23 janvier 2025
16 février 2023
Conseil municipal du 15 février 2023 : retour sur le vote concernant le projet de bétonnage rue de la gare
L'ordre du jour de ce Conseil comportait en effet en son point 8 une délibération permettant de lancer le projet de bétonnage rue de la gare (ci-contre : photo du site envisagé derrière la maison), délibération intitulée Délégation de l'exercice du droit de préemption à l'Etablissement Public Foncier d'Ile-de-France (EPFIF) sur le périmètre opérationnel identifié dans la convention foncière avec la commune d'Avon.
Sans surprise, la délibération soumise au Conseil municipal a été largement approuvée. Huit conseillers municipaux ont toutefois voté contre.
Les débats animés entre l'opposition d'un côté, Mme le Maire et la première Adjointe de l'autre, auront permis au public de comprendre que le programme rue de la gare s'inscrit dans une logique de densification du coeur de ville.
Mme le Maire a d'ailleurs revendiqué en séance cette urbanisation sur le quartier de la gare qui impactera durablement les Avonnais.
Au moins les choses sont claires.
15 février 2023
Communiqué de presse commun du 14 février 2023 / Bétonnage à la gare et dans l'agglomération : les ONG appellent à la responsabilité
Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon Association déclarée 27 avril 1976 JO 9 mai 1976 Association agréée Code Urbanisme article L. 132-12 - Arrêté préfectoral 2017/CS/38 du 2 mai 2017 Site : avon-cdas.blogspot.com Courriel : cdas-avon@orange.fr Maison dans la Vallée, case 18 27, rue du Vieux Ru - 77210 Avon | Fontainebleau Patrimoine Association loi 1901 n° 9741 déclarée au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454 Site : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr Courriel : echosbleau@gmail.com 24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau |
Communiqué de presse commun du 14 février 2023
Bétonnage à la gare et dans l'agglomération : les ONG appellent à la responsabilité
Le CDAS d’Avon et Fontainebleau Patrimoine appellent solennellement le public et les élus à demander l'abandon des opérations de bétonnage à la gare, sur l'axe majeur de l’agglomération, et au-delà de la politique d'urbanisme actuelle, qui, à part pour les promoteurs, ne présente guère d’avantages.
Après l'îlot Ouest de la zone d’aménagement concertée (ZAC) de la Gare (6 600 m² auxquels il faut ajouter 21 800 m2 dont 260 logements pour l’îlot Est), la commune s’apprête à contracter le 15 février 2023 avec l’Etablissement public foncier d'Ile de France (EPFIF) pour un programme de 6 350 m2 initialement, rue de la gare – programme modifié en catastrophe pour être moins précis – ainsi que pour la recherche de terrains Avenue Dorion aux Fougères.
· De graves inconvénients, des arguments discutables
L'augmentation de population impliquera un surcroît de trafic, avec une ligne R saturée, des services publics insuffisants, des ressources énergétiques et en eau sous tension. Le Maire l'a d’ailleurs reconnu publiquement en s’opposant à des projets (Bellefontaine, logements étudiants près du CNSD). L'artificialisation des espaces libres a des effets négatifs en termes climatiques (îlots de chaleur), sans parler des esthétiques inadaptées pour une agglomération d'art et d'histoire. Démolir les logements de la rue de la gare pour cause d’indécence ne tient pas, car la commune peut les faire mettre en conformité, si avéré. La commune et l'EPFIF, prétextant la présence de quelques immeubles de grande hauteur dans cette zone, tentent de justifier des constructions aussi hautes. En réalité, le quartier est surtout constitué de maisons avec un ou deux étages et de jardins. Le même argument fallacieux a déjà été utilisé pour la ZAC, la caserne Chataux ou les logements étudiants près du CNSD.
