15 février 2008

Observations sur le projet de station d'épuration du 15 février 2008

Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L141-1 Code de l'environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon


OBSERVATIONS DU CDAS d'AVON
SUR LE PROJET DE STATION D’ ÉPURATION
 soumis à enquête publique du 17 janvier au 16 février 2008

Sur l’absence de solutions alternatives :
Le décret n° 93-245du 25 février 1973 et sa circulaire d’application n° 93-73 du 27 septembre 1973 font obligation au maître d’ouvrage, dans les enquêtes publiques, de « mettre en évidence plusieurs options ou partis de réalisation et d’exploitation de son projet. Selon les cas, ces options concerneront différentes possibilités d’implantation  du projet, (…), le recours à des procédés différents ». Sinon, il doit justifier l’absence de variantes.
Or, qu’il s’agisse de l’implantation ou du choix de la technique, tout est présenté comme allant de soi et ne souffrant aucune discussion.

Sur l’implantation choisie :
L’implantation choisie, en amont de la station actuelle, pose plusieurs problèmes :
-  zone inconstructible selon le PPRI,
-  ne respecte pas la distance de 50 mètres d’un massif boisé de plus de 100 ha,
-  site protégé : l’ABF a-t-il donné son accord ?
-  et, du point de vue écoulement des crues, rétrécissement du lit du fleuve, d’où, comme conséquence, le renvoi du courant principal vers la rive droite.
D’après un ingénieur des Mines que nous avons consulté, le creusement, à l’emplacement de la station actuelle d’un « trou » de 8 500 m3 n’aura aucun impact favorable : cela correspond à 8 secondes de débit de crues. Le « trou » sera rempli en quelques minutes et ensuite n’aura plus d’utilité.
Ajoutons que cet arasement se situe à l’emplacement qui avait été promis aux associations (mais l’éventualité d’une base nautique ne figurerait pas au cahier des charges ! ) pour y reloger les installations nécessaires à leurs activités nautiques. Les prochaines installations devront-elles être sur pilotis, et à quel niveau ?

Sur la technique choisie :
Notre association n’a pas les moyens de juger. Mais il aurait été bon que le document nous dise si cette technique peut évoluer vers l’élimination des produits pharmaceutiques présents dans les eaux usées et comment, lorsque cela deviendra obligatoire, dans quelques années.

Sur les coûts :
S’agissant d’une technique nouvelle, tous ceux qui ont travaillé dans l’industrie savent qu’il y a une phase d’ « essuyage des plâtres ». Quelle garantie la CCFA a-t-elle de ne pas répéter l’affaire de la géothermie de Fontainebleau ?
Notre association, de toute façon, ne peut qu’être hostile au transport de 8 500 m3 de gravats par camions dans un secteur où la sécurité est déjà limite. Nous privilégions une évacuation par barges.
Sur le coût d’exploitation, on sait que ce sera plus cher (de 20 à 100 %) que les solutions traditionnelles.
Il aurait été bon que le dossier offre un comparatif de ces coûts.

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Avon, le 15 février 2008
Pour le bureau du CDAS d’Avon,

21 août 2007

ECOUTE DU BRAME

INSCRIPTION à la soirée ‘brame’ du 14 septembre 2007

Le CDAS organise un dîner dans une auberge de la forêt le vendredi 14 septembre. Le dîner sera suivi de l'écoute du brâme en forêt. Inscription obligatoire suivant modèle ci dessous. Non adhérents bienvenus.

