26 août 2021
Bulletin 2021-4
19 août 2021
Enquête publique préalable au classement du site patrimonial remarquable de Fontainebleau-Avon du 21/9/2021 au 22/10/2021
Enquête publique préalable au classement du site patrimonial remarquable de Fontainebleau-Avon.
L’enquête publique préalable au classement du site patrimonial remarquable de Fontainebleau-Avon se tiendra du mardi 21 septembre 2021 à 9 heures au vendredi 22 octobre 2021 à 17 heures inclus.
Cette étape importante du projet vise à recueillir les observations du public.
Vous avez la possibilité de consulter en ligne le dossier d'enquête et de déposer votre observation sur ce projet.
https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/EP21236/Accueil.awp
Pour cette enquête publique, M. Daniel TRICOIRE a été désigné commissaire enquêteur.
Le commissaire enquêteur recevra le public dans les lieux ci-dessous, aux dates et heures suivantes :
Permanences présentielles
AVON - 77210 (MAIRIE) - RUE DU VIADUC (sic)
Mercredi 29 Septembre 2021
09h00 à 12h00
Samedi 16 Octobre 2021
09h00 à 12h00
FONTAINEBLEAU - 77300 (MAIRIE) - 40 RUE GRANDE
Mardi 21 Septembre 2021
09h00 à 12h00
Samedi 09 Octobre 2021
09h00 à 12h00
Vendredi 22 Octobre 2021
14h00 à 17h00
Lettre du 19 août 2021 sur travaux d'aménagement de voiries du Haut d'Avon, du Rocher et allée du Rocher
COMITÉ DE DÉFENSE D'ACTION ET DE
SAUVEGARDE D'AVON Association déclarée 27 avril 1976 JO 9 mai 1976 Association agréée Code Urbanisme article L. 132-12 - Arrêté
préfectoral 2017/CS/38 du 2 mai 2017 Site
: avon-cdas.blogspot.com Courriel :
cdas-avon@orange.fr Maison dans la Vallée, case 18 ; 27, rue du Vieux Ru - 77210 Avon |
Avon le 19/08/2021 |
Mairie
d'Avon
8
Rue Père Maurice
77210 Avon
Objet
: Maîtrise
d'œuvre pour les travaux d'aménagement des voiries : -
du Haut d'Avon, - du Rocher (section entre la rue Gambetta et l'allée du
Rocher), - allée du Rocher
Madame le Maire,
Je vous prie de recevoir les observations du CDAS
d'Avon concernant l'aménagement envisagé des voiries : - du Haut d'Avon, - du
Rocher (section entre la rue Gambetta et l'allée du Rocher), - allée du Rocher.
Le CDAS selon ses statuts agira pour "Développer les circulations
douces, les transports en commun, pour limiter les effets de la circulation
automobile".
Rappel du projet
Ce projet fait suite à la délibération du Conseil
Municipal du 13 décembre 2018 approuvant une convention d'utilisation de la
route militaire permettant de relier la rue du Haut d'Avon à la route militaire
cadastrée AV46. Cette convention a entraîné la réorganisation de la circulation
dans le quartier qui s'est cumulée avec la suppression partielle de l'accès à
la RD 606 (suppression des entrées venant de l'Obélisque et sortie en direction
de Montereau).
Le
projet consiste en un aménagement de voirie "paysager", comprenant
les contraintes suivantes :
-
une voie de 3 mètres minimum limitée à 30 km.h-1
-
la mise en place d'un double sens cyclable
-
la mise aux normes PMR des trottoirs (1,40 m pour au moins un trottoir)
-
une bande de stationnement de 2 mètres minimum, là où les variantes le
prévoient.
Le
coût prévisionnel indiqué est pour l'offre de base de :
Aménagement
de voirie 1.700.00,00 €
Aménagement
paysager 100.000,00 €
En
ce qui concerne les variantes, elle consiste :
-
soit en la suppression du stationnement Rue du Haut d'Avon, Allée du Rocher
-
soit en la création d'un parc Rue du Haut d'Avon
-
soit en l'optimisation du stationnement rue du Rocher
-
soit en la composition de ces options entre elles.
