09 novembre 2001

Le Parisien du 9 novembre 2001 : La qualité de l'eau inquiète le comité de défense

La qualité de l'eau inquiète le comité de défense
Sophie Bordier | Publié le 09.11.2001

 QUALITÉ DE L'EAU, problèmes de circulation et aménagements de la gare à Avon : autant de sujets jugés litigieux qu'évoquera ce soir à 20 h 30, l'équipe du comité de défense et d'action pour la sauvegarde (Cdas) d'Avon, à l'occasion d'un dîner débat au château de Bellefontaine, route de Samois. A l'origine de ce rendez-vous, Philippe Thomas de Revauges (sic), président du Cdas, qui compte une centaine d'adhérents : « L'eau du robinet à Avon contient de l'atrazine. Un arrêté préfectoral l'a dit et a interdit sa consommation aux nourrissons et aux femmes enceintes, mais la municipalité n'a rien prévu pour résoudre ce problème. De plus, les canalisations de transport sont en plomb Quant à la station d'épuration située au pont de Valvins, elle n'est pas aux normes. Les eaux de ruissellement vont directement dans la Seine » Face à ces problèmes, « aucun programme, aucune échéance », déplore Philippe Thomas de Revauges (sic).

Autre sujet de préoccupation, l'aménagement du parvis de la gare de Fontainebleau-Avon. Selon un document daté de septembre 2000, que le président du CDAS s'est procuré, la pelouse centrale pourrait être remplacée par des pavés autobloquants pour devenir une sorte de « place minérale », la rue de la Petite-Vitesse passerait à double sens et le terrain inoccupé deviendrait un parking supplémentaire. Mais là-dessus, « pas de concertation avec la population », regrette Philippe Thomas de Revauges. Et s'il demande plus de dialogue le premier élu de la commune ? « Je n'ai pas de chance. Quand je veux participer aux petits déjeuners du maire, c'est toujours complet pour moi. » L

e maire, Jean-Pierre le Poulain, calme le jeu. « L'atrazine a disparu, restent les molécules de dégradation. Des travaux sont prévus par la Communauté de communes de Fontainebleau-Avon pour y remédier. Cela dit, le seuil de toxicité fixé par l'Organisation mondiale de la santé s'élève à 2mg/litre, celui atteint à Avon est de 0,4 mg ». Sur la gare, il termine : « Un comité de pôle s'est créé. Le dossier est en cours de négociation, il n'a pas à être public. Il fera plus tard l'objet d'une enquête publique. Mais le syndicat des transports parisiens paie, donc décide ».

Réunion du Cdas chaque premier jeudi du mois à 20 h 15 à la Maison dans la vallée, rue du Vieux-Ru à Avon.
Le Parisien

01 septembre 2001

Bulletin 2001-09

  
  Lettre du Comité de Défense d’Action et de Sauvegarde
Maison dans la vallée-boîte 18-77210 Avon. Association agréée-art.L121-8 C.U.-arrêté du 16 septembre 1991

Patrimoine, protection,  restauration,  art,  culture,  environnement,  espaces verts,  propreté, nature, air, eau, silence, sécurité, transports en commun, circulations douces,  piétons,  vélos, familles, enfants, personnes âgées, solidarité, accueil, amitié,   tourisme,    essor économique,
      Qualité   de   Vie   des   avonnais 
Patrimoine, protection, restauration, art, culture, environnement, espaces verts, propreté, nature, air, eau, silence, sécurité, transports en commun, circulations douces, piétons, vélos, familles, enfants, personnes âgées, solidarité,  accueil,  amitié,  tourisme,  essor économique,
                                                                                                                                                                                   