NOM : Téléphone : de h. à h.
ou courriel :
Repas : j’inscris …. personnes pour le repas au Chalet de la Caverne.
Ci-joint chèque de 17 x … = euros, à l’ordre du CDAS d’Avon


Brame :
□ NON : nous n’assisterons pas au brame
□ OUI : nous assisterons au brame

Co-voiturage :
□ j’irai avec mon véhicule et dispose de … places libres.
□ nous acceptons d’être voituré(e)s et attendrons,
à 19 h 40 à l’adresse suivante, où il est facile de s’arrêter à cette heure :


à retourner au plus tard le 6 septembre 2007 (date de la Poste)
à Ph. Thomas-Derevoge, 69 bis av. Fr. Roosevelt, 77 210 AVON
téléphone : 01 60 71 18 49

09 février 2007

ASSEMBLEE GENERALE

A.G. du CDAS d’Avon

L’assemblée générale ordinaire
du Comité de Défense,d’Action et de Sauvegarde d’Avon
aura lieu

le samedi 24 mars 2007, de 15 h 30 à 18 h 00,
salle de la cheminée, à la Maison dans la Vallée, à Avon.

Vous vous intéressez aux problèmes d’urbanisme, de stationnement, de circulation (y compris les circulations douces), à la lutte contre toutes les formes de pollution ou à la protection du cadre de vie, alors, venez participer à la discussion. Entrée libre.

27 novembre 2006

Droit de réponse du 27 novembre 2006

Droits de réponse de Philippe Thomas-Derevoge, président du CDAS d’Avon, à l’article de la République du 27 novembre 2006 et aux commentaires de Monsieur Le Poulain.

Au sujet du compte rendu de la réunion sur l’axe Leclerc-Roosevelt-de Gaulle :
J’ai été surpris de lire, dans votre article, des souhaits ou des paroles qui me sont attribués et qui ne correspondent ni à mes idées, ni aux propos que j’ai tenus.
Mon intention n’a jamais été de débattre en public avec Monsieur Le Poulain. Le CDAS l’a invité par courtoisie, comme il l’a fait pour le Maire de Fontainebleau. Ce dernier s’est excusé, poliment. Quant au maire d’Avon, nous savions qu’il se déroberait : enfermé dans ses convictions et refusant toute forme de débat, il ne répond même pas aux courriers qui lui sont adressés. Mon intention était de dialoguer avec le public, sur le thème du futur Plan Local de Déplacements. Elle était de lui soumettre différents projets. Cet échange a bien eu lieu, avec 48 personnes présentes (et non pas 35, comme vous l’écrivez) : les questions ont été plus nombreuses et plus riches qu’à l’ordinaire. Nous remercions leurs auteurs ainsi que les 36 personnes qui ont signé un texte de soutien à nos positions. Votre titre « le débat tourne court » et  le terme de « monologue », pour désigner l’exposé du contenu du Plan Local de Déplacements, ne traduisent en aucune façon la réalité de cette réunion.
Contrairement à vos affirmations je n’ai jamais prétendu rechercher la polémique. L’amélioration de la sécurité des piétons, des personnes à mobilité réduite, des cyclistes, qui est le principal objet de notre action, ne doit pas être polémique mais, tout au contraire, elle doit être consensuelle, dans un contexte politique où la raison domine les débats.
Enfin nous n’avons pas été déçus de la participation des Avonnais et des Bellifontains puisqu’il ne restait plus une chaise vide.
Au sujet de la réaction de Jean-Pierre Le Poulain :
Le CDAS d’Avon ne représente aucun parti politique. Ses adhérents, y compris ses dirigeants, son libres de leurs choix politiques. Son Conseil d’Administration réunit des membres de différentes sensibilités. Ils font équipe en toute amitié pour soutenir des convictions et des engagements qui sont indépendants de tout esprit partisan, au sens politique du terme.
Il faudrait être sectaire ou mal informé pour prétendre que le CDAS d’Avon est nécessairement « une courroie de transmission » du PS, simplement parce qu’il compte des membres de ce parti dans son organisation.
Il faudrait être un homme de droite indifférent aux thèmes de la sécurité des piétons et cyclistes, de la protection de la nature et du patrimoine, ceux que le CDAS d’Avon a pour mission de défendre, pour prétendre que ces préoccupations sont  l’apanage de la gauche.
Ces raisonnements sont pourtant ceux de Jean-Pierre Le Poulain, le Maire d’Avon. Pourquoi les tient-il, s’il n’est ni sectaire, ni mal informé, ni indifférent aux vraies questions de notre temps? C’est bien sûr pour diviser et mieux régner. En collant une étiquette PS sur le dos du CDAS, il sait qu’il le prive d’une partie de son auditoire, qu’il affaiblit ses positions. C’est de toute évidence le but recherché. Ce recours à des contre-vérités est-il bien loyal? Ceux qui soutiennent le CDAS, et leur nombre mérite qu’ils soient écoutés, le déplorent, quelle que soit leur appartenance politique.
Quant au projet de Plan Local de Déplacements, il est inexact de dire qu’il a déjà fait l’objet de débats publics. Le document n’existe que depuis cet été et, avant l’article de la République du 20 et la réunion du CDAS le 22 novembre, les habitants en ignoraient le contenu.
Enfin il faut mettre un terme à une argumentation malveillante : notre recours de 1999, contre un POS que nous  jugeons toujours irrespectueux de notre cadre de vie, a effectivement été rejeté. Mais le Tribunal Administratif nous a donné raison, contre Jean-Pierre Le Poulain, dans des circonstances plus récentes, à propos du POS et des terrains militaires. Celui qui invoque ses victoires doit aussi savoir admettre ses échecs. C’est une qualité qui s’appelle le « fair-play ».
Philippe Thomas-Derevoge
Président du CDAS d’Avon

