envisagées, choix technologiques, techniques, économiques ;
- conséquences prévisibles de l'opération sur l'environnement, sur l'économie et sur le mode de vie ;
- bilan coût-avantage.

2ème phase : définition du projet
- examen des variantes ;
- demandes d'études complémentaires ;
- recherche d'éventuelles mesures compensatoires et de garanties de fonctionnement.

3ème phase : réalisation du projet
- mise au point du projet ;
- suivi de la réalisation ;
- suivi des engagements du maître d'ouvrage.

Article 7 : LA CONCERTATION NECESSITE SOUVENT LA PRESENCE D'UN GARANT

Lorsque la présence d'un garant de la concertation se révèle opportune, sa désignation procède d'un consensus aussi large que possible. Le garant de la concertation est impartial et ne prend pas parti sur le fond du dossier. Il est désigné parmi des personnalités possédant des qualités intrinsèques : sens de l'intérêt général, éthique de l'indépendance, aptitude à la communication et à l'écoute. Il suit toutes les phases de la concertation et veille à la rédaction des rapports intermédiaires. Il rédige sa propre évaluation sur la manière dont la concertation a été menée.

Article 8 : LA CONCERTATION EST FINANCEE PAR LE MAITRE D'OUVRAGE

Ce coût comprend l'éventuelle indemnisation du garant. Il inclut également les frais engendrés par la mise à disposition des études, l'organisation de réunions publiques, l'information, le financement d'éventuelles contre-expertises ou d'études de variantes.

Article 9 : LA CONCERTATION FAIT L'OBJET DE BILANS

Le rapport intermédiaire établi par le maître d'ouvrage à l'issue de la phase de définition du projet et, le cas échéant, l'évaluation de la concertation établie par le garant constituent le bilan de la concertation. Ce bilan est joint au dossier d'enquête publique, lorsqu'une telle enquête est prescrite. A l'issue de la phase de réalisation du projet, le maître d'ouvrage établit un bilan définitif, qui fait l'objet d'une large diffusion.



29 septembre 2014

Conférence Samois sur Terre du vendredi 10 octobre : Pollution Lumineuse Nocturne


L'association Samois sur Terre organise le vendredi 10 octobre à 20 h 30 au Foyer Django Reinhardt, place de la mairie à Samois, une conférence sur la Pollution Lumineuse Nocturne


La croissance des halos lumineux au dessus de nos villes et villages, engendrés par l’éclairage artificiel massif, est gênante pour les amoureux du paysage nocturne et son ciel étoilé. Pour les astronomes, cela est connu.
Cependant, on a généralement peu conscience des impacts voire des dégâts sur les êtres vivants que l’on prive de nuit.

Alain Fleury correspondant local de l’ANPCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes)  nous entretiendra notamment des points suivants :
Qu'est-ce que la pollution lumineuse ? 
De quand date la prise de conscience ? 
Quelles en sont les causes ? 
Quels sont ses multiples impacts ? 
Comment contribuer à s'en prémunir ? 
Par quels moyens ?
Autour de l'actualité, et au travers d'exemples concrets, les perspectives de maitrise et réduction de ces nuisances environnementales seront présentées et débattues.


02 septembre 2014

Avis d'enquête publique du 15/9 au 17/10 /2014 : modification du PLU secteur Bréau et Chataux

AVIS
D’ENQUETE
PUBLIQUE

COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE
FONTAINEBLEAU

Relative à la modification du Plan Local d’Urbanisme
Fontainebleau-Avon

En application de l’arrêté n°2014-48 du 25 juillet 2014, il sera procédé à une
enquête publique sur un projet de modification du Plan local d’urbanisme
Fontainebleau-Avon sur le secteur de la caserne CHATAUX et la prise en
compte de l’abandon du projet de plate-forme hospitalière sur le quartier
du Bréau à Fontainebleau.