On
en déduit la synthèse suivante pour ce qui est du nombre de places de
stationnement :
|
Etat initial |
Variante minimale |
Variante maximale avec parc de stationnement Rue du Haut d'Avon de 10 places |
Rue
du Haut d'Avon |
20 |
0 |
30 |
Allée
du Rocher |
10 |
0 |
0 |
Rue
du Rocher |
19 |
26 |
26 |
Total |
49 |
26 |
56 |
Sur les
aménagements cyclables
Le projet tend au réaménagement de voiries
existantes avec la création de doubles sens cyclables.
L'article L228-2 du code de l'environnement précise
:
"A
l'occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à
l'exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des
itinéraires cyclables pourvus d'aménagements prenant la forme de pistes, de
bandes cyclables, de voies vertes, de zones de rencontre ou, pour les chaussées
à sens unique à une seule file, de marquages au sol, en fonction des besoins et
contraintes de la circulation. ".
L'article R. 412-28-1 du code de la route prévoit :
"Lorsque la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 30 km/
h, les chaussées sont à double sens pour les conducteurs d'engins de
déplacement personnel motorisés et les cyclistes sauf décision contraire de
l'autorité investie du pouvoir de police.".
Le CDAS n'a évidemment aucune objection au
principe, cependant sa doctrine ne varietur (cf. son avis sur PLD)
consiste à privilégier la sécurité et le confort des cyclistes sur les
conceptions in abstracto et invite la commune le cas échéant à vérifier in
concreto la compatibilité d'aménagement cyclable en cas d'étroitesse de la
voie et à adopter les mesures de police en conséquence tant à l'égard des
cyclistes que des conducteurs d'engins de déplacement personnel motorisés.
Pour ce qui est des bandes à aménager le CDAS
estime qu'il convient qu'elles soient le plus linéaire possible et éviter les
chicanes que les communes ont trop souvent la tendance à disposer pour ralentir
la circulation automobile et qui gênent plutôt les cycles (la rue Saint Merry à
Fontainebleau en est l'exemple le plus critiquable). Le CDAS n'est nullement
favorable aux zones de rencontre dans ce type de quartier.
Sur l'évolution
du stationnement
Il nous apparaît que les places existantes sont de
49 places sur voirie et le projet communal oscille de 26 à 56 places.
Dans un document du 27 juin 2021, la Vie à vélo
fait les analyses suivantes :
-
le besoin en stationnement de la rue du rocher d'Avon (l'analyse ne porte que
sur cette voie) serait de 20 ménages dont certains avec cours et garages, il
n'y aurait donc un besoin que de 10 places
-
il en tire la conclusion suivante, un peu stigmatisante :
"
A moyen long terme le taux de motorisation devrait baisser « naturellement »
: vieillissement, moindre motorisation des nouvelles générations, et
politiquement pour réduire les impacts sur l’environnement, la santé, la
mobilité, l’espace public etc.
Les
quelques ménages ayant fait le choix d’une forte motorisation / dépendance
automobile et d’un logement sans emplacement devraient chercher un logement /
quartier / commune plus adapté plutôt que de réclamer l’assistanat de la part
de la collectivité et des autres contribuables. A défaut accepter de marcher 5’
jusqu’à une place."
-
la VAV estime qu'il existe des places suffisantes à proximité entre 131 et 148
selon les éléments suivants :
|
hauts d'Avon |
rue ru rocher |
rue des archives avant rte militaire |
rte militaire coté Avon |
rte militaire côté Fontainebleau |
rue des Archives après rte militaire |
total |
existant |
19 |
19 |
14 |
15 |
15 |
50 |
131 |
projet |
19 |
6 |
14 |
30 |
30 |
50 |
148 |
temps accès pour riverains de la rue du Rocher |
3' |
1' |
2' |
4' |
4' |
6' |
Pour le CDAS, il convient de tenir compte de
plusieurs facteurs :
-
les différentes variantes (sans doute inconnues de La Vie à Vélo);
-
le fait que le public n'a pas toujours le choix éthique ou financier d'être en
dépendance de la motorisation, compte tenu de l'offre en matière de transports
publics notamment, ou de la disponibilité de garage;
-
l'incertitude totale sur les futurs modes de consommation en matière de circulation
et de stationnement (la motorisation peut changer de nature sans disparaître
par exemple),
-
l'existence d'équipements publics qui demandent du stationnement en grand
nombre (Stade Gonzo, CNSD, gymnase Peeters - salle Karma …) et dont les stationnements
à proximité ne peuvent être considérés comme compensatoires en cas de
suppression de ceux du quartier du Rocher
-
le projet de construction de 165 logements étudiants sur la maison forestière,
avec 50 stationnements sur site seulement, ce qui créera des besoins
permanents.