Le débat sur l'axe économique tourne court


21 novembre 2006

AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT

Réunion publique avec les élus, MDLV, mercredi 20H30

01 octobre 2006

Fontainebleau continue à grignoter la forêt



Liaison
 

                    
                    
octobre 2006
                
 


Seine-et-Marne
Fontainebleau continue à grignoter la forêt

Située dans une clairière du massif domanial l'agglomération Fontainebleau- Avon a régulièrement grignoté la forêt : installations sportives sous convention d'occupation théoriquement précaire, construction d'un lycée-collège, d'une école de management et d'un IUT, construit illégalement. A chaque opération, échange de terrains : des parcelles boisées privées en lisière extérieure de forêt venant compenser au décuple les parcelles livrées à la construction en lisière interne. Si la forêt domaniale s'est ainsi agrandie, le massif forestier, s'est trouvé amputé à chaque fois.

Au sud de l'agglomération de Fontainebleau une caserne jouxte le parc du Château. Depuis la dernière guerre elle a été agrandie de plus de 50 hectares attribués sans contrepartie à l'OTAN puis à l'Ecole interarmées des sports et au Centre des archives contemporaines. De plus une parcelle forestière voisine de 14 ha, a été prêtée par le ministère de l'Agriculture au ministère de la Guerre en 1891. Le décret signé par le Président Carnot fait référence à un accord entre les ministères disant "qu’en cas d'abandon de tout ou parties des surfaces affectées, le terrain fera retour de plein droit à l'administration forestière, ... le reboisement en sera exécuté par les soins du service forestier aux frais du département de la Guerre". Depuis, une petite partie en a été attribuée définitivement à l'Armée en 1935 pour y construire des logements, actuellement propriété d'une société d'HLM. Mais, qu'advient-il du reste dont le ministère de la Défense n'a plus besoin ? Une partie, désaffectée en 2001, contient un hangar utilisé comme salle de spectacles par la ville de Fontainebleau pendant la réfection du théâtre municipal, et, une seconde halle fermée, que la ville veut utiliser pour ses ateliers techniques. La curiosité est que la ville paie un loyer à l'Armée, qui n'en est légalement plus propriétaire !

