09 octobre 2008

La désintégration de la Communauté de Communes est en marche




Comité de Défense, d'Action, de Sauvegarde d'AVON
Association loi 1901, déclarée 27 avril 1976 publiée au JO le 9 mai 1976 – Association agréée L. 121-5 CU – arrêté du 16/09/1991
Siège : Case 18 – Maison dans la Vallée 1, rue Lola Dommange 77210 Avon courrier@avon-cdas.com

COMMUNIQUE DE PRESSE

Avon, le 9 octobre 2008.


La désintégration de la Communauté de Communes est en marche
A propos du retrait de la compétence urbanisme

    Il n'a fallu que 6 mois après la dernière crise pour que le divorce soit quasiment consommé, mais dans la coulisse et sans que le public ne soit informé.
Le 3 juillet 2008, les maires de Fontainebleau et d'Avon ont proposé que la communauté de communes ne soit plus en charge de la modification et de la révision du plan local d'urbanisme.
Le 8 octobre 2008, c'est maintenant à la compétence totale qu'ils s'attaquent. Le prétexte ? L'élargissement de la communauté à d'autres communes et collectivités, qui ne voudraient pas être dessaisies de leurs prérogatives en la matière. En réalité : récupérer chacun dans son coin la maîtrise de son destin et surtout de son "bétonnage", alors que le conflit larvé gène celui-ci. La preuve : "l'éco-quartier" (ironie du terme) de la Gare sera sans doute permis par révision de la seule initiative du maire d'Avon. Quant aux terrains militaires bellifontains, Avon pourtant concerné par leur proximité n'aura plus son mot à dire.
    Ce retrait de compétence est particulièrement grave, parce qu'il mettra fin, à l'horizon 2010, à ce qui faisait le trait d'union entre les deux communes voisines, dans une même clairière, du point de vue de la cohérence de leur aménagement. Sans que la fusion soit nécessaire, on imagine mal la rationalité de deux plans d'urbanisme séparés alors que Fontainebleau n'est rien sans sa gare à Avon et Avon bien seul sans les commerces et animations de Fontainebleau. La complémentarité est évidente. Pour le touriste qui vient en chemin de fer l'axe gare-château constitue un parcours qui doit rester harmonieux et non un égout à voiture encadré de buildings.
Quant aux compétences restantes, ce ne sont pas l'eau et l'assainissement qui transformeront un comité technique en union politique. Les affaires économiques qui lui restent sont intimement en relation avec les droits à construire.
    Cette régression scelle pour beaucoup de citoyens la fin d'une communauté existante depuis 1960 et surtout l'incapacité d'avoir une vision commune entre Fontainebleau et Avon : pas de projets collectifs à part des travaux de station d'épuration ou de piscine.
Quant à un rapprochement avec les communes voisines, il commence bien mal : ne vaudrait-il mieux pas réfléchir d'abord avec elles à un développement futur plutôt que mettre à mal les acquis du passé ? Ne fallait-il pas construire d'abord une conférence sinon un syndicat intercommunal pour apprendre à travailler avec les autres au lieu de casser ce qui marchait encore ?

19 mars 2008

Le Parisien du 19 mars 2008 : Nouveau recours contre le projet du grand hôpital

Nouveau recours contre le projet du grand hôpital
Pascal Villebeuf | Publié le 19.03.2008

LA POLÉMIQUE est relancée. Le projet du grand hôpital de Fontainebleau, qui doit s'implanter sur un ancien terrain militaire dans le quartier du Bréau, est de nouveau au coeur des querelles. La communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui gère ce dossier, vient de recevoir un recours hostile.

Le dossier a été déposé au tribunal administratif de Melun par trois personnes, dont le président du comité de défense d'Avon, Philippe-Thomas Derevoge. Ce recours vise la délibération du 19 décembre dernier de la communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui autorise son président, Jean-Pierre Le Poulain (UMP), à acheter à l'Etat les 10,4 ha de terrain pour construire le nouvel hôpital. Un projet qui doit normalement être approuvé par le ministère de la Santé à la mi-avril et dont le coût est estimé à 151 M €

Deux études qui n'auraient pas été réalisées

L'opposition à ce projet n'est pas nouvelle. C'est le cinquième recours déposé depuis 2005. Au départ, les protestataires s'appuyaient sur un ancien décret du président Sadi Carnot, qui imposait que les terrains militaires pris au domaine forestier lui soit rendu. Mais aucun jugement n'a confirmé ce décret. A présent, les critiques se font plus précises.

« Le projet de reconstruction de l'hôpital aurait nécessité deux études qui n'ont pas été réalisées, explique Philippe-Thomas Derevoge. D'abord, savoir s'il était possible de le reconstruire sur l'actuel emplacement du centre hospitalier. Si c'est vraiment impossible, il faut lancer une étude d'impact sur le projet prévu au Bréau. On prévoit pour ce nouvel hôpital un parking de 1 000 places, tout cela à proximité des jardins du château et du quartier classé des Héronnières. Cela va défigurer le quartier et avoir des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur l'image touristique de la ville. »

Ce recours met en colère Jean-Pierre Le Poulain, président de la communauté de communes. « C'est une opposition politique. Si l'implantation est prévue au Bréau, c'est que le dossier soutenu par l'agence régionale d'hospitalisation prévoit un bâtiment commun à l'hôpital et à la polyclinique. Et donc un terrain beaucoup plus important que l'actuel site de 4 ha. De plus, le projet prévoit un désengorgement du quartier, avec la création d'une nouvelle artère en direction de l'ex-N 6. » Le maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, minimise ce recours. « Il n'est pas suspensif. Mais, de toute façon, la reconstruction sur place est impossible. »
Le Parisien

Presse : Nouveau recours contre le projet de grand hôpital


Nouveau recours contre le projet du grand hôpital
Publié le 19.03.2008

       LA POLÉMIQUE est relancée. Le projet du grand hôpital de Fontainebleau, qui doit s'implanter sur un ancien terrain militaire dans le quartier du Bréau, est de nouveau au coeur des querelles. La communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui gère ce dossier, vient de recevoir un recours hostile.