Le CDAS considère que la suppression du
stationnement ne peut intervenir que s'il était offert aux habitants des
alternatives crédibles pour limiter les effets de la circulation automobile,
indisponibles en l'état ; il relève que le risque de besoins accrus va se faire
au contraire sentir à l'avenir, à son corps défendant, et que les habitants du
quartier ne peuvent être les victimes des mauvais choix de la Communauté en
matière de planification urbaine.
Sur la nécessité
et le programme des travaux
Le CDAS note :
-
les chaussées de la rue du haut d'Avon et de l'allée du rocher sont en assez
bon état, contrairement à celle la rue du rocher qui est assez dégradée.
-
les futurs réaménagements urbains du secteur sud (Subsistance, projet SEM de la
MF d'Avon) acceptés ou non auront des effets très importants sur la circulation
et le stationnement
-
les aménagements cyclables ne s'inscrivent dans aucune logique de réseaux
communautaires, en tout cas pas dans le programme.
Par ailleurs, les aménagements de rues posent de
graves problèmes d'esthétique et de lisibilité des voiries, ils sont
quelquefois peu réversibles en cas de nécessité.
Sur ce point le CDAS, considère souhaitable :
-
des aménagements simples et lisibles pour les automobilistes comme les
cycliste,
-
des aménagements réversibles plutôt que des travaux lourds inconvertibles,
-
le fait d'avoir des arbres de moyennes ou grandes ampleurs.
Sur le projet « Avon Terre Nourricière »
Le
CDAS relève une incise dans le CCTP :
"A partir des
esquisses fournies par le maître d’ouvrage et d'une réflexion menée
conjointement avec le service Voiries/Espaces verts de la Ville d’Avon, et sur
la base du cahier des charges du projet « Avon Terre Nourricière » élaboré par
la Ville d’Avon en Septembre 2020 (document qui sera remis au candidat retenu),
les propositions du maître d’œuvre seront soumises pour validation à la ville
d’Avon".
Le
CDAS, tant pour ses objectifs propres, qu'en qualité de membre du groupe
coordonnateur de l'association Avon en transition écologique souhaiterait
disposer du " cahier des charges du projet « Avon Terre Nourricière »
élaboré par la Ville d’Avon en Septembre 2020".
Conclusions
En conséquence, le CDAS d'Avon :
-
s'interroge sur la priorité d'investir dans ces voiries alors même qu'il existe
un risque de bouleversement du quartier sud de l'agglomération dont il
conviendrait de prendre en considération les futurs effets négatifs en matière
de circulation et d’aménagement urbain,
-
en conséquence, suggère un moratoire sur ces travaux en attendant une
vision globale, peut-être en prévoyant le renouvellement des seules chaussées
dégradées,
-
à défaut, demande de maintenir un niveau de stationnement satisfaisant les
besoins actuels ou réellement prévisibles du quartier, de limiter les chicanes
susceptibles de gêner les cycles, de
mettre en œuvre les mesures de police nécessaires pour assurer la sécurité et
le confort des usagers et enfin d'avoir un aménagement esthétique lisible,
favorisant les arbres et qui soit réversible.
-
recommande de précéder les aménagements de toute nature d'une consultation du
public et des associations intéressées par la mise à disposition des documents
en amont des décisions en vue du recueil des améliorations possibles.