Spéculation immobilière
La seconde partie, la plus vaste, sur laquelle sont bâtis des hangars ouverts, est celle qui fait le plus parler d'elle. Depuis 1999, l'Armée veut la vendre à la Communauté de communes : à cette époque, l'utilisation envisagée était une pépinière d'entreprises. Il a fallu six ans à l'Armée pour admettre qu'elle n'était pas propriétaire, en vertu du décret Carnot. Qu'à cela ne tienne, le préfet a signé le 3 mai 2006 un arrêté qui affecte ces terrains au ministère de la Défense (qui n'en a pas besoin, si ce n'est pour renflouer ses caisses en les vendant ! ) et affecte au ministère de l'agriculture d'anciens terrains de manœuvres, dont l'armée n'a plus besoin, situés dans la forêt des Trois pignons). Il s'agit d'un échange ... de pure spéculation immobilière, qu'on essaie d'habiller d'intérêt général en faisant miroiter le projet de construction d'un hôpital.
Situé au nord de l'agglomération, facile d'accès, l'hôpital actuel y est voisin d'une polyclinique privée, qui envisage un partenariat public-privé, ainsi que de nombre d'installations à vocation sanitaire et sociale (IRM, maisons de retraite, etc.), et ... voisin aussi de deux anciennes casernes désaffectées par le ministère de la Défense et qui se prêteraient parfaitement à la restructuration de l'hôpital. Mais l'Armée veut vendre ses terrains au prix fort. La ministre s'est même engagée à financer l'étude d'urbanisme qui aboutira à obtenir la meilleure rentabilité (sans annoncer officiellement que ce ne peut être que des logements haut de gamme). Le maire de Fontainebleau est sur la même ligne : seule la parcelle forestière convient, selon lui, pour reconstruire (sur fonds privés) le futur hôpital qui comprendra une partie publique et une partie privée, attribuée à l'actuelle polyclinique. Honni soit qui mal y pense !
Les associations qui se battent pour l'application stricte du décret Carnot sont qualifiées de ringardes. Elles ont pourtant déjà obtenu que l'administration prenne en compte ce décret. L'arrêté du 3 mai 2006 est une façon de le contourner. A nous de prouver qu'il est illégal, et attentatoire au site du château et à son écrin forestier.

Jean Vuaillat,
Secrétaire général,
Comité de Défense, d'Action et de Sauvegarde d'Avon,
CDAS Avon,
rue du Vieux Rû, boîte 18,
77210 Avon.
Tél. : 01 60 71 18 49.

29 septembre 2006

30 ANS DU CDAS


30 ans ça compte, 30 ans ça se fête!

La commémoration de l'anniversaire des 30 ans de la création du CDAS s'est tenu le soir du vendredi 29 septembre 2006 au Chalet de la Caverne (Carrefour du Bas Bréau près de Barbizon), son gérant en soit remercié.
Le Président Philippe Thomas-Derevoge en présence de Jeanne Renée Pitra, Gérard Dorlé et Ray Herriett a tenu à rendre un hommage aux présidents qui se sont succédés depuis tant d'années au service de l'association et des membres. Le Vice-Président a tenu également à féliciter les équipes qui ont permis d'œuvrer pour la protection du cadre de vie et de l'environnement. A cette occasion, les adhérents et sympathisants présents ont porté un toast à la poursuite de leurs activités, alors qu'il existe encore tant de choses à faire dans ces domaines.
            Après un repas animé dans une ambiance très agréable, les convives se sont rendus en forêt domaniale de Fontainebleau pour écouter le brame du cerf, sous la conduite du Président, et avec un grand succès !
Longue vie au CDAS d'Avon !

Renée Jean-Pitra,
Présidente 1976-1977


L'accueil du Président
Thomas-Derevoge


Hommage aux
 anciens présidents
 Gérard Dorlé (au 2nd plan)
Président 1981-1988



Ray Herriett (en bleu)
Présidente 1992-1996

 Inès Champetier de Ribes
(1er plan)
 Michel Bréchemier (T) Odile Dorlé (CA)
(3 et 4èmes
en partant de la gauche)

Jean Vuaillat (SG)
Jean-Marie Virot (S)
(1 et 4 èmes
en partant de la gauche)


                                                                                  Guillaume Bricker (VP)




Création ou AG
Président (e)
Siège
14 avril 1976 (AR de dépôt)
Jeanne PITRA-ANTONY
9 rue de l’Eglise (JO du 9-05-76 p.2808)
AG 3 déc. 1977
Jean PORTEMER