Monsieur Henri LADRUZE, a été désigné en qualité de commissaire enquêteur
par Mme la Présidente du Tribunal Administratif de MELUN et M. Michel
CERISIER en tant que Commissaire Enquêteur Suppléant.
L’enquête publique est organisée du lundi 15 septembre 2014 au jeudi 17
octobre 2014 (33 jours) à la Communauté de communes du Pays de
Fontainebleau et en mairie de Fontainebleau, aux jours et heures habituels
d'ouverture :
- Communauté de communes du Pays de Fontainebleau (CCPF), 44 rue du
Château à Fontainebleau, du lundi au vendredi inclus de 8 h30 à 12h 00 et
de 13 h 30 à 17 h 30,
- Mairie de Fontainebleau, 40 rue Grande à Fontainebleau, le lundi de 13 h
30 à 17 h 30 et du mardi au vendredi inclus de 8 h30 à 12 h 15 et de 13 h
30 à 17 h 30, le samedi de 9h00 à 12h00.


Chacun pourra prendre connaissance du dossier d’enquête dans les lieux
précités ainsi que par téléchargement sur le site internet de la CCPF :
www.pays-fontainebleau.fr, rubrique aménager le territoire.

Durant la durée de l’enquête, les observations pourront être consignées sur
les registres mis à disposition ou être adressées par écrit à l’adresse
suivante : M. le Commissaire Enquêteur, Communauté de communes du Pays
de Fontainebleau, 44 rue du Château, 77300 Fontainebleau.

Pour toute information ou demande de copie de dossier, une demande devra
être adressée au service technique de la CCPF, par courrier ou mail à
accueil@pays-fontainebleau.fr avec en objet « Enquête publique PLU ».
Le Commissaire Enquêteur se tiendra à la disposition du public pendant
les jours et heures suivants :
- CCPF, 44 rue du Château à Fontainebleau :
o mardi 16 septembre 2014 de 9h00 à 12h00
o lundi 6 octobre 2014 de 14h00 à 17h00
- Mairie de Fontainebleau, 40 rue Grande à Fontainebleau :
o mercredi 24 septembre 2014 de 14h30 à 17h30
o samedi 11 octobre 2014 de 9 h00 à 12h00.

Le Commissaire Enquêteur transmettra à la Communauté de communes du
Pays de Fontainebleau (CCPF) son rapport et ses conclusions dans un délai
d’un mois après l’expiration de l’enquête, lesquels seront tenus à la disposition
du public à la CCPF et en Mairie de Fontainebleau. Les personnes intéressées
pourront en obtenir communication.

A l’issue de l’enquête publique, le Conseil communautaire de la CCPF
approuvera ou non par délibération ces différents dossiers, assortie le cas
échéant de modifications mineures issues de l’enquête publique.

13 mars 2014

LES 15 QUESTIONS DU CDAS ET LES RÉPONSES DES 5 CANDIDATS À LA MAIRIE.




LES 15 QUESTIONS DU CDAS ET LES RÉPONSES DES 5 CANDIDATS À LA MAIRIE.


Questions
du CDAS
Réponses
D. BANDINI
Réponses
L.KORT
Réponse
J.P. LE POULAIN
Réponses
M-C. NOUHAUD
Réponses
B. RUCHETON
1.             ECONOMIE ET EMPLOI.
1.1.          Avez-vous un plan en faveur de l’implantation d’entreprises et du développement de l’emploi local ?

Cette question est fondamentale, pour inverser la tendance actuelle qui nous pousse vers le statut de ville dortoir. La ZAC de Changis, à 40 minutes de Paris, est un atout central pour une politique en faveur de l’emploi local. Mais aussi il faudra compenser les départs d’entreprises malheureuse- ment déjà programmés sur Valvins, ou les dissuader si c’est encore possible. Là comme ailleurs dans notre ville, nous devrons valoriser nos vocations légitimes, qui sont le tourisme, les sports de la nature, la culture et l’enseignement, les métiers de la filière bois et des arts décoratifs, et aussi tous ceux du tertiaire que notre environnement  intéresse. Enfin nous soutiendrons les entreprises existantes par différentes actions dont un salon des métiers locaux, organisé chaque année, pour favoriser les liens avec la population, dont celui de l’emploi.