Le Président, Dr Guillaume Bricker
annexe : rappel
du Programme
La
mission comprend :
- Un aménagement de voirie paysager,
- Maintenir sur toutes les sections des rues
une zone 30,
- Intégrer un double sens cyclable rues du
Haut d’Avon, du Rocher et allée du Rocher,
- Elargir les trottoirs en conformité avec
la réglementation PMR (minimum 1.40m), afin d’améliorer le confort des piétons
en réduisant l’emprise de circulation,
- Si les deux trottoirs ne peuvent pas être
en conformité avec la réglementation PMR, il faudra en proposer un des deux,
- Conserver une voie de 3 mètres minimum et
une bande de stationnement de 2 mètres minimum,
- Réutiliser les caniveaux et bordures
existantes (dépose/repose), repose du caniveau en pavés grès sur un rang,
- Reprise des voiries y compris reprofilage
et contexture,
- Mise en conformité des passages piétons et
création si besoin,
- Protéger le flux des piétons en mettant en
place des dispositifs de sécurité au droit des passages piétons,
- Mise en place de mobilier urbain,
barrières, potelets, bornes, etc…,
- Intégrer un aménagement paysager incluant
l’arrosage automatique en fonction de l’emprise des voiries,
- L’enfouissement des réseaux sera étudié
par le SDESM, cependant, il faudra intégrer au projet le positionnement des
candélabres.
Le
coût prévisionnel indiqué est pour l'offre de base de:
Aménagement
de voirie 1.700.00,00 €
Aménagement
paysager 100.000,00 €
Variantes
- Suppression du stationnement des véhicules
dans les 3 rues, au moins 2 rues (haut d’Avon et allée du Rocher)
- Créer une piste cyclable,
- Réaliser un parc de stationnement paysager
rue du Haut d’Avon suite à l’acquisition d’une parcelle, propriété de la CAPF,
afin de stationner les véhicules du quartier,
- Etudier une zone de rencontre à la place
d’une zone 30,
- Bornes de recharge pour les véhicules
électriques."
26 mai 2021
11 avril 2021
10 février 2021
Bulletin 2021-1
|
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Maison dans la Vallée – Case 18 27 rue du
vieux Ru 77210 AVON blog : avon-cdas.blogspot.fr courriel : cdas-avon@orange.fr |
2021-1 10 février 2021
A propos de l'AG
"2020" qui doit valider les rapports sur l'année 2019.
Elle devait avoir lieu le 18
avril 2020, puis le 17 octobre, puis le 30 janvier 2021, et finalement nous
nous fixons maintenant pour objectif, compte-tenu des conditions sanitaires
actuelles, la fin du premier semestre 2021.
Le
rapport d'activité 2019 a été publié en 2 parties dans les n° 2020-2 et 2020-4.
Le
rapport financier concernant l'année 2019 se solde par un gain de 349,01 €
(dont 200 € de subvention municipale). Nous le publierons, si possible en
couleurs, en même temps que celui de 2020.
Activité du CDAS en 2020.
Du fait des restrictions dues à la pandémie
COVID19, les réunions du bureau ou du conseil d'administration ont été réduites
en "présentiel", mais nous avons continué à suivre normalement les
dossiers en cours.
Le rapport d'activité 2020 est en cours de
rédaction : il sera publié en temps utile, c'est à dire environ un mois avant
l'A.G. qui aura à l'approuver. Cette
A.G. "2021" sera probablement couplée à l'A.G.
précédente.
Le nombre des adhérents est resté stable,
trois nouveaux adhérents ayant compensé la défaillance de deux adhérents de
longue date et l'absence toujours regrettée de Mme Lamy, décédé.e en 2019. Et
nous avons déjà trois autres nouveaux adhérents en 2021, auxquels nous
souhaitons la bienvenue. Pour les autres, le bulletin de ré-adhésion est joint.
Le rapport financier, se solde par un gain de 578,76 € (dont 100 € de subvention municipale). Il sera publié plus tard. Les dépenses en 2020 ont été réduites, malgré l'envoi de 5 lettres d'information (au lieu de 3 ou 4 habituellement) parce que 4 de ces lettres étaient simplement des 2 pages en noir et blanc. Les reçus fiscaux seront émis en mars ou avril.
Les principaux points à surveiller en 2021 ... et aussi
les années suivantes.