Le dossier a été déposé au tribunal administratif de Melun par trois personnes, dont le président du comité de défense d'Avon, Philippe-Thomas Derevoge. Ce recours vise la délibération du 19 décembre dernier de la communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui autorise son président, Jean-Pierre Le Poulain (UMP), à acheter à l'Etat les 10,4 ha de terrain pour construire le nouvel hôpital. Un projet qui doit normalement être approuvé par le ministère de la Santé à la mi-avril et dont le coût est estimé à 151 M €

Deux études qui n'auraient pas été réalisées

L'opposition à ce projet n'est pas nouvelle. C'est le cinquième recours déposé depuis 2005. Au départ, les protestataires s'appuyaient sur un ancien décret du président Sadi Carnot, qui imposait que les terrains militaires pris au domaine forestier lui soit rendu. Mais aucun jugement n'a confirmé ce décret. A présent, les critiques se font plus précises.

« Le projet de reconstruction de l'hôpital aurait nécessité deux études qui n'ont pas été réalisées, explique Philippe-Thomas Derevoge. D'abord, savoir s'il était possible de le reconstruire sur l'actuel emplacement du centre hospitalier. Si c'est vraiment impossible, il faut lancer une étude d'impact sur le projet prévu au Bréau. On prévoit pour ce nouvel hôpital un parking de 1 000 places, tout cela à proximité des jardins du château et du quartier classé des Héronnières. Cela va défigurer le quartier et avoir des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur l'image touristique de la ville. »

Ce recours met en colère Jean-Pierre Le Poulain, président de la communauté de communes. « C'est une opposition politique. Si l'implantation est prévue au Bréau, c'est que le dossier soutenu par l'agence régionale d'hospitalisation prévoit un bâtiment commun à l'hôpital et à la polyclinique. Et donc un terrain beaucoup plus important que l'actuel site de 4 ha. De plus, le projet prévoit un désengorgement du quartier, avec la création d'une nouvelle artère en direction de l'ex-N 6. » Le maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, minimise ce recours. « Il n'est pas suspensif. Mais, de toute façon, la reconstruction sur place est impossible. »
Le Parisien

15 février 2008

Observations sur le projet de station d'épuration du 15 février 2008

Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L141-1 Code de l'environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon


OBSERVATIONS DU CDAS d'AVON
SUR LE PROJET DE STATION D’ ÉPURATION
 soumis à enquête publique du 17 janvier au 16 février 2008

Sur l’absence de solutions alternatives :
Le décret n° 93-245du 25 février 1973 et sa circulaire d’application n° 93-73 du 27 septembre 1973 font obligation au maître d’ouvrage, dans les enquêtes publiques, de « mettre en évidence plusieurs options ou partis de réalisation et d’exploitation de son projet. Selon les cas, ces options concerneront différentes possibilités d’implantation  du projet, (…), le recours à des procédés différents ». Sinon, il doit justifier l’absence de variantes.
Or, qu’il s’agisse de l’implantation ou du choix de la technique, tout est présenté comme allant de soi et ne souffrant aucune discussion.

Sur l’implantation choisie :
L’implantation choisie, en amont de la station actuelle, pose plusieurs problèmes :
-  zone inconstructible selon le PPRI,
-  ne respecte pas la distance de 50 mètres d’un massif boisé de plus de 100 ha,
-  site protégé : l’ABF a-t-il donné son accord ?
-  et, du point de vue écoulement des crues, rétrécissement du lit du fleuve, d’où, comme conséquence, le renvoi du courant principal vers la rive droite.
D’après un ingénieur des Mines que nous avons consulté, le creusement, à l’emplacement de la station actuelle d’un « trou » de 8 500 m3 n’aura aucun impact favorable : cela correspond à 8 secondes de débit de crues. Le « trou » sera rempli en quelques minutes et ensuite n’aura plus d’utilité.
Ajoutons que cet arasement se situe à l’emplacement qui avait été promis aux associations (mais l’éventualité d’une base nautique ne figurerait pas au cahier des charges ! ) pour y reloger les installations nécessaires à leurs activités nautiques. Les prochaines installations devront-elles être sur pilotis, et à quel niveau ?

Sur la technique choisie :
Notre association n’a pas les moyens de juger. Mais il aurait été bon que le document nous dise si cette technique peut évoluer vers l’élimination des produits pharmaceutiques présents dans les eaux usées et comment, lorsque cela deviendra obligatoire, dans quelques années.

Sur les coûts :
S’agissant d’une technique nouvelle, tous ceux qui ont travaillé dans l’industrie savent qu’il y a une phase d’ « essuyage des plâtres ». Quelle garantie la CCFA a-t-elle de ne pas répéter l’affaire de la géothermie de Fontainebleau ?
Notre association, de toute façon, ne peut qu’être hostile au transport de 8 500 m3 de gravats par camions dans un secteur où la sécurité est déjà limite. Nous privilégions une évacuation par barges.
Sur le coût d’exploitation, on sait que ce sera plus cher (de 20 à 100 %) que les solutions traditionnelles.
Il aurait été bon que le dossier offre un comparatif de ces coûts.

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Avon, le 15 février 2008
Pour le bureau du CDAS d’Avon,