Le développement économique et l’emploi ont souffert depuis plusieurs années de la mésentente des maires de Fontainebleau et d’Avon et de l’incompétence du président actuel de la communauté de communes d’élaborer un plan économique et de l’emploi. Nous demandons à ce que la nouvelle direction de la CCPF mette immédiatement en place une structure avec à sa tête une direction compétente dans ce domaine.
Cette structure doit travailler avec la CCI, la Chambre de l’Industrie et les commerçants locaux.
L’amélioration du cadre de vie (transport, hôtellerie, fibre optique, etc) doit être un élément d’attractivité pour ces nouvelles entreprises.
Les terrains du Bréau doivent faire l’objet d’une procédure pour l’accueil d’entreprises.
Pour conclure, la redéfinition d’un pôle universitaire dans l’agglomération permettrait une liaison plus favorable avec la venue d’entreprises notamment dans les nouvelles technologies.

Ces questions ont déjà été abordées, depuis plusieurs années, auprès de tous les Avonnais dans le cadre de l'élaboration de notre Agenda 21.
Quinze réunions publiques y ont été consacrées et plus d'une centaine d'Avonnais y ont répondu dans le cadre de notre politique de démocratie contributive.

Les outils réglementaires en faveur de l’emploi local sont  quasi inexistants. Nous croyons  au potentiel touristique de nos deux villes, trop peu exploité.  A Avon, le quartier de la gare  est l’entrée de ville de Fontainebleau aussi, il faut se servir de l’opportunité des terrains en friche pour développer l’accueil touristique.

OUI :
- en incitant l’implantation  de bureaux dans les locaux vacants.
- en favorisant la création d’emplois, la formation professionnelle sur les zones de développement de projets telle que la ZAC des Yèbles de Changis.
- en veillant à ce que la fiscalité soit attractive pour les entreprises.

1.2.      
Croyez-vous que le tourisme vert puisse constituer légiti-mement une vocation pour la ville et comment l’encourager ?


Comment ne pas le penser, quand on est au centre d’une forêt d’exception. Mais c’est un projet qui suppose une démarche prudente, respectueuse de la nature, avec une orientation prioritairement éducative. Notre vocation est de devenir le pôle national du tourisme vert écologique.
C’est une question que nous avons toujours soulevée. Force est de constater là encore l’incompétence des maires sortants. Le tourisme vert doit être développé : en liaison avec le syndicat d’initiative et l’ONF. L’environnement exceptionnel, bords de Seine – forêt, doit permettre une évolution rapide de ce tourisme vert : développement de la formation (rôle du syndicat d’initiative dont l’organisation et les buts sont à revoir) , développement de structures d’accueil (hôtellerie, chambres d’hôtes, auberges de jeunesse, …), développement d’activités sportives (escalade, aviron, VTT, etc), développement des activités pédagogiques liées à la connaissance de l’environnement. Je le rappelle, ce domaine est de la compétence du syndicat d’initiative qui doit absolument redéfinir sa politique dans le sens du tourisme vert.
Cet organisme doit être plus visible dans l’agglomération : présence à la gare, en centre ville, …

Même réponse qu’à la question 1.1.

Oui il faut l’encourager par des équipements (auberge de jeunesse,  camping) et par une politique de promotion touristique communautaire.

OUI :
-  en proposant une offre alternative de transports avec des véhicules économes comme les minibus et les vélos à assistance électrique (VAE), des outils internet de covoiturage.

1.3.          Quel jugement portez-vous sur le départ de Valvins de quatre écoles d’enseignement supérieur au cours des 5 dernières années et comment relancer notre vocation de pôle d’enseignement ?