- au Bréau, sur
Fontainebleau :
- énorme
projet d'université internationale des arts, dans les bâtiments des Héronnières, pouvant accueillir 3 000 étudiants à la fois, pour 3
ou 4 mois, soit 9 000 étudiants par an, qui seraient logés dans des immeubles
de 4 niveaux, à construire à l'emplacement des anciennes écuries, c'est à dire
au nord de l'avenue de Villars.
- le projet
dit des Subsistances, qui est plus qu'un projet puisqu'un permis de
construire est à l'instruction, et que le P.L.U. de Fontainebleau a été modifié
en 2020 pour l'adapter audit projet. Pour plus de détails, voir au verso.
- à la périphérie
de Fontainebleau, la voie cyclable entre la gare et le Grand Parquet.
en particulier, aménagement
de l'Allée des Deroy (bornage reliant l'avenue du Touring club à la rue Paul
Jozon)
Dans le cadre du projet d'une
piste cyclable de 7 km reliant la gare au Grand Parquet par le nord et l'ouest
de l'agglomération, la mairie de Fontainebleau va remblayer ce sentier
pittoresque qui passe derrière la Villa Schwab pour avoir une piste
suffisamment large. Les arbres gênants "non remarquables" pourront
être supprimés. Le CDAS avait souligné son absurdité alors qu'il existait des
priorités plus utiles ailleurs et des parcours plus adaptés.
La concertation s'est réduite
à peu de chose, les riverains sont mécontents et pétitionnent, la commission
des sites a donné un avis favorable malgré les associations environnementales
compétentes. Le tout coûtera 898.535 €
(CM Fbleau19/12/2019).
La nature et le vélo
méritaient mieux que ce gadget.
- à Avon, la ZAC
ouest de la gare.
Il est désormais à peu près certain que le futur
commissariat ne sera pas implanté à Avon, ce qui oblige la ville d'Avon à
revoir l'organisation future de la ZAC ouest de la gare. Laissera-t-on les
promoteurs décider ?
Dernière nouvelle : Signature du Pacte pour la
Transition d' Avon
Le CDAS d'Avon a
participé à la signature du Pacte pour la transition avec la Mairie d'Avon le
23 janvier 2021.
La ville s'est engagée sur 18 propositions parmi les 32 possibles : www.pacte-transition.org
(et sur le site du CDAS dès que possible) comme par exemple "préserver
et développer les trames vertes (couvert végétal), bleues (cycles de l'eau) et
noires (éclairage) pour redonner sa place au vivant sur le territoire",
"Limiter la place de la publicité dans l’espace public".
Il y a donc du travail.
Un collectif a été créé
pour l'occasion, il est en cours de structuration. Le Président du CDAS d'Avon,
désigné unanimement par les présents, a signé au nom du collectif.
Subsistances : l'intercommunalité nous répond ... à
côté !
Dans notre dernière lettre d'information (2020-5)
nous annoncions le dépôt par le CDAS d'un recours gracieux contre la décision
de la Communauté d'agglomération de valider la modification du PLU sur le
secteur des Subsistances sans tenir compte des réserves du commissaire
enquêteur. Dans une lettre du 5
janvier 2021, le Maire de Fontainebleau et le Président de l'Intercommunalité
répondent à notre recours gracieux.
Rappelons que dans un
projet de modification du PLU, les réserves s'imposent et elles doivent être
levées avant l'adoption. Faute de quoi, l'avis du Commissaire Enquêteur devient
défavorable. En l'occurrence il s'agirait dans la modification n°10 du PLU de
ne plus classer le site du Parc des Subsistances en zone d'habitat, mais de
définir une zone qui serait le réceptacle d'activités (économiques,
culturelles, de service, d'enseignement... avec un traitement paysager).
Nous reprenons ici les arguments de la CAPF pour
mieux les réfuter.
Premier argument de la CAPF : la concertation
s'est bien passée et les services de l’État ont tout validé.
Le fait qu'il y ait eu des échanges n'est pas de
nature à établir que la Ville a pris en considération les observations des
habitants [c'est un problème assez semblable à celui décrit dans l'encadré de
bas de page]. Quant à l'accord de l’État, c'est un peu normal, vu que c'est lui
qui vend, très cher, les terrains à un promoteur : il est un peu, pour ne pas
dire beaucoup, intéressé à l'opération.
