10 février 2021

Bulletin 2021-1

 

 



 

Maison dans la Vallée – Case 18

27  rue du vieux Ru

77210 AVON



 blog : avon-cdas.blogspot.fr                               courriel : cdas-avon@orange.fr  

 

            2021-1                                                                                                                     10 février 2021

 

   A propos de l'AG "2020" qui doit valider les rapports sur l'année 2019.

  Elle devait avoir lieu le 18 avril 2020, puis le 17 octobre, puis le 30 janvier 2021, et finalement nous nous fixons maintenant pour objectif, compte-tenu des conditions sanitaires actuelles, la fin du premier semestre 2021.

Le rapport d'activité 2019 a été publié en 2 parties dans les n° 2020-2 et 2020-4.

Le rapport financier concernant l'année 2019 se solde par un gain de 349,01 € (dont 200 € de subvention municipale). Nous le publierons, si possible en couleurs, en même temps que celui de 2020.

 

Activité du CDAS en 2020.

  Du fait des restrictions dues à la pandémie COVID19, les réunions du bureau ou du conseil d'administration ont été réduites en "présentiel", mais nous avons continué à suivre normalement les dossiers en cours.

   Le rapport d'activité 2020 est en cours de rédaction : il sera publié en temps utile, c'est à dire environ un mois avant l'A.G. qui aura à l'approuver. Cette  A.G. "2021" sera probablement couplée à l'A.G. précédente. 

   Le nombre des adhérents est resté stable, trois nouveaux adhérents ayant compensé la défaillance de deux adhérents de longue date et l'absence toujours regrettée de Mme Lamy, décédé.e en 2019. Et nous avons déjà trois autres nouveaux adhérents en 2021, auxquels nous souhaitons la bienvenue. Pour les autres, le bulletin de ré-adhésion est joint.

  Le rapport financier, se solde par un gain de 578,76 € (dont 100 € de subvention municipale). Il sera publié plus tard. Les dépenses en 2020 ont été réduites, malgré l'envoi de 5 lettres d'information (au lieu de 3 ou 4 habituellement) parce que 4 de ces lettres étaient simplement des 2 pages en noir et blanc.   Les reçus fiscaux seront émis en mars ou avril.

 

Les principaux points à surveiller en 2021 ... et aussi les années suivantes.

 

-  au Bréau, sur Fontainebleau :

            -  énorme projet d'université internationale des arts, dans les bâtiments des Héronnières, pouvant accueillir 3 000 étudiants à la fois, pour 3 ou 4 mois, soit 9 000 étudiants par an, qui seraient logés dans des immeubles de 4 niveaux, à construire à l'emplacement des anciennes écuries, c'est à dire au nord de l'avenue de Villars.

            -  le projet dit des Subsistances, qui est plus qu'un projet puisqu'un permis de construire est à l'instruction, et que le P.L.U. de Fontainebleau a été modifié en 2020 pour l'adapter audit projet. Pour plus de détails, voir  au verso.

 

-  à la périphérie de Fontainebleau, la voie cyclable entre la gare et le Grand Parquet.

en particulier, aménagement de l'Allée des Deroy (bornage reliant l'avenue du Touring club à la rue Paul Jozon)

Dans le cadre du projet d'une piste cyclable de 7 km reliant la gare au Grand Parquet par le nord et l'ouest de l'agglomération, la mairie de Fontainebleau va remblayer ce sentier pittoresque qui passe derrière la Villa Schwab pour avoir une piste suffisamment large. Les arbres gênants "non remarquables" pourront être supprimés. Le CDAS avait souligné son absurdité alors qu'il existait des priorités plus utiles ailleurs et des parcours plus adaptés.

La concertation s'est réduite à peu de chose, les riverains sont mécontents et pétitionnent, la commission des sites a donné un avis favorable malgré les associations environnementales compétentes.  Le tout coûtera 898.535 € (CM Fbleau19/12/2019).

La nature et le vélo méritaient mieux que ce gadget.

 

-  à Avon, la ZAC ouest de la gare.

            Il est désormais à peu près certain que le futur commissariat ne sera pas implanté à Avon, ce qui oblige la ville d'Avon à revoir l'organisation future de la ZAC ouest de la gare. Laissera-t-on les promoteurs décider ?

 

                Dernière nouvelle : Signature du Pacte pour la Transition d' Avon

 

       Le CDAS d'Avon a participé à la signature du Pacte pour la transition avec la Mairie d'Avon le 23 janvier 2021.

La ville s'est engagée sur 18 propositions parmi les 32 possibles : www.pacte-transition.org (et sur le site du CDAS dès que possible) comme par exemple "préserver et développer les trames vertes (couvert végétal), bleues (cycles de l'eau) et noires (éclairage) pour redonner sa place au vivant sur le territoire", "Limiter la place de la publicité dans l’espace public".

Il y a donc du travail.

       Un collectif a été créé pour l'occasion, il est en cours de structuration. Le Président du CDAS d'Avon, désigné unanimement par les présents, a signé au nom du collectif.

 


Subsistances : l'intercommunalité nous répond ... à côté !

 


Dans notre dernière lettre d'information (2020-5) nous annoncions le dépôt par le CDAS d'un recours gracieux contre la décision de la Communauté d'agglomération de valider la modification du PLU sur le secteur des Subsistances sans tenir compte des réserves du commissaire enquêteur.  Dans une lettre du 5 janvier 2021, le Maire de Fontainebleau et le Président de l'Intercommunalité répondent à notre recours gracieux.