· Objectifs de construction : embarrassée, la mairie tente une manœuvre déloyale
Dans une vidéo du 10 février 2023, le Maire d'Avon fait croire que rien n'est figé : "Je n'ai de totale certitude ni moi ni les élus ni les services sur la programmation définitive". Or, les conventions sont très claires : le programme de la ZAC Ouest prévoit une "surface de plancher prévisionnelle d’environ 6 600 m²" et le projet initial de convention rue de la gare stipule clairement : " le programme comportera environ 6 350 m²". Un chiffre trop précis pour la mairie.
Suite à la communication du CDAS du 06/02/2023 dénonçant ces opérations, le service urbanisme a cru malin, pour sauver la face, de modifier, 3 jours après, les objectifs de la convention de la rue de la gare : désormais ce sera 60 logements, 300 m² de commerce et une résidence étudiante (sans plus de précision). Cette manœuvre a échoué : la suppression de la précision de la surface annoncée ne change en rien la réalité du bétonnage à venir ni son intensité !
· "Concertation" : la mairie en fera une lorsque tout sera décidé
Le Maire dit : "Je ne souhaite pas communiquer publiquement, mais une communication publique et une réunion publique vous sera proposée dès que les choses seront définitives, ça me paraît une question d'honnêteté".
N’aurait-il pas été plus honnête d’organiser une réunion publique avant que les choses ne soient "définitives" ? Autrement dit, il n’y aura pas de vraie concertation. Pour modifier des objectifs déjà arbitrairement fixés, la solution est donc que les Avonnais et les Bellifontains, tous concernés, obtiennent de leurs élus de réviser cette politique de bétonnage qui présente de graves inconvénients, avec une concertation préalable.
· Equilibre économique : il faudra sans doute modifier le règlement d'urbanisme
La commune soutient qu'elle fera moins pire que des promoteurs privés. Or, elle va user de moyens qu'un promoteur n'a pas. Une étude de l'EPFIF démontre en effet que le projet de la rue de la gare ne pourra être équilibré qu'en modifiant le PLU ("Au regard du cadre réglementaire actuel, les limites de hauteur et de densité ne permettent pas de trouver un équilibre financier quelque soit le scénario d’assiette foncière envisagé.", "L’étude montre que le passage d’un cadre réglementaire autorisant un R+2 à un R+4 […] permettrait d’équilibrer l’opération.") ou en ayant au moins recours à la préemption qui est à la seule disposition d'une mairie (sinon l'expropriation).
· Vers 4 000 logements de plus : une responsabilité devant l'Histoire et la population
Fontainebleau n'est hélas pas épargnée par des projets encore plus nombreux (551 logements aux Subsistances, logements nouveaux près de l'hôpital, programme de 675 HLM des foyers de Seine-et-Marne, 165 logements étudiants près du CNSD, entre 800 et 1200 logements aux Héronnières...). Pour l'agglomération, on arriverait ainsi à 4000 logements supplémentaires sans le consentement des habitants, avec des constructions très denses et des architectures déconnectées de l’existant, sans prise en compte des besoins en termes de services publics et de transports.
Les associations estiment qu'il faut un moratoire d'urgence sur les projets immobiliers des deux communes pour remettre à plat publiquement la politique d'urbanisme, revenir à une modération urbaine et à la défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants. Des alternatives existent !
Pièces justificatives
Etude de faisabilité de l'EPFIF
Convention EPFIF-Ville d'Avon soumise au Conseil municipal du 15/02/2023
Première version : Commission municipale du cadre de vie (06/02/2023)
Deuxième version : Conseil municipal (envoi du 09/02/2023)
06 février 2023
01 décembre 2021
23 août 2016
Fermeture du guichet grandes lignes : des réponses
20 juin 2016
Lettre ouverte aux Maires d'Avon et Fontainebleau concernant la fermeture du bureau de vente grandes lignes SNCF (20/6/2016)
23 janvier 2016
Informations sur les travaux ligne R
Nous vous recommandons dans la mesure du possible de limiter vos déplacements ou d’utiliser votre véhicule personnel. Renseignez-vous également sur le co-voiturage avec idvroom.com, Transilien vous rembourse. Des bus de substitution seront mis en place, mais avec des temps de trajets allongés de plus de 50 minutes par rapport au train. Côté infrastructure, pour limiter vos désagréments, nous profiterons de ces interruptions pour renouveler de nombreux aiguillages au niveau des gares de Melun, Moret et Montereau.