                                                            SEPTEMBRE 2001


Le contenu et les conditions d’adoption dans la précipitation de la révision partielle du POS à propos des terrains
militaires, dans la semaine précédant les municipales, avaient provoqué notre hostilité et notre intervention vigoureuse à la Mairie de Fontainebleau. 
 Les élections ont, par leur résultat, modifié sensiblement les données de la gestion de la communauté de communes. Il nous est donc  permis d’espérer que l’avenir des 90 hectares libérés au sein de l’agglomération sera étudié et décidé avec plus de sagesse. C’est aussi ce que le CDAS de Fontainebleau attend de sa nouvelle équipe municipale. Avec lui nous avons décidé de maintenir notre recours contre le POS voté l’année dernière et si le tribunal administratif nous donnait raison c’est enfin un projet global qui serait élaboré dans le cadre de la loi « Solidarité et Renouvellement Urbain » dite loi GAYSSOT, puisque les POS partiels sont supprimés. Nous avons demandé à notre avocat, Maître Chaslot, de faire en sorte que le jugement intervienne dans les meilleurs délais. Nous attendons maintenant ce verdict pouvant corriger les erreurs des deux derniers POS partiels pour que nos communes puissent enfin construire leur avenir sur des bases plus cohérentes   et respectueuses de votre cadre de vie.                                                                                                                        
Mais aux dernières nouvelles la communauté de communes semble vouloir s’accommoder des dispositions de la révision partielle du POS pour tirer profit d’opportunités immédiates en acceptant le risque d’une exploitation des textes votés pour des projets contraires à l’harmonie de notre développement défendue par les CDAS. C’est pourquoi, contre toute attente, le processus de validation de la révision suit son cours avec l’annonce d’une enquête publique du 1er Octobre au 10 Novembre. Les CDAS sont solidaires pour condamner cette fuite en avant. Il est donc important que vous manifestiez à l’occasion de cette enquête votre désaccord pour que le commissaire enquêteur  soutienne nos positions :
-          l’importance de l’enjeu, 90 hectares, impose une concertation préalable qui n’a pas eu lieu
-          l’impact du POS révisé sur les quartiers environnants en particulier à AVON n’a fait l’objet d’aucune étude connue
-          la densité des constructions autorisée fait redouter le pire pour l’environnement naturel
-          les conditions de vote à la sauvette de cette révision ont été un affront à la démocratie

C’est pour pouvoir intervenir plus légitimement sur tous nos sujets de préoccupation que nous avons décidé avec vous, en assemblée générale, de modifier nos statuts. Nous vous remercions de votre vote à l’unanimité des personnes présentes qui étend nos terrains de compétence. Vous pourrez prendre connaissance des nouveaux statuts reproduits ci-dessous avec en italiques les additions faites au texte précédent.
Avec vous souhaitons que la sensibilité que le CDAS représente soit enfin légitimement entendue.






Votre président, Philippe thomas-Derevoge








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STATUTS DU C.D.A.S. d’AVON                    MODIFIES LE 24 MARS 2001

Article 1. Dénomination

L’association prend le nom de Comité de Défense d’Action et de Sauvegarde d’Avon désigné dans ce qui suit par CDAS.

Article 2. Siège

Le siège du CDAS est établi à la Maison dans la Vallée, rue du Vieux Ru, Boîte 18,  77210 AVON. Il pourra être transféré en tout lieu par décision du Conseil d’Administration.

Article 3. Durée

La durée du CDAS est illimitée.