C’est le constat d’un échec lié à une indifférence totale de la majorité sortante. La formation supérieure, à condition de l’intégrer dans un cadre apaisé et valorisé, comme à Heidelberg en Allemagne ou à Cambridge et Oxford en Angleterre, demeure un axe possible de notre développement.
C’est un scandale que nous avons immédiatement dénoncé, car ce départ est fortement préjudiciable à la vocation universitaire de l’agglomération. En son temps, j’ai déploré que le maire d’Avon n’ait pas cru devoir intervenir pour le maintien de ces établissements.
La mairie n’a pas rempli son rôle notamment en matière de transport entre la gare et ces établissements.
Relancer le pôle d’enseignement c’est dans un premier temps mettre en valeur les atouts environnementaux, les accès facile vers la capitale et la future disponibilité que mon équipe et moi-même comptons avoir dans ce domaine.
L’attractivité de la ville passe également par des structures culturelles. La ville doit se doter en urgence d’une bibliothèque digne d’une ville de 14.000 habitants.
L’agglomération doit se doter d’une médiathèque offrant tous les services modernes d’investigation littéraire et scientifique.













Même réponse qu’à la question 1.1.

Cela ne sera possible qu’avec des infrastructures à la hauteur en terme de transport en commun, de très haut débit, d’hôtellerie ; cela suppose du temps, des investissements importants, et surtout une grande coopération communautaire là encore.

REGRETTABLE !
- Proposons un pôle d’excellence d’activités innovantes autour du développement durable ou du numérique…

1.4.         
Prévoyez-vous des mesures en faveur des  commerces de proximité et excluez-vous l’implantation ou l’extension des grandes surfaces ? Quelles mesures ?

C’est indispensable, pour animer nos quartiers et préserver des emplois de qualité. Les grandes surfaces qui entrent en concurrence avec ce qui reste du commerce de centre ville devront être exclues des projets d’implantation qui se présenteront. Nous nous appuierons sur la SEM du Pays de Fontainebleau pour racheter les murs de certains commerces en grande difficulté afin de proposer des loyers plus abordables. Nous userons du droit de préemption pour ne pas voir des commerces devenir de nouveaux locaux d’habitation.

Face à la rude concurrence de la grande distribution, le commerce de proximité subit les effets de la crise économique, de la mobilité des habitants, des plans incohérents de circulation et de parking et de l’insécurité. La politique d’abandon du Maire aggrave cette situation. Conscients de l’urgence et du rôle essentiel de lien social du commerce local, La GAUCHE POUR AVON créera les conditions d’un réel dialogue avec les parties concernées : associations de commerçants, chambre de commerce, opérateur public, gestionnaire des Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce. Nous mettrons en place une politique de préemption de locaux commerciaux vides.

Même réponse qu’à la question 1.1.

Il y a assez de  grandes surfaces sur Avon et Fontainebleau. Je m’opposerai à l’arrivée de nouvelles. Pour le commerce de proximité, la préemption est un miroir aux alouettes de moins en moins utilisé car coûteux et ne permettant pas de faire venir des commerces, simplement d’empêcher des transformations des locaux commerciaux en logements.   Il faut plutôt faire venir un marché dans le vieil Avon pour  dynamiser les commerces de la rue R.Dumoncel, et rendre la ville plus attractive, par des semaines commerciales, des événements culturels ou festifs qui font venir du monde.


OUI :
                - en utilisant tous les moyens juridiques et administratifs pour développer des commerces de qualité et innovants (boutiques éphémères, commerces partagés) ;
- en  favorisant la réhabilitation des Centres commerciaux existants ;
- en rendant visible les commerces par une signalétique adaptée et une stratégie de communication via le site de la ville, de manifestations et d’informations ciblées.
2.
URBANISME ET TRANSPORTS.
2.1.      
Remettrez-vous en cause la densification urbaine prévue au Plan Local d’Urbanisme ? Comment ?



C’est un impératif, pour préserver et améliorer le cadre de vie des habitants, ce qui est au cœur de nos préoccupations.
La densification urbaine nécessaire pour redynamiser l’activité économique et renforcer la mixité sociale ne peut se concevoir qu’après l’étude de plusieurs paramètres : le transport, la circulation, l’accueil petite-enfance et la capacité d’accueil dans les établissements scolaires. Le PLU doit donc être réétudié en prenant en compte tous ces critères, éléments essentiels du cadre de vie de nos concitoyens.