De plus, nous réaliserons en fin d’année le remplacement d’un tablier du pont ferroviaire de Souppes : 101 heures de travaux, 4 jours en continu, pendant lesquels aucun train ne circulera entre Nemours et Montargis.
Un service de bus sera mis en place, avec des temps de parcours allongés d’environ 30 minutes.
Enfin, pendant 8 week-ends tout au long de l’année, afin de réaliser des travaux à Maisons-Alfort Alfortville et Combs-la-Ville, tous les trains de la ligne R partent et arrivent à gare de Lyon sur les quais du RER D. Ils desservent les gares entre Villeneuve-Saint-Georges et Melun, ce qui allonge vos temps de parcours
30 octobre 2015
Bulletin 2015-3
15 octobre 2015
Réponse de la SNCF à notre courrier sur l'accessibilité
22 septembre 2015
Lettre du 22 septembre 2015 sur le projet de modernisation de la gare de Fontainebleau-Avon
14 octobre 2008
01 février 2003
09 novembre 2001
Le Parisien du 9 novembre 2001 : La qualité de l'eau inquiète le comité de défense
Sophie Bordier | Publié le 09.11.2001
QUALITÉ DE L'EAU, problèmes de circulation et aménagements de la gare à Avon : autant de sujets jugés litigieux qu'évoquera ce soir à 20 h 30, l'équipe du comité de défense et d'action pour la sauvegarde (Cdas) d'Avon, à l'occasion d'un dîner débat au château de Bellefontaine, route de Samois. A l'origine de ce rendez-vous, Philippe Thomas de Revauges (sic), président du Cdas, qui compte une centaine d'adhérents : « L'eau du robinet à Avon contient de l'atrazine. Un arrêté préfectoral l'a dit et a interdit sa consommation aux nourrissons et aux femmes enceintes, mais la municipalité n'a rien prévu pour résoudre ce problème. De plus, les canalisations de transport sont en plomb Quant à la station d'épuration située au pont de Valvins, elle n'est pas aux normes. Les eaux de ruissellement vont directement dans la Seine » Face à ces problèmes, « aucun programme, aucune échéance », déplore Philippe Thomas de Revauges (sic).
Autre sujet de préoccupation, l'aménagement du parvis de la gare de Fontainebleau-Avon. Selon un document daté de septembre 2000, que le président du CDAS s'est procuré, la pelouse centrale pourrait être remplacée par des pavés autobloquants pour devenir une sorte de « place minérale », la rue de la Petite-Vitesse passerait à double sens et le terrain inoccupé deviendrait un parking supplémentaire. Mais là-dessus, « pas de concertation avec la population », regrette Philippe Thomas de Revauges. Et s'il demande plus de dialogue le premier élu de la commune ? « Je n'ai pas de chance. Quand je veux participer aux petits déjeuners du maire, c'est toujours complet pour moi. » L
e maire, Jean-Pierre le Poulain, calme le jeu. « L'atrazine a disparu, restent les molécules de dégradation. Des travaux sont prévus par la Communauté de communes de Fontainebleau-Avon pour y remédier. Cela dit, le seuil de toxicité fixé par l'Organisation mondiale de la santé s'élève à 2mg/litre, celui atteint à Avon est de 0,4 mg ». Sur la gare, il termine : « Un comité de pôle s'est créé. Le dossier est en cours de négociation, il n'a pas à être public. Il fera plus tard l'objet d'une enquête publique. Mais le syndicat des transports parisiens paie, donc décide ».
Réunion du Cdas chaque premier jeudi du mois à 20 h 15 à la Maison dans la vallée, rue du Vieux-Ru à Avon.
Le Parisien