Les Avonnais n'ont pas été appelés à participer à l'enquête publique, c'est le CDAS d'Avon qui a alerté les habitants par voie de tracts dans le quartier le plus proche. Le commissaire enquêteur a fait une réunion publique, certes, et il a prolongé la durée de l'enquête à la demande des associations et du CDAS d'Avon, sans étendre hélas l'enquête à Avon.
Précisons qu'il y a eu, ultérieurement, en pleine pandémie, une concertation bidon "en ligne" sur le projet de permis de construire.
Deuxième argument : le quartier aura une forme urbaine
durable et écologique.
On ne comprend pas l'idée d'une "forme urbaine
durable et écologique" pour ce futur quartier dès lors que la mission régionale de l'autorité
environnementale exige, au vu de la demande de permis de construire, une
évaluation spéciale au regard des nombreux impacts négatifs du projet rendu
possible par la modification du PLU !
Troisième argument : s'agissant d'un document
qui dévoilait les intentions du promoteur et de la ville,
l'intercommunalité estime avoir eu raison de le supprimer du registre
d'enquête.
Ce document avait une grande importance, car il
permettait d'avoir une application du fameux PLU modifié.
Ce que le CDAS d'Avon reproche c'est que la CAPF a
supprimé du registre électronique d'enquête un document communiqué
par une
tierce personne, et que le CDAS avait annexé à son tour à ses observations. En
admettant même que la CAPF eut des motifs juridiques ou politiques pour
supprimer ce document, le code de l'environnement qui régit les enquêtes
publiques ne l'autorisait pas à altérer une écriture publique.
Quatrième argument : le projet de modification s'appuie sur le diagnostic
effectué par l'autorité compétente des prévisions et des besoins.
Là, la CAPF
n'apporte aucune précision pour prouver l'existence de ce diagnostic qui
n'existe pas dans le dossier soumis à enquête publique. Les questions soulevées
par nous sur l'effet sur les transports par exemple sont sans réponse.
Cinquième argument : si le PLU ne réglemente pas l'aspect mais
seulement les hauteurs (bien hautes), le patrimoine est protégé par
l'architecte des bâtiments de France
Le règlement du PLU est très insuffisant par rapport
à la présence immédiate du Château de Fontainebleau et de la forêt classée.
Le renvoi à une autre autorité montre que la CAPF n'a aucun intérêt pour
l'esthétique et ne s'est intéressée qu'à une enveloppe en hauteur, permettant
une énorme densité. Rien ne garantit que cette autorité, qui a déjà par le
passé laissé passer des horreurs, agisse là où la CAPF n'a pas fait son
travail. Le projet communiqué au
public fait frémir (illustration : résidence étudiante).
Dernier argument : on ne pouvait pas laisser ces friches sans vocation au détriment des habitants.
Mais nous sommes d'accord avec la CAPF pour ne pas abandonner la zone en "friche", mais avec des conditions draconiennes en terme de densité, de services, d'esthétique pour que cela ne soit justement pas préjudiciable au cadre de vie des habitants de Fontainebleau et d'Avon, et au patrimoine. La construction d'un projet pour le renouvellement urbain des quartiers sud de l'agglomération avec les habitants du territoire de la Communauté d'Agglomération du Pays de Fontainebleau a été négligé et c'est la seule voix du promoteur qui a été entendue. Le CDAS a, en gros, jusqu'au 6 mars pour déposer son recours devant le Tribunal Administratif.
La CAPF crée un Conseil de développement pour une
meilleure concertation,
... en excluant les
associations compétentes !
Le
Conseil de développement est consulté sur l'élaboration du projet de
territoire, sur les documents de prospective et de planification résultant de
ce projet, ainsi que sur la conception et l'évaluation des politiques locales
de promotion du développement durable du périmètre de l'établissement public de
coopération intercommunale.
D'abord pressenties en raison de leurs travaux et de leur participation
aux travaux de l'intercommunalité (PCAET, enquêtes publiques...), les
associations CDAS d'Avon et Fontainebleau-Patrimoine ont été
interdites de participation à ce cénacle.
