27 novembre 2006

Droit de réponse du 27 novembre 2006

Droits de réponse de Philippe Thomas-Derevoge, président du CDAS d’Avon, à l’article de la République du 27 novembre 2006 et aux commentaires de Monsieur Le Poulain.

Au sujet du compte rendu de la réunion sur l’axe Leclerc-Roosevelt-de Gaulle :
J’ai été surpris de lire, dans votre article, des souhaits ou des paroles qui me sont attribués et qui ne correspondent ni à mes idées, ni aux propos que j’ai tenus.
Mon intention n’a jamais été de débattre en public avec Monsieur Le Poulain. Le CDAS l’a invité par courtoisie, comme il l’a fait pour le Maire de Fontainebleau. Ce dernier s’est excusé, poliment. Quant au maire d’Avon, nous savions qu’il se déroberait : enfermé dans ses convictions et refusant toute forme de débat, il ne répond même pas aux courriers qui lui sont adressés. Mon intention était de dialoguer avec le public, sur le thème du futur Plan Local de Déplacements. Elle était de lui soumettre différents projets. Cet échange a bien eu lieu, avec 48 personnes présentes (et non pas 35, comme vous l’écrivez) : les questions ont été plus nombreuses et plus riches qu’à l’ordinaire. Nous remercions leurs auteurs ainsi que les 36 personnes qui ont signé un texte de soutien à nos positions. Votre titre « le débat tourne court » et  le terme de « monologue », pour désigner l’exposé du contenu du Plan Local de Déplacements, ne traduisent en aucune façon la réalité de cette réunion.
Contrairement à vos affirmations je n’ai jamais prétendu rechercher la polémique. L’amélioration de la sécurité des piétons, des personnes à mobilité réduite, des cyclistes, qui est le principal objet de notre action, ne doit pas être polémique mais, tout au contraire, elle doit être consensuelle, dans un contexte politique où la raison domine les débats.
Enfin nous n’avons pas été déçus de la participation des Avonnais et des Bellifontains puisqu’il ne restait plus une chaise vide.
Au sujet de la réaction de Jean-Pierre Le Poulain :
Le CDAS d’Avon ne représente aucun parti politique. Ses adhérents, y compris ses dirigeants, son libres de leurs choix politiques. Son Conseil d’Administration réunit des membres de différentes sensibilités. Ils font équipe en toute amitié pour soutenir des convictions et des engagements qui sont indépendants de tout esprit partisan, au sens politique du terme.
Il faudrait être sectaire ou mal informé pour prétendre que le CDAS d’Avon est nécessairement « une courroie de transmission » du PS, simplement parce qu’il compte des membres de ce parti dans son organisation.
Il faudrait être un homme de droite indifférent aux thèmes de la sécurité des piétons et cyclistes, de la protection de la nature et du patrimoine, ceux que le CDAS d’Avon a pour mission de défendre, pour prétendre que ces préoccupations sont  l’apanage de la gauche.
Ces raisonnements sont pourtant ceux de Jean-Pierre Le Poulain, le Maire d’Avon. Pourquoi les tient-il, s’il n’est ni sectaire, ni mal informé, ni indifférent aux vraies questions de notre temps? C’est bien sûr pour diviser et mieux régner. En collant une étiquette PS sur le dos du CDAS, il sait qu’il le prive d’une partie de son auditoire, qu’il affaiblit ses positions. C’est de toute évidence le but recherché. Ce recours à des contre-vérités est-il bien loyal? Ceux qui soutiennent le CDAS, et leur nombre mérite qu’ils soient écoutés, le déplorent, quelle que soit leur appartenance politique.
Quant au projet de Plan Local de Déplacements, il est inexact de dire qu’il a déjà fait l’objet de débats publics. Le document n’existe que depuis cet été et, avant l’article de la République du 20 et la réunion du CDAS le 22 novembre, les habitants en ignoraient le contenu.
Enfin il faut mettre un terme à une argumentation malveillante : notre recours de 1999, contre un POS que nous  jugeons toujours irrespectueux de notre cadre de vie, a effectivement été rejeté. Mais le Tribunal Administratif nous a donné raison, contre Jean-Pierre Le Poulain, dans des circonstances plus récentes, à propos du POS et des terrains militaires. Celui qui invoque ses victoires doit aussi savoir admettre ses échecs. C’est une qualité qui s’appelle le « fair-play ».
Philippe Thomas-Derevoge
Président du CDAS d’Avon

Le débat sur l'axe économique tourne court


21 novembre 2006

AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT

Réunion publique avec les élus, MDLV, mercredi 20H30