30 mars 2025
05 mars 2025
Communiqué de presse commun du 5 mars 2025 : la forêt de Fontainebleau menacée : non au déclassement pour un parking relais !
Fontainebleau PatrimoineAssociation loi 1901 n° 9741JORF du 11 décembre 1996 p. 5454Site : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr Courriel : echosbleau@gmail.com
Société de Sauvegarde de la Forêt de Fontainebleau et de la Vallée de la SeineAssociation loi 1901 RNA n° W774005423 JORF du 15 février 2014 p. 749secretariat.SSFFVS@gmail.com foret-de-fontainebleau.blogspot.com
Comité de défense d'action et de sauvegarde d'AvonAssociation loi 1901 déclarée 27 avril 1976JO 9 mai 1976 agréée Code Urbanisme Arrêté préfectoral 2017/CS/38 du 2 mai 2017 cdas-avon@orange.fr http://avon-cdas.blogspot.com
COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUN
LA FORET DE FONTAINEBLEAU MENACEE :
NON AU DECLASSEMENT POUR UN PARKING RELAIS !
Fontainebleau, le 5 mars 2025
Lors du conseil municipal du 10 février 2025 et relatée dans l'édition du 3 mars de la République de Seine et Marne, la mairie de Fontainebleau a évoqué la création d’un parking relais gratuit au Carrefour de la Libération, dans le périmètre de la forêt protégée. Ce projet, envisagé sur un site municipal, s’appuie sur le décret n° 2023-1402 du 29 décembre 2023, qui facilite le déclassement des Forêts de protection sans décret en Conseil d’État, jusqu’à 100 hectares.
La forêt de Fontainebleau, site classé, site Natura 2000, Réserve de Biosphère UNESCO est un joyau écologique essentiel à la biodiversité au patrimoine culturel et au climat, déjà fragilisé par des concessions passées sans retour (golf, stades, Grand Parquet...) et des cessions (Bréau). Les tentations sont fortes pour continuer à grignoter cet espace, il y aura toujours une bonne raison (pseudo intérêt général, absence d'intérêt écologique majeur…).
L’Association Fontainebleau Patrimoine, la Société de Sauvegarde de la Forêt de Fontainebleau et de la Vallée de la Seine et le Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon s’opposent catégoriquement à ce projet. Nous refusons que cette forêt soit une fois de plus sacrifiée pour des intérêts urbains discutables. Ce déclassement, même procéduralement légal, reste écologiquement inacceptable : il accélère l’artificialisation et la fragmentation d’un espace vital pour la biodiversité et crée des précédents fâcheux. Les effets des nouvelles artificialisations (bruit, lumière, atteintes au sol; restriction des trames vertes) s'ajoutent au mitage croissant des espaces naturelles. Nous exigeons l’abandon immédiat de ce projet et un renforcement de la protection de la forêt par le législateur.
Nous dénonçons avec vigueur le double discours de la municipalité sur le patrimoine naturel comme sur le plan culturel. Elle vante la transition écologique et le prestige UNESCO de la forêt et se félicite qu'elle soit labellisée Forêt d’Exception tout en la considérant comme une variable d’ajustement pour un parking. Cet écoblanchiment doit cesser ! Il va trop loin ! La forêt n’est pas un terrain vague à bétonner, mais un patrimoine à préserver pour les générations futures. Nous appelons les citoyens et décideurs à se mobiliser contre cette aberration.
02 mars 2025
Bulletin 2025-2 / Spécial Enquête publique
AVIS IMPORTANT CONCERNANT L’ENQUÊTE PUBLIQUE
Permanences de la commission d'enquête dans notre secteur :
Trois rendez vous sont prévus, à ne pas rater !
Avon : Mercredi 19 mars (14h-17h)
Fontainebleau : Samedi 22 mars (9h-12h) et Lundi 31 mars (14h30-17h30)
Modalités de Participation :
Seules les observations et propositions reçues pendant le délai de l'enquête, soit du lundi 3 mars 2025 à 9h au vendredi 4 avril 2025 à 17h30 au plus tard, y compris par voie électronique et courrier postal, seront prises en considération.