Article 4. Objet

-          La sauvegarde du caractère particulier de la ville d’AVON notamment en ce qui concerne ses aspects rustiques ou de tradition bien inscrits dans le cadre naturel (forêt, rivière, parc, arbres et végétation ) et monumental (Saint Pierre d’Avon, Prieuré et toutes constructions de caractère témoignages de l’histoire de la ville).
      -       La sauvegarde de ces mêmes aspects pour les espaces gérés par la communauté de
               communes de Fontainebleau-Avon et pour ses environs.
-          La sauvegarde de la nature dans la ville et dans son environnement proche, en 
        particulier forêt et rivière, tant en ce qui concerne la végétation que la faune, l’air et  l’eau.
Il assurera ces missions en proposant tous projets ou en entreprenant toutes actions
dans le cadre de la loi destinés à lutter contre les détériorations existantes ou prévisibles
des domaines de ces sauvegardes.
En particulier et sans exclusive il agira pour :
-          lutter contre les pollutions urbaines, aériennes et rurales de toutes natures.
-          Encourager les restaurations et la protection du bâti ancien.
-          Développer les circulations douces, les transports en commun, pour limiter les effets  de la circulation automobile. 
-          Protéger les arbres et la végétation.
-          Favoriser le développement d’activités compatibles avec le respect de l’environnement et le caractère de la ville.
Il interviendra sur les projets d’aménagement et de construction, en particulier les plans locaux d’urbanisme, les schémas de cohérence territoriale, les plans de circulation.
Il entreprendra toute action que son conseil d’administration jugera utile pour faire respecter la législation et les réglementations concernant l’objet de l’association par l’état, les collectivités territoriales, les personnes morales et physiques sur l’ensemble du territoire de la communauté de communes.
Il conseillera éventuellement tout adhérent confronté à un problème en rapport avec l’urbanisme et l’environnement sur Avon.
Il interviendra sur décision du Conseil d’administration par tout moyen légal devant toute juridiction administrative, civile ou pénale française, européenne ou internationale.
Il pourra acquérir tous biens mobiliers ou immobiliers nécessaire à la réalisation de son objet.
Le CDAS pourra, sur décision du Conseil d’Administration, adhérer à tout organisme tel que Fédération poursuivant un but analogue et pouvant lui apporter une aide directe ou indirecte dans la poursuite de son objet.
Article 5. Adhérents
Peut faire partie du CDAS toute personne physique ou morale, propriétaire nue-propriétaire, usufruitière ou locataire de biens immobiliers sis à Avon. Peut également faire partie du CDAS toute personne physique ou morale intéressée à l’objet du CDAS tel que défini par l’article 4. Les personnes morales adhérentes au CDAS désignent un titulaire et un suppléant pour les représenter.
Le Conseil d’Administration peut accepter, ajourner ou refuser toute demande d’adhésion sans être tenu de fournir le motif de sa décision. Il peut également prononcer l’exclusion temporaire ou définitive d’un membre qui manquerait aux dispositions statutaires ou porterait un préjudice matériel ou moral au CDAS.
Chaque membre s’engage par son adhésion :
-          à se conformer aux dispositions des statuts et du règlement intérieur qui pourrait être édicté.
-          à communiquer au CDAS toute information relative aux projets, plans ou actions visés par l’article 4.
-          A n’entreprendre aucune action ou demande en rapport avec ces projets, plans ou actions sans en informer le CDAS.
Article 6. Ressources
Les recettes du CDAS sont les suivantes :
-          cotisations des membres
-          subventions des pouvoirs publics et des collectivités territoriales
-          toutes ressources autorisées par la loi
La cotisation annuelle des membres du CDAS est fixée chaque année par le Conseil d’Administration.
Article 7 Administration
Le CDAS est administré par un Conseil d’Administration comprenant un minimum de 5 membres et un maximum de 15 membres élus pour 3 ans par l’Assemblée Générale à la majorité absolue des voix des membres présents ou représentés. Une personne morale pourra appartenir au Conseil d’Administration. Elle disposera également d’une voix. Le nombre de personnes morales représentées au Conseil d’Administration ne pourra excéder 2.
Chaque membre dispose d’une voix s’il n’a pas reçu de pouvoir d’un autre membre.
Le vote a lieu au scrutin public, le vote à bulletins secrets pouvant être adopté à la requête d’un membre.
Les fonctions d’administrateur sont gratuites.
En cas de retrait ou de décès d’un administrateur, le poste devenu vacant sera pourvu par désignation du Conseil d’Administration. L’administrateur coopté restera en place jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur. Sa nomination devra être ratifiée par l’Assemblée Générale.
Article 8. Bureau
Chaque année le Conseil d’administration élit son bureau dans les 15 jours qui suivent l’Assemblée Générale Ordinaire. Les membres sortants sont rééligibles. L’élection a lieu à bulletins secrets. Le bureau est responsable de ses actes devant le Conseil d’Administration.
Le bureau est composé de : un président, un secrétaire général, un secrétaire, un trésorier, éventuellement un vice-président.
Article 9. Réunion du Conseil d’Administration
Le Conseil se réunit aussi souvent que besoin est, et au moins un fois par an, sur convocation du secrétaire général. Il se réunit également sur demande présentée par le tiers de ses membres.
Les réunions sont présidées par le président ou à défaut par le vice-président ou le secrétaire général.
Les décisions sont prises par la majorité des membres présents et valables avec un quorum des trois cinquièmes.
Les délibérations sont constatées par un procès verbal signé par le président ou à défaut le vice-président ou le secrétaire général.
Article 10. Pouvoirs et attributions du Conseil d’Administration