Même réponse qu’à la question 1.1.

Oui, car la situation particulière d’Avon, au milieu de la forêt, exige une dérogation au principe de densification de plus en plus souvent voulu par l’Etat.  Notre environnement est fragile, la densification  excessive est une menace.  Comment ? en modifiant le PLU.


En contrôlant tout nouveau pro-gramme immobilier, tout en favo-risant l’accession à la propriété.
Le « HALTE AU BÉTON » tant clamé par le Maire sortant doit enfin devenir une réalité. Notre objectif est par ailleurs d’empêcher qu’Avon ne devienne une ville dortoir, ce qui implique de s’assurer que le nécessaire est fait pour créer des emplois en proportion de la création de logements.

2.2.      
Agirez-vous pour que soient revues à la baisse les hauteurs constructibles, les coefficients d’occupation des sols, les emprises au sol, pour limiter la densification ?

Pour cela nous devrons obtenir une révision du PLU, qui est de la compétence de la CCPF. Mais avant même cette révision nous imposerons une architecture respectueuse du cadre existant, donc revue à la baisse pour tous ces paramètres, en particulier pour la ZAC de Changis.
Le SDRIF prévoit une densification autour des gares notamment. Le SDRIF prévoit la préservation des terres agricoles et le renforcement de l’urbanisation dans les villes.
Dans le cadre de la CCPF, le nouvel apport d’habitants doit pouvoir se faire d’une manière équilibrée dans chaque agglomération. Ex : les logements sociaux tant nécessaires (70% des franciliens relèvent des logements sociaux) doivent pouvoir trouver leur place d’une manière équilibrée dans chaque commune. Cela évitera une trop forte densification dans les deux villes importante dans la communauté de Com.

Même réponse qu’à la question 1.1.

Oui.


          Nous veillerons particulièrement à la question de la hauteur des bâtiments afin que les nouveaux programmes créés s’intègrent le mieux possible à l’existant.
2.3.      
Quelles dispositions prendrez-vous pour mieux protéger le bâti ancien de caractère ?


Là aussi, il faudra un inventaire complet des constructions remarquables, et nous en avons beaucoup, à Avon. Mais aussi des constructions plus modestes sont dignes d’intérêt, parce qu’elles caractérisent notre cadre de vie. Pour celles-ci il faudra favoriser la rénovation, plutôt que la destruction. C’est dans ce sens que nous lutterons aussi pour réduire le parc de logements inoccupés en favorisant leur remise en état et leur occupation.
Une commission municipale devra définir les éléments du bâti ancien qu’il faudrait protéger afin qu’Avon garde son caractère spécifique.

Même réponse qu’à la question 1.1.

On commencera par un inventaire

-  En ayant sur le site de la ville toutes les informations pour faciliter les choix des propriétaires, locataires ou entrepreneurs.
- En étant vigilant sur toutes les transformations de façades.
- En s’appuyant sur les services techniques et le Comité de Défense.
2.4.      
Croyez-vous que la ZAC de la gare (ou de Changis) doive faire l’objet d’une concer-tation plus réelle avec la population et que le projet puisse être légi-timement repensé ?

Nous sommes face à une opportunité exceptionnelle, 25 000 m² autour de la gare, un site stratégique s’il en est. Comment accepter que ce programme soit lancé sans réflexion suffisante, sans une vraie démarche participative, avec les habitants, les associations et autre parties prenantes. La démarche actuelle est un abominable gâchis qu’il faut impérativement interrompre.
Il faut assurer une bonne gouvernance et la participation des parties prenantes. Associer les habitants, ceux des quartiers voisins et l’ensemble de la population à une réelle concertation en évitant toute politique et récupération politiciennes.
(voir notre document)

Même réponse qu’à la question 1.1.