Pendant toute la durée de l'enquête, le
public pourra consigner ses observations, propositions et
contre-propositions en langue française sur le registre papier ouvert à
cet effet, à feuillets non mobiles cotés et paraphés par la commission
d'enquête, qui sera tenu à la disposition du public au siège de la
Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau ainsi que dans les
mairies des communes où auront lieu les permanences des commissaires
enquêteurs pendant la durée de l'enquête aux jours et heures habituels
d'ouverture de ces lieux
- par courrier postal à l'attention de la
Présidente de la Commission d'Enquête au siège de l'enquête publique :
80 route de Valvins CS 08393 à Samois-sur-Seine (77309)
- par courriel à t'adresse suivante : enquete-publique-plui-capf@mail.registre-numerique.fr
- en ligne sur le registre numérique de la page de l'enquête publique : https://www.registre-numerique.fr/enquete-publique-plui-capf
Les pièces-jointes ne devront pas dépasser 5 mégaoctets.
29 janvier 2025
Communiqué de presse : le CDAS d'Avon attaque le permis de l’îlot ouest et répond fermement au maire sur le déficit de la ZAC
Communiqué de presse :
le CDAS d'Avon attaque le permis de l’îlot ouest et répond fermement au maire sur le déficit de la ZAC
Ce 22 janvier 2025, le tribunal administratif a été saisi par le CDAS et des riverains en ce qui concerne le permis de construire de 45 logements et d'un hôtel de 90 chambres sur l'îlot Ouest de la ZAC de la gare. En effet, dans un courrier très sec daté du 14 janvier et reçu le 22 janvier par l’avocat du CDAS et des riverains concernés, la Ville d’Avon a rejeté le recours gracieux formulé, sans apporter le moindre élément de réponse sur le fond du dossier (densité, esthétique, impact pour le quartier et la ville). Force est de constater que le dialogue annoncé par la mairie n'a pas été suivi d'effet.
C'est dans la presse que la Mairie semble désormais vouloir se battre en prenant à témoin l'opinion : en cas d’échec de ce projet, la commune risquerait de perdre 980 000 €, somme qu’elle serait contrainte de payer à l’aménageur. Elle menace de fermer des services ou d'augmenter des impôts si le projet devait ne pas voir le jour. Mais la Mairie n’est-elle pas victime de sa propre imprudence ?
Le CDAS remet les pendules à l'heure en rappelant que cette situation était parfaitement évitable, qu'il n'a cessé de le dire à la commune et de l'écrire dans la presse. Il est donc inutile de culpabiliser les requérants pour se dédouaner des décisions néfastes prises
Îlot Ouest : un permis de construire inacceptable
Le CDAS rappelle que le permis est inacceptable en l’état, qu’aucune concertation sur le programme, la densité ou l'esthétique n'a réellement eu lieu, que ce soit avec les associations ou le public. Une telle concertation aurait-elle permis d’éviter un recours contre le permis ? Pas nécessairement, mais cela aurait au moins permis d’engager un dialogue pour tenter de trouver une solution. D’autant plus que les griefs formulés par l’association étaient en partie évitables.
Le projet de construction s'intègre mal dans le quartier, avec des façades sans aucun lien esthétique avec l'environnement existant. Aucune mesure n'est prise pour réduire les nuisances sur le voisinage (perte d’ensoleillement, accroissement des difficultés de circulation, impact visuel). Le projet prévoit la fermeture de la place de la Gare, allant ainsi complètement à l’encontre des recommandations du rapport sur le site patrimonial remarquable, et réduit drastiquement le nombre de places de stationnement pour les riverains et les usagers de la gare. Alors que les abords de la gare sont déjà congestionnés aux heures de pointe, c’est désormais tout un quartier qui risque la thrombose.
Encore plus de logements qu’à l’origine… et des pertes !
Afin de comprendre la situation actuelle, revenons sur les grandes étapes clés du projet.
2010 : Jean-Pierre Le Poulain, maire d’Avon à cette époque, et sa majorité adoptent un programme comportant 25 300 m² de surface de plancher, avec 292 logements répartis entre l'îlot Est (235 logements) et l’îlot Ouest (57 logements), des commerces (3 000 m2) et un hôtel (1 800 m2).