Le conseil administre le CDAS. Il prend toutes décisions et mesures relatives au CDAS et à son patrimoine. Il établit, s’il y a lieu, le règlement intérieur et veille à son exécution. Il prépare les résolutions à soumettre à l’Assemblée Générale et élabore le projet de budget. Il exécute toutes les opérations et tous les actes décidés par l’Assemblée Générale et a le pouvoir de décision et d’exécution pour accomplir tout ce qui n’est pas expressément de la compétence de l’Assemblée Générale.
Article 11. Attributions du bureau.
Le bureau gère et administre au nom du Conseil le patrimoine du CDAS, exécute les décisions du Conseil , décide de l’emploi des fonds disponibles, dresse le budget, ordonne les dépenses et les recouvrements, accepte les dons, legs, subventions, nomme et révoque tous employés, réalise les acquisitions et les aliénations et présente chaque année un rapport à l’Assemblée Générale sur la situation générale du CDAS et les opérations financières.
Article 12. Assemblée Générale
L’Assemblée Générale se compose de tous les membres du CDAS. Elle est valablement constituée quel que soit le nombre des membres présents.
Elle se réunit en séance ordinaire au moins une fois l’an, au jour fixé par le bureau, et sur convocation du Secrétaire Général.
Elle se réunit en séance extraordinaire chaque fois que les intérêts du CDAS l’exigent, soit sur la demande du Conseil d’Administration soit sur la demande du quart des membres inscrits.
Les convocations sont faites par circulaire individuelle et éventuellement par la presse locale au moins huit jours avant la date des réunions ; ce délai peut être réduit en cas d’urgence. Les convocations mentionnent l’ordre du jour et les questions à discuter. L’admission aux Assemblée résulte de la présentation de la carte de membre ou de toutes autre pièce justificative du paiement des cotisations.
Les décisions de l’Assemblée sont prises à la majorité absolue des membres présents ou représentés. Les votes ont lieu à main levée sauf en cas de demande de scrutin secret par un membre.
Un procès verbal de délibération sera dressé par le Secrétaire Général et éventuellement les Scrutateurs.
L’Assemblée Générale peut modifier les statuts sur proposition motivée du Conseil d’Administration, prononcer la dissolution du CDAS et l’attribution de son patrimoine. Mais en pareil cas les décisions devront être prise à la majorité absolue des membres inscrits. Si l’Assemblée Générale ne réunit pas le Quorum Statutaire, une deuxième Assemblée Générale Extraordinaire sera convoquée dans un délai d’un mois et ses décisions seront prises à la majorité absolue  des membres présents ou représentés par des pouvoirs.
Article 13. Dissolution
Le CDAS peut être dissous, sur la proposition du Conseil d’Administration, par l’Assemblée Générale réunie extraordinairement. La décision de dissolution devra être votée à la majorité absolue des membres inscrits. Si l’Assemblée Générale Extraordinaire ne réunit pas le quorum statutaire, une deuxième Assemblée Générale Extraordinaire sera convoquée dans un délai d’un mois et ses décisions seront prises à la majorité absolue des membres présents ou représentés par des pouvoirs.
Le Bureau en fonction sera chargé de procéder à la liquidation, conformément aux décisions de l’Assemblée Générale, avec les pouvoirs les plus étendus pour payer le passif, réaliser l’actif et attribuer les biens.                              
Article 14. Dispositions Générales
Le Conseil d’Administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour trancher les cas non prévus par les présents statuts ou le règlement intérieur. Les décisions à cet égard auront force statutaire tant qu’elle n’altèrent pas l’essence même du CDAS.
Article 15. Dépôt de pièces
Les présents statuts seront déposés à la Préfecture conformément à la Loi.
Toutes les formalités utiles devront être faites par le Secrétaire Général.
NOUVELLES ENQUETES PUBLIQUES
Du  17 Septembre au19 Octobre : concerne le cimetière et les terrains voisins de la Maison dans la vallée. Ces modifications ont encore pour but de faciliter des constructions. La densification suit son cours ! Pour les terrains des Bellingants ( cimetière) le CDAS rappelle son opposition aux projets de construction sur l’emplacement des terrains du centre équestre dont les activités (attelages) méritent d’être protégées.
Du 24 Septembre au 24 Octobre : POS de Samois. L’avenir de nos voisins nous concerne également.
PLATEAU DE LA GARE et PLANS DE DEPLACEMENTS URBAINS
Pas de réponse du Maire d’AVON à notre demande de réunion publique d’information. L’avis de la population serait-il à craindre ? Pourtant le projet suit son cours avec toujours cette idée de « parvis minéral » ce qui signifie en clair du béton à la place des végétaux. L’expression choisie en dit long sur l’honnêteté de ses inventeurs qui toutefois n’hésitent pas à ajouter : « duquel s’extraient les arbres existants par l’intermédiaire de grilles en fonte de type traditionnel ». tout est donc à craindre d’individus échappés de on ne sait où mais qui mériteraient d’être mis derrière des grilles eux aussi, pour tester le plaisir de s’en extraire.
Quant à l’axe Patton-Gare, en particulier l’avenue Roosevelt, deux projets prévoient une voie rapide pour les bus soit trois voies au total et toujours le stationnement théorique entre les arbres (mais jamais respecté) et le danger qu’il représente pour les vélos. Une troisième solution avec de véritables pistes cyclables et le trottoir rendu au piétons nous semble de loin la plus souhaitable pour les usagers comme pour les riverains.
DINER DEBAT DU CDAS
Pour la fin Octobre ou le début Novembre nous prévoyons d’organiser un dîner-débat sur les différents thèmes de cette lettre et aussi sur celui de la sécurité sur les axes de circulation en agglomération. Nous reprendrons contact avec vous pour vous donner les dates et le lieu ainsi que les noms des invités qui animeront le débat.
A très bientôt donc.