Motif : les recours sur Bellefontaine ou les
Subsistances e t sans doute aussi le fait que M. le Maire de Fontainebleau ne
conçoive la concertation utile qu'avec les promoteurs et qu'il ait imposé cette
vision à l'ensemble du bureau de la Communauté d'agglo.
Tant pis pour la concertation préalable, c'est
dommage de ne pas favoriser la compréhension mutuelle, qui éviterait les
recours.
18 janvier 2021
23 novembre 2020
Réactions du CDAS d'Avon concernant la conférence vidéo sur les Subsistances
Vous constaterez que la situation est encore pire.
Notre analyse est simple de cette conférence vidéo un peu confidentielle, qui n'est pas une vraie réunion publique, c'est qu'elle dénote une absence de vision d'urbanisme, et que les habitants de l'agglomération de Fontainebleau et d'Avon sont totalement exclus de l'opération et des bénéfices qualitatifs que l'on aurait pu attendre de celle-ci, alors que l'agglomération souffre d'une énorme vacance de logements et n'a donc pas besoin de nouveaux habitats.
C'est triste à dire mais le maire semble jouer à "SimCity", sauf que l'on n'est pas dans un jeu virtuel, mais dans une cité royale qui mérite de ne pas être gâchée par le mercantilisme.
Le quartier à créer est totalement déconnecté de la réalité :
- de la réalité de son environnement monumental et paysager, qui aurait du être pris en compte, comme nous le proposions lors de l'enquête par des prescriptions architecturales et paysagères, alors que les présentations graphiques montrent un mépris total pour la Ville d'art et d'histoire de Fontainebleau. C'est un mauvais signe pour le dossier de classement UNESCO des abords du Château que nous ne manquerons pas de signaler à cette organisation internationale. La présentation montre une architecture banale et inadaptée au site que l'on voit partout chez n'importe quel promoteur qui n'a pas sa place ici : il n'y a vraiment aucun effort !
- de la réalité économique, comme le commissaire enquêteur l'avait souligné précédemment, il s'agit purement et simplement de faire du logement alors que le ratio emploi/habitant est mauvais : la banlieuseardisation est en marche
- de la réalité en matière de transports, qui sont saturés : avec 1203 places, il y a de quoi s'inquiéter pour Avon. Même le report annoncé sur la RD606 n'est pas crédible, car beaucoup d'usagers se rabattront sur la gare. Quant aux autres services publics, je n'en parle pas plus...
Et il faut le souligner il s'agit d'une première tranche d'un aménagement urbain gigantesque, dont la densité formidable fait craindre le pire sur le plan architectural paysager et avec des effets socio-économiques non mesurés. La communauté d’agglomération comme la commune sont coupables sur ce point de se borner à favoriser la spéculation immobilière, puisqu'en réalité le promoteur cherche unique à amortir le coût de l'acquisition par 110 M de travaux.
La mission régionale de l'autorité environnementale a d'ailleurs souligné qu'elle exigeait une étude sérieuse qui tienne compte des impacts largement négatifs en matière d’environnement, notamment sur les transports, mais aussi qui soit globale sur l'ensemble des terrains militaires et non avec un saucissonnage, conformément au droit européen. C'était notre souhait et notre demande : elle a été entendue par la préfecture de région : on espère cependant que l'étude sera faite correctement.
En conclusion, le CDAS et Fontainebleau Patrimoine demandent la remise en cause du projet, que l'on reçoivent enfin leurs recommandations concrètes sur l'orientation socio-économique qui doit être viable, l'architecture qui doit être respectueuse, les paysages qui sont à protéger, et les transports que l'on doit développer avant tout accueil de population nouvelle et qu'ainsi l'on ne crée pas finalement une ville nouvelle déconnectée sans âme qui détruira l'intérêt même de notre cité. Bref, que l'on respecte le caractère de la Ville et l'avenir de ses habitants.
Le CDAS a déposé un recours gracieux samedi 14/11 contre le PLU par recommandé qui a été reçu lundi 16/11, dans les délais légaux.