2014 : Le maire sortant est battu par Marie-Charlotte Nouhaud qui s’engage à réduire le nombre de logements (certains diront même que c'est pour cela qu'elle avait été élue). En apparence, elle baisse la surface globale du projet à 21 800m², mais n’indique pas les objectifs de l’îlot Ouest, ce qui est trompeur. En 2017, elle signera un permis pour l’îlot Est de 16 091 m2 avec 258 logements dépassant pour ce secteur le projet initial en nombre de logements. A ce stade, l’opération est déficitaire et la commune doit verser 465 000 € de participation alors qu’une ZAC a pour but d’utiliser les bénéfices pour financer les ouvrages publics comme l'accès PMR à la rue des Yèbles, accès qui se révélera être un véritable fiasco dénoncé par tous.
2024 : la commune repasse le programme total à 23 017 m² (commerce et hôtel compris) en ajoutant à l’îlot Est (achevé), le permis de l’îlot Ouest de 6 917 m2 et la construction de 45 logements en échange d'une participation du promoteur. Soit un total de 303 logements désormais :la promesse de réduction est donc démentie par les faits !
2014 : il était encore temps de mettre un terme à la concession pour préserver le quartier et les finances de la Ville
Le CDAS n'a cessé de demander l'abandon de la concession d'aménagement de la ZAC de la Gare. En 2014, à l'arrivée de Madame Nouhaud aux affaires, le déficit opérationnel (courant à fin 2013) était déjà de 485 406 € composé de 194 195 € d'études récupérables et d'une rémunération d'Aménagement 77 de 244 835 € (50 % du déficit). A ce moment, rien n'était vraiment encore engagé : repartir sur des bases saines était alors tout à fait possible en réutilisant les études.
Le président du CDAS de l'époque, juriste en droit immobilier, notait qu'il était inutile d'avoir un aménageur coûteux et de payer des infrastructures qu'un promoteur pouvait réaliser. La bonne solution était de fixer des règles d'urbanisme précises en matière d’esthétique et de programmation et de laisser l'initiative privée acheter directement les terrains et réaliser les infrastructures et les constructions dans ce cadre. Inutile de jouer les apprentis sorciers en prenant un risque financier.
La mairie d'Avon prétend que, sans la ZAC, elle aurait perdu l'initiative urbanistique et donc la maîtrise de l’esthétique et des choix programmatiques, ce qui est douteux puisqu’elle décide des permis et influe sur le plan local d’urbanisme qui peut imposer ses choix. Sur le plan de l’esthétique, elle a validé par le passé des projets plus que discutables, sans réel lien avec les constructions environnantes. Mais surtout, la mairie oublie opportunément de rappeler que c’est bien elle qui a fait modifier le plan local d'urbanisme en 2016 pour bétonner davantage en rendant possible un projet qui n’aurait pas pu voir le jour sous cette forme sinon.
La prophétie du CDAS sur la catastrophe annoncée
Ce n'est pas faute pour le Comité d'avoir tenté de ramener les pouvoirs publics à la raison. En mai 2015, dans un communiqué, le président du CDAS avait, à nouveau, solennellement averti la commune des risques qu'elle prenait : "le projet reste globalement inacceptable en termes de densité. Le Comité constate surtout que la Mairie a maintenu un montage financier de la ZAC tout à fait défectueux. Ainsi côté dépenses, on doit compter l'achat du terrain, le coût des études et des prestations de l'aménageur, le coût des constructions et des biens affectés à un service public, les jardins, et, côté recettes, la commercialisation des nouvelles constructions, par laquelle on atteint l'équilibre économique. Bref, le bétonnage paye les dépenses. L'Etat (propriétaire avec RFF) peut faire pression en faisant varier le prix du terrain. Ce processus est dangereux, car si la Ville ne veut rien payer, elle sera obligée de construire massivement, au péril de la qualité de vie des habitants de l'agglomération. Avec le contrat avec Aménagement 77, la Ville s'est enferrée et chaque année la facture gonfle, poussant encore à sur-densifier le site".
Compte tenu des choix fait dès le départ, il fallait s'attendre à ce que la situation financière dérape, obligeant sans cesse à revoir à la hausse les objectifs de densification pour tenter de minimiser les pertes. Une densification à outrance qui aura entraîné une vive réaction des riverains/déclenché une véritable levée de boucliers avec le dépôt d’un recours en contentieux contre le projet de construction de l’îlot Ouest.
Les mauvais comptes feront-ils les bons procès ?