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SOUTENEZ LE CDAS d’AVON. ADHEREZ OU RENOUVELEZ SANS TARDER VOTRE ADHESION

Bulletin d’adhésion à envoyer au :       CDAS d’AVON,      rue du vieux Rû,     Boîte 18,       77210    AVON
                         Accompagné d’un chèque de 130 francs à l’ordre du CDAS d’AVON
        Nom de famille_____________________________________________________________________
        Prénom             _____________________________________________________________________
       Adresse              _____________________________________________________________________
       Téléphone          _____________________________________________________________________
                                                                 AVON le_________________2001
                                                                  Signature


15 janvier 2001

Bulletin 2001-01

       Lettre   du   Comité   de   Défense  d’  Action   et   de   Sauvegarde
Maison dans la vallée-boîte 18-77210 Avon. Association agréée-art.L121-8 C.U.-arrêté du 16 septembre 1991
Patrimoine, protection,  restauration,  art,  culture,  environnement,  espaces verts,  propreté, nature, air, eau, silence, sécurité, transports en commun, circulations douces,  piétons,  vélos, familles, enfants, personnes âgées, solidarité, accueil, amitié,   tourisme,    essor économique,
      Qualité   de   Vie   des   avonnais 
Patrimoine, protection, restauration, art, culture, environnement, espaces verts, propreté, nature, air, eau, silence, sécurité, transports en commun, circulations douces, piétons, vélos, familles, enfants, personnes âgées, solidarité,  accueil,  amitié,  tourisme,  essor économique,