    Rappelons que  dans un projet de modification du PLU, les réserves s'imposent et elles doivent être levées avant l'adoption. Faute de quoi, l'avis du Commissaire Enquêteur devient défavorable. En l'occurrence il s'agirait dans la modification n°10 du PLU de ne plus classer le site du Parc des Subsistances en zone d'habitat, mais de définir une zone qui serait le réceptacle d'activités (économiques, culturelles, de service, d'enseignement... avec un traitement paysager).

Nous reprenons ici les arguments de la CAPF pour mieux les réfuter.

 

Premier argument de la CAPF : la concertation s'est bien passée et les services de l’État ont tout validé.

Le fait qu'il y ait eu des échanges n'est pas de nature à établir que la Ville a pris en considération les observations des habitants [c'est un problème assez semblable à celui décrit dans l'encadré de bas de page]. Quant à l'accord de l’État, c'est un peu normal, vu que c'est lui qui vend, très cher, les terrains à un promoteur : il est un peu, pour ne pas dire beaucoup, intéressé à l'opération.

Les Avonnais n'ont pas été appelés à participer à l'enquête publique, c'est le CDAS d'Avon qui a alerté les habitants par voie de tracts dans le quartier le plus proche. Le commissaire enquêteur a fait une réunion publique, certes, et il a prolongé la durée de l'enquête à la demande des associations et du CDAS d'Avon, sans étendre hélas l'enquête à Avon.

Précisons qu'il y a eu, ultérieurement, en pleine pandémie, une concertation bidon "en ligne" sur le projet de permis de construire.

 

Deuxième argument : le quartier aura une forme urbaine durable et écologique.

On ne comprend pas l'idée d'une "forme urbaine durable et écologique" pour ce futur quartier dès  lors que la mission régionale de l'autorité environnementale exige, au vu de la demande de permis de construire, une évaluation spéciale au regard des nombreux impacts négatifs du projet rendu possible par la modification du PLU !

 

Troisième argument : s'agissant d'un document qui dévoilait les intentions du promoteur et de la ville, l'intercommunalité estime avoir eu raison de le supprimer du registre d'enquête.

Ce document avait une grande importance, car il permettait d'avoir une application du fameux PLU modifié.

Ce que le CDAS d'Avon reproche c'est que la CAPF a supprimé du registre électronique d'enquête un document communiqué


 par une tierce personne, et que le CDAS avait annexé à son tour à ses observations. En admettant même que la CAPF eut des motifs juridiques ou politiques pour supprimer ce document, le code de l'environnement qui régit les enquêtes publiques ne l'autorisait pas à altérer une écriture publique.

 

Quatrième argument : le projet de modification s'appuie sur le diagnostic effectué par l'autorité compétente des prévisions et des besoins.

Là, la CAPF n'apporte aucune précision pour prouver l'existence de ce diagnostic qui n'existe pas dans le dossier soumis à enquête publique. Les questions soulevées par nous sur l'effet sur les transports par exemple sont sans réponse.

 

Cinquième argument : si le PLU ne réglemente pas l'aspect mais seulement les hauteurs (bien hautes), le patrimoine est protégé par l'architecte des bâtiments de France

Le règlement du PLU est très insuffisant par rapport à la présence immédiate du Château de Fontainebleau et de la forêt classée. Le renvoi à une autre autorité montre que la CAPF n'a aucun intérêt pour l'esthétique et ne s'est intéressée qu'à une enveloppe en hauteur, permettant une énorme densité. Rien ne garantit que cette autorité, qui a déjà par le passé laissé passer des horreurs, agisse là où la CAPF n'a pas fait son travail.  Le projet communiqué au public fait frémir (illustration : résidence étudiante).



Dernier argument : on ne pouvait pas laisser ces friches sans vocation au détriment des habitants.

Mais nous sommes d'accord avec la CAPF pour ne pas abandonner la zone en "friche", mais avec des conditions draconiennes en terme de densité, de services, d'esthétique pour que cela ne soit justement pas préjudiciable au cadre de vie des habitants de Fontainebleau et d'Avon, et au patrimoine. La construction d'un projet pour le renouvellement urbain des quartiers sud de l'agglomération avec les habitants du territoire de la Communauté d'Agglomération du Pays de Fontainebleau a été négligé et c'est la seule voix du promoteur qui a été entendue. Le CDAS a, en gros, jusqu'au 6 mars pour déposer son recours devant le Tribunal Administratif.

 


La CAPF crée un Conseil de développement pour une meilleure concertation,

... en excluant les associations compétentes !

 

       Le Conseil de développement est consulté sur l'élaboration du projet de territoire, sur les documents de prospective et de planification résultant de ce projet, ainsi que sur la conception et l'évaluation des politiques locales de promotion du développement durable du périmètre de l'établissement public de coopération intercommunale.

       D'abord pressenties en raison de leurs travaux et de leur participation aux travaux de l'intercommunalité (PCAET, enquêtes publiques...), les associations CDAS d'Avon et Fontainebleau-Patrimoine ont été interdites de participation à ce cénacle.

Motif : les recours sur Bellefontaine ou les Subsistances e t sans doute aussi le fait que M. le Maire de Fontainebleau ne conçoive la concertation utile qu'avec les promoteurs et qu'il ait imposé cette vision à l'ensemble du bureau de la Communauté d'agglo.

Tant pis pour la concertation préalable, c'est dommage de ne pas favoriser la compréhension mutuelle, qui éviterait les recours.