Oui,
nous l’exposerons en détail dans notre programme.
OUI :
- le projet de la ZAC doit être totalement repensé en favorisant l’installation d’entreprises créatrices d’emplois et de services : centre d’affaires, pôle d’excellence numérique ou environnemental, hôtel, commerces, crèche à horaires flexibles…
2.5.      
Prévoyez-vous des mesures pour apaiser le trafic automobile et favoriser les circulations douces et les transports en commun ?


Elles sont impératives, et déjà il faut mieux faire respecter le code de la route et la réglementation. Nous agirons dans ce sens. Le vélo est une solution idéale à nos problèmes de circulation. Donnons-lui la place qu’il mérite. Quant aux transports en commun, il faut revoir leur service pour mieux répondre aux besoins, aux heures pleines comme aux heures creuses. Une réflexion sera lancée tant sur les horaires, les tracés et le coût pour les usagers.
Circulation douce, un exemple : transformation de la route de la Bonne Dame en piste cyclable de la gare à la Plaine de la Chambre (dans un premier temps le week-end avec aménagement pour les riverains), développement de voies cyclables.
Réétude totale du transport en commun dans l’agglomération : nouvelles lignes – emploi de minibus – révision des fréquences et coûts allant jusqu’à la gratuité.
Une proposition : ramassage des ordures hippomobile – très grand succès dans les villes qui ont adopté ce principe – transport hippomobile réguliers dans le parc du château entre l’église d’Avon et la poste de Fontainebleau. Des associations peuvent monter de tels projets

Même réponse qu’à la question 1.1.

Oui,  mais sachant que cela ne peut être que communautaire, donc demander un temps long de concertation en commun.

Il faut revoir les trajets de circulation des transports et leur cadencement. Mise en place d’une « Avoline » pour relier les quartiers non desservis, pour découvrir et circuler dans Avon.

2.6.      
Peut-on améliorer les conditions d’accès et de circulation des personnes à mobilité réduite ?


Nous dénonçons les aberrations des travaux les plus récents qui sont non conformes, nous les corrigerons, ce sera un objectif prioritaire. Le passage sous-terrain de la gare est lui-même un scandale qui ne peut plus durer. Puis nous agirons sur l’ensemble de la ville. De nombreuses situations auraient pu être améliorées avec les sommes dépensées pour la Place Carnot.

C’est l’un des premiers devoirs de la nouvelle municipalité.
 Tous les commerces ne sont pas accessibles au PMR, faire en sorte qu’une navette accessible aux PMR puisse transporter ces personnes (l’équivalent du PAM77 qui n’est destiné qu’aux personnes âgées). Cela peut se travailler avec le Conseil Général ou la Région.
Nous sommes dans une ville vallonnée et il est très difficile de se déplacer en fauteuil roulant.


Même réponse qu’à la question 1.1.

C’est un engagement de notre programme que de rendre tous les espaces et lieux publics accessibles sur le mandat, quitte à limiter d’autres travaux.

OUI :
- en développant l’acces-sibilité partout et pour tous dans les établissements municipaux ;
- mise en place d’un cheminement lisible pour tous.

2.7.         
Comment peut-on résoudre le problème du stationnement des voitures sur les quartiers saturés ?



Nous avons à la fois un problème d’offre insuffisante et aussi celui d’une tarification dissuasive des parkings existants. Nous devrons renégocier à la baisse le tarif de la gare, aménager un parking à la journée et à tarif réduit, à Valvins, pour le tourisme ou les usagers de la gare, avec une navette. Au niveau de l’agglomération nous plaiderons en faveur de parkings périphériques pour réduire la circulation automobile dans le centre de l’agglomération. Enfin, nous rouvrirons le parking de la Maison dans la Vallée.
Toute nouvelle construction doit prévoir un nombre de parkings privés pour les voitures.
Nous le répétons, il faut développer les transports en communs, les circulations douces…

Même réponse qu’à la question 1.1.