Les derniers comptes approuvés par le conseil municipal fin 2024 font état d'un déficit de 445 015 € et non de près d’un million comme l’affirme Madame Nouhaud. Ce déficit anormal s'explique par les mauvais choix de la commune, conseillée par Aménagement 77. Il n'est pas inintéressant de noter qu’Aménagement 77 a touché pas moins de 917 659 € de rémunération entre 2010 et 2023, soit 13 % des charges opérationnelles. Des conseils contestables qui finissent par coûter très cher au contribuable !
Il y a d’abord, sous la pression de l'Etat et de la SNCF, une dérive du prix d'acquisition des terrains : évalués initialement à 2,7 M€, ils sont finalement cédés pour 3,6 M€, soit 33 % plus cher. Ensuite, le fait que les infrastructures sont prises en charge par la concession au lieu d’être laissées à la charge des promoteurs ce qui pèse lourdement sur le résultat (2 M€ pour les travaux préparatoires, les voiries et réseaux, les honoraires, soit 30 % des charges !).
Or, cette situation était évitable. Si le CDAS avait été entendu, la mairie aurait mis fin à la concession, conservé les études utiles, modifié le Plan local d’urbanisme pour encadrer très précisément les constructions (sachant qu’il est possible d’aller très loin dans le détail si réelle volonté politique il y a), laisser au secteur privé le soin des opérations de viabilisation et de construction avec un contrôle précis de l’esthétique au moment d’examiner le permis de construire. Tout risque financier et urbanistique eût été écarté.
Cette fuite en avant a conduit à densifier massivement le quartier sur sa partie Est avec des bâtiments à l’esthétique plus que discutable. Désormais, la commune menace le contribuable de devoir payer les pots cassés alors qu’elle n’a ni su se contrôler, ni voulu écouter les conseils raisonnables de spécialistes, tout en payant un aménageur pousse-au-béton !
Afin de sortir de cette impasse, la commune ne devrait-elle pas prendre un avocat et attaquer son aménageur pour insuffisance de conseil ? A défaut, le risque est grand que les Avonnais refusent d’assumer les erreurs de gestion commises par une municipalité qui n’a pas voulu voir le mur dans lequel elle fonce depuis des années.
23 janvier 2025
16 novembre 2024
29 octobre 2024
Communiqué du 29/10/2024 : Résidence étudiante de la rue des Archives à Fontainebleau : le Tribunal administratif de Melun rejette la demande de référé-suspension
par des riverains, la Ville d’Avon et le CDAS d’Avon pour suspendre les travaux de construction de
la résidence sociale étudiante de 168 chambres sur le terrain de l’ancienne maison forestière
d’Avon à Fontainebleau.
Dans leur requête pour demander la suspension des travaux, les requérants avaient mis en exergue
les nombreuses insuffisances du projet (absence d’étude concluant à la nécessité de logements
étudiants à Fontainebleau, résidence non intégrée au tissu urbain et au réseau d’enseignement
supérieur de la ville, abattage d’une partie de la haie protégée sans justification, non-respect des
règles d’alignement et de retrait du plan local d’urbanisme, etc.) dans leur requête pour demander
la suspension des travaux.
Le juge des référés a considéré qu’il n’existait pas d’urgence à suspendre l’exécution des travaux
puisqu’il existerait un intérêt public à l’exécution du permis de construire et ne s’est pas prononcé
sur le fond de la requête déposée par les requérants. Pour justifier sa décision, il a essentiellement
pris en considération l’objectif fixé dans le programme local de l’habitat (PLH) par la Communauté
d’agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF), à savoir « proposer une offre adaptée à la
spécificité des jeunes et des étudiants », dans la mesure où il est prévu que le Coeur urbain de
l’agglomération accueille plus de 5 285 étudiants à l’horizon 2025 pour lesquels seules 2000 places
sont disponibles dans les résidences étudiantes existantes.
Rappelons que ce PLH, définitivement adopté le 28 mars 2024, fait l’objet d’un recours auprès de
ce même Tribunal administratif de Melun par la Fédération des Associations de Protection de la
Seine du Sud Seine et Marnais dont le CDAS d’Avon est membre. Il n’aura donc pas fallu attendre
bien longtemps avant que le PLH ne produise ses premiers effets sur Fontainebleau en justifiant la
bétonnisation d’un espace vert de 2 700 m2 au profit d’intérêts privés.