AG 14 nov.1981
Gérard DORLE
51 rue R. Dumoncel   (JO du 9-01-82 )


85 rue R. Dumoncel   (JO du 26-04-83)
AG 23 avril 1988
Geneviève MARTIN

AG 25 janvier 1992
Jean-Marie SIMON

AGE 25 avril 1992
Raymonde HERRIETT



Maison dans la Vallée (xx 11-05-95)
AG 27 janvier 1996
Isabelle CLEMENT-BAYER
4 domaine des Bellingants (JO 8-5-96 )


Maison dans la Vallée

LES 30 ANS DU CDAS !

30 ans ça compte,30 ans ça se fête!
Chers amis du CDAS d'AVON, fêtons tous ensemble l'anniversaire de la création du CDAS au Chalet de la Caverne
Carrefour du Bas Bréau, en forêt, à la sortie de BARBIZON (tel.01 64 14 90 56). Rendez-vous le vendredi 29 septembre à 20 heures
pour le dîner de nos trente années d'implication au service de notre environnement et de notre cadre de vie. Réunissons-nous pour
remercier tous nos adhérents et sympathisants, ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier, et les présidents qui nous ont précédé dans notre action:

Création ou AG

Président (e)

Siège

14 avril 1976 (AR de dépôt)

Jeanne PITRA-ANTONY

9 rue de l’Eglise (JO du 9-05-76 p.2808)

AG 3 déc. 1977

Jean PORTEMER

AG 14 nov.1981

Gérard DORLE

51 rue R. Dumoncel (JO du 9-01-82 )

85 rue R. Dumoncel (JO du 26-04-83)

AG 23 avril 1988

Geneviève MARTIN

AG 25 janvier 1992

Jean-Marie SIMON

AGE 25 avril 1992

Raymonde HERRIETT

Maison dans la Vallée (xx 11-05-95)

AG 27 janvier 1996

Isabelle CLEMENT-BAYER

4 domaine des Bellingants (JO 8-5-96 )

Maison dans la Vallée

Dîner suivi d'une sortie en forêt pour entendre le brâme des cerfs (facultatif)
Participation au repas 17€/personne, pour les adhérents ou les invités, boissons offertes par le CDAS d'AVON
réservations avant le 25 septembre auprès de votre président
(Précisez si vous souhaitez un co-voiturage, nous pourrons passer vous prendre à votre domicile)
Philippe Thomas-Derevoge
69 bis avenue Franklin Roosevelt
77210 AVON
tel : 01 60 71 18 49

06 septembre 2006

Droit de réponse du 6 septembre 2006

Droit de réponse à la tribune d’ELAN de septembre :


Notre association le CDAS d’AVON est mise en cause dans la réponse du Maire faite à « Proches de Vous ». Voici notre réponse :


Monsieur le Maire, à propos du programme immobilier de la rue Charles Meunier vous dites : « écrire de plus que ce sont les « associations » qui sont intervenues pour faire respecter le POS est mensonger car ce sont elles qui ont attaqué en justice ce même POS »…
Au nom du CDAS d’AVON je ne me permettrais pas de prétendre que vous mentez en accusant « Proches de Vous » de mensonge à propos de l’intervention des associations. Je déplore, pour ma part, toute forme de mépris à l’encontre des opinions adverses. Je me permettrais cependant de dire que vous vous trompez et que votre erreur risque de tromper vos lecteurs. Car notre association est effectivement intervenue pour modérer ce projet immobilier qui dépassait les limites autorisées par le POS. Pourtant comme vous le dites justement cette fois, nous sommes contre le POS actuel. Nous jugeons que les hauteurs d’immeubles, les COS et les emprises au sol autorisés sont excessifs et contraires au cadre de vie souhaitable pour les Avonnais. Raison de plus pour que nous intervenions quand un promoteur dépasse les limites que vous avez fixées. Je m’étonne