Les parkings attirent les voitures, c’est prouvé, et plus on crée de places, plus on a de voitures. La seule solution efficace est le développement de transports en commun plus performants. Mais ce sera long et coûteux, il faut l’accepter.

- En réfléchissant à une solution pour un parking en périphérie avec une navette dans le cadre de l’intercommunalité pour la gare.







3.   ENVIRONNEMENT.
3.1.         
Protégerez-vous les espaces verts, et en particulier les arbres, sur l’agglomération ? Comment ? 


La nature est l’une de nos principales richesses, en particulier à Avon. En revoyant la densification à la baisse, nous préserverons des espaces verts. Mais aussi nous dresserons un inventaire des arbres et jardins à protéger par une réglementation spécifique. Lors du dernier conseil municipal du mandat qui s’achève, la liste Avon Autrement a été la seule à s’opposer au projet de médiathèque en dénonçant à la fois la remise en cause du legs de la famille Dommange et le sort réservé aux arbres du parc puisque 26 seront abattus.

L’urbanisme que nous concevons doit concilier en effet deux éléments essentiels : le logement pour tous et l’aspect environ-nemental. Cela fait partie d’un chapitre de programme que nous appelons : URBANISME ET SANTE.
Tout projet doit éviter l’apparition de nouvelles pathologies dues au stress, au bruit, aux pollutions, aux ondes.
Les espaces verts à protéger font partie des éléments nécessaires à la vie de l’homme.

Même réponse qu’à la question 1.1.

Oui, sauf si un intérêt général l’emporte ; chaque arbre coupé sera remplacé par un autre.

OUI :
- demande de classement pour des arbres remarquables ;
- en adoptant une gestion différenciée des espaces verts ;
- en choisissant un fleuris-sement plus respectueux de l’environnement.
3.2.         
Pensez-vous qu’il faille mieux appliquer la réglementation locale des publicités et enseignes pour réduire les agressions visuelles qu’elles nous font subir ?


Nous sommes bien sûr en faveur d’une publicité raisonnée, et contre les affichages agressifs et laids. Le règlement actuel est déjà restrictif, mais il n’est pas appliqué. Commençons par le faire respecter. Il faudra aussi revoir à la baisse le nombre des sucettes qui ont poussé un peu partout, surtout pour faire la publicité du maire sortant. Ces sucettes ont d’ailleurs parfois été installées à des endroits très dangereux pour la circulation automobile car elles empêchent une bonne visibilité à certains carrefours.
Oui, dans le cadre de l’application stricte du règlement actuel qui doit absolument être revu pour être plus restrictif.

Même réponse qu’à la question 1.1.

Oui


Avon a adopté une telle réglementation. Il suffit de la faire appliquer.

3.3.          Êtes-vous favorable au projet de parc national pour la forêt et excluez-vous toute possibilité de nouvelles constructions, voies de circulation, exploitation de carrières ou autres gisements sur le périmètre de la forêt domaniale ?

Un parc national oui, mais prudemment, dans une optique de meilleure protection de la nature, sur l’ensemble du périmètre forestier domanial. Nous ne nous satisferons pas d’une approche limitée à un espace réduit, ce qui est à craindre. Bien entendu nous rejetons les articles du SCOT permettant de rogner encore plus les espaces naturels au profit de la circulation, des installations économiques ou sportives… C’est une honte !
Les espaces verts à protéger font partie des éléments nécessaires à la vie de l’homme.

Même réponse qu’à la question 1.1.

Le sujet de parc national est complexe et je voudrais avoir plus d’éléments pour trancher. Il faut creuser à fond ce type de question.   Sans aller jusque-là tout de suite, il faut bien sûr empêcher tout ce que votre question mentionne car la forêt est notre plus grand atout.

Pourquoi pas si cela améliore la qualité de vie pour les différents usagers de la forêt. Toutefois, est-ce bien réaliste : notre forêt est déjà traversée par plusieurs routes, une autoroute, est déjà très fréquentée et la circulation pose des problèmes récurrents ?