Et ce n’est qu’un début. Les arguments avancés par le juge des référés pour débouter les
requérants ont en effet de quoi faire frémir : l’offre de logements étudiants étant jugée largement
insuffisante pour accueillir les 5 285 étudiants attendus en 2025 dans le Coeur urbain de
l’agglomération, il faut s’attendre désormais – outre les 168 chambres de la rue des Archives – à
ce que la Ville de Fontainebleau délivre de nouveaux permis de construire pour des centaines de
logements étudiants supplémentaires ! A n’en pas douter, les élus trouveront avec le PLH un
moyen bien commode pour justifier tous leurs excès en matière de bétonnisation.
Si le référé-suspension a été rejeté, le permis de construire de la résidence étudiante fait toujours
l’objet d’un recours en contentieux auprès du Tribunal administratif de Melun. Le CDAS d’Avon est
désormais dans l’attente d’une date d’audience.
Le Comité reste convaincu qu’un tel projet de construction n’aurait jamais dû voir le jour dans un
quartier essentiellement pavillonnaire comme celui du Rocher d’Avon. Sans aucun parti pris
politique, le CDAS d’Avon rappelle son attachement à la préservation du cadre de vie des habitants
de l’agglomération.
21 septembre 2024
29 août 2024
28 août 2024
Lettre du 28/08/24 sur les Actions envisagées par la CAPF pour réduire le risque d’inondation au pied de la rue du Viaduc à Avon
Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon
Association du 27 avril 1976 JO 9 mai 1976
et agréée Code Urbanisme art. L. 132-12 Arrêté préfectoral. l 2017/CS/38 du 2 mai 2017
Site web : avon-cdas.blogspot.com, Courriel : cdas-avon@orange.fr
Maison dans la Vallée, Case 18; 27, rue du Vieux Ru - 77210 Avo
Communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau - CAPF
Monsieur Pascal GOUHOURY
44 rue du Château
77300 FONTAINEBLEAU
Avon, le 28 août 2024
Objet : Actions envisagées par la CAPF pour réduire le risque d’inondation au pied de la rue du Viaduc à Avon
Par lettre recommandée avec accusé de réception
Monsieur le Président,
Le 1er août dernier, plusieurs villes et villages de Seine-et-Marne ont été frappés par des inondations consécutives aux violents orages qui se sont abattus sur le sud du département. A proximité du Pays de Fontainebleau, des villes comme Champagne-sur-Seine ou Montigny-sur-Loing ont été touchées. Dans certaines rues, les habitants se sont retrouvés avec de l’eau jusqu’aux genoux.
Si Avon a été relativement épargnée à l’occasion du passage de la cellule orageuse, force est de constater que le bas de la rue du Viaduc a fait l’objet d’un début d’inondation. Afin de vous prouver la véracité des faits que j’annonce, vous trouverez en pièce jointe deux photos qui ont été prises ce jour-là par un riverain : vous pouvez constater que l’homme présent sur ces photos devant la boulangerie Saint Fiacre a de l’eau jusqu’aux chevilles. Comme vous vous en doutez, l’eau a pénétré au rez-de-chaussée de la boulangerie.
Le CDAS d’Avon que je préside est fort préoccupé par le fait que le réseau d’assainissement ne soit pas en mesure d’évacuer les eaux pluviales à cet endroit en cas de violents orages. Car ce début d’inondation a été provoqué par la conjonction de deux facteurs : les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville d’une part et le phénomène de ruissellement de ces eaux depuis la rue du Viaduc d’autre part. Or, de tels orages ne peuvent que se multiplier à l’avenir compte tenu du changement climatique. Les riverains vivent donc avec une véritable épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Comme vous le savez, la mairie d’Avon porte actuellement un projet d’aménagement de l’îlot Ouest de la zone d’aménagement concerté des Yèbles au niveau de la gare. Si ce projet se concrétise, l’artificialisation des sols qui va en découler ne pourra qu’accroître le risque d’inondation pour les habitants du bas de la rue du Viaduc. Mon association souhaiterait donc que vous portiez à sa connaissance les mesures que la Communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau compte prendre pour réduire drastiquement à l’avenir ce risque d’inondation, aménagement de l’îlot Ouest ou non.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations distinguées.
Le Président,
Sébastien LABORDE
Copie : Madame Marie-Charlotte NOUHAUD, 2ème Vice-Présidente en charge de l’environnement