                                                               AVON, le 15 janvier 2001

Imaginez qu’un beau matin vous puissiez ouvrir vos fenêtre sans être dérangé par le bruit de la circulation des automobiles, que le chant des oiseaux l’ait remplacé parce que dans votre rue la vitesse vient d’être réduite à     30 km\h. Que ce jour là vos enfants puissent partir à l’école en vélo sans que vous ayez à vous interroger sur leur sécurité grâce à une nouvelle piste cyclable qui les protège sur tout leur trajet. Vous découvririez aussi que le vieux bâtiment d’en face menacé de destruction est en fait en cours de restauration et retrouve tout son charme d’antan. Qu’un arbre remplace les affreux panneaux publicitaires qui défiguraient la place et que le stationnement qui l’encombrait à été déplacé vers un parking aménagé en sous-sol. A la terrasse du café où vous vous installeriez pour prendre votre petit déjeuner vous respireriez avec bonheur un air pur débarrassé des gaz d’échappement depuis qu’une zone piétonne a été instaurée. La rue serait propre, fraîchement arrosée et balayée par les services municipaux. Ce qui peut paraître un rêve est déjà pour beaucoup de monde du domaine du vécu. Pas encore pour les Avonnais. Alors en ce début d’année nous vous souhaitons qu’il devienne pour vous aussi une réalité. Toute l’équipe du CDAS vous adresse ses meilleurs vœux pour l’année 2001.
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Avenues ROOSEVELT et DE GAULLE classées «  point noir ».
Avant même l’accident mortel survenu en décembre l’axe dit économique faisait l’objet d’un classement en point noir du fait du nombre des accidents qui s’y produisent. Triste constat, situation honteusement exceptionnelle en agglomération conséquence de l’absence d’aménagements suffisants pourtant réclamés depuis des années par votre association. Les peintures des « artistes » de la DDE qui décorent la chaussée n’y changeront rien. Ces mesures au rabais sont misérablement inefficaces et combien de blessés ou de morts faudra-t-il encore pour que de vraies dispositions soient prises ? Le CDAS lance une fois de plus un appel aux pouvoirs publics pour que la sécurité des résidents et des usagers soit enfin assurée. Si nous regrettons ce classement qui est la conséquence de souffrances qu’il aurait fallu savoir éviter nous espérons qu’il permettra la mise en œuvre d’un véritable aménagement dans des délais rapides .
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Rencontre avec Gérard MOISAN Directeur des services Techniques de la Mairie.
Le Maire nous avait promis l’accès au dossier du plateau de la gare. Promesse tenue, le 26 Décembre j’avais rendez-vous avec le responsable compétent de ses services . Ce fut l’occasion d’évoquer aussi des problèmes d’ordre général. Le classement en point noir de l’axe Roosevelt- de Gaulle : des aménagements sont prévus au cours du prochain mandat. Une voie pour les bus et les cycles, une réduction du nombre d’emplacements de stationnement, une protection des passages pour les piétons. Globalement trois voies que le CDAS voudrait voir ramenées à deux pour la sécurité des piétons avec aussi une vraie piste cyclable. Souhaitons qu’une concertation véritable permettra l’élaboration en commun avec les associations d’une solution aux difficultés actuelles. La propreté des trottoirs , leur encombrement par les poubelles et les chevalets publicitaires ont été également abordés . Les stations service, les cafés ou les pizzas sont dans le collimateur. C’est mieux mais il reste beaucoup à faire…Quant au plateau de la gare des plans ont étés présentés. Précisons que le projet ne concerne que les parties des terrains appartenant à la SNCF. Les immeubles ou les terrains des entreprises privés ne sont pas intégrés au projet.  Le CDAS devra écrire au district pour demander d’être associé à la réflexion sur le projet en qualité d’association agréée. Pour le moment il est prévu de faire une place « minérale » devant la gare afin qu’elle puisse devenir un centre urbain, une place publique avec des animations type «  manège »pouvant réunir des habitants. Les arbres dont celui offert par le CDAS seraient protégés. La végétation actuelle, les pelouses  (ou ce qu’il en reste depuis la tempête) et les buissons risquent fort de faire les frais de ces aménagements . il est vrai que l’état actuel d’abandon mérite une remise en état mais nous ferons pression pour que la verdure garde une place suffisante . Devant la gare seuls les taxis auront accès pour la dépose des passagers . Le passage souterrain sera équipé d’escaliers roulants : enfin ! Les particuliers et les transports en commun stationneront derrière la gare où l’accès de la rue de la petite vitesse sera élargi sans toucher à la rangée de platanes c’est promis. Mais il est encore trop tôt pour un « ouf » de soulagement. Une gare routière sera implantée au sud du parking actuel qui sera agrandi d’une aire de dépose rapide. Tout cela est globalement positif et répond au besoin du trafic en augmentation.
Une question reste cependant sans réponse : d’autres terrains vagues ou d’autres constructions ne resteront certainement pas en l’état. Alors pourquoi ne pas les intégrer à l’étude pour favoriser l’harmonie globale de cet aménagement ? C’est le cas de l’hôtel de la Forêt qui fait l’objet d’un permis de démolir. Quel triste décision pour un bâtiment de caractère qui est attaché à l’histoire de la ville. Certes l’état actuel est déplorable et une restauration aurait été une bonne nouvelle. Mais rien ne permet de l’obtenir puisque c’est une propriété privée non classée et que le nouveau POS encourage ce type de destruction avec des coefficients d’occupation des sols de 2.5 autorisés ( 2500 m2 de plancher pour 1000m2 de terrain) et des hauteurs de 17 mètres au faîtage. D’ailleurs le résultat ne se fait pas attendre puisque le programme prévu augmenterait la hauteur du bâtiment actuel d’un étage faisant disparaître la vue depuis la gare sur les arbres de la forêt située juste derrière. Il faut parier encore que les plantations nombreuses des jardins de l’hôtel cèderont elles aussi la place au traditionnel béton si cher aux constructeurs qui sévissent ici. Quelle parade trouverons nous à ce regrettable gâchis qui s’ajoute à tous ceux qui enlaidissent lentement mais sûrement notre ville ? Espérons que notre recours contre le POS aboutisse vite, mais il semble que la justice une fois de plus s’illustre par sa lenteur et que sa décision n’intervienne qu’après les élections! Quelle coïncidence !
Philippe THOMAS-DEREVOGE


Une mise au point sur le problème de l’eau :
C’est début 1999 qu’une information de la DDASS sur « la qualité de l’eau distribuée par le réseau public en 1998 » attirait notre attention sur la pollution par les pesticides de l’eau d’AVON avec un taux de 0.26µg/l pour une limite de qualité fixée à 0.1 soit près de trois fois le maximum accepté. Nous écrivions alors à la DDASS pour demander quelles mesures étaient envisagées . Pas de réponse précise. Nous parlions aussi de cette situation avec Monsieur Le Poulain qui nous reprochait de ne pas l’avoir consulté directement, puisque cette question est de sa responsabilité, à l’occasion d’une rencontre le 5 février. Depuis ce sujet a fait bien du chemin et alimente un débat parfaitement légitime. Et il ne sert à rien de vouloir noyer le poisson ( dans une eau aussi polluée) en prétextant une baisse des taux de tolérés : le législateur vise la protection de notre santé, merci Monsieur ! Et puisque cette question est de votre ressort, Monsieur le Maire, nous vous remercions aussi de faire en sorte que non seulement nos bébés et nos anciens puissent boire un liquide propre à la consommation, mais nous aussi, sans limite de sexe ou d’âge si possible . Nous attendons de vraies mesures et non une discussion stérile sur le bien fondé des taux fixés par la loi .
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La République du 15/01/2001 : La belle histoire du Prieuré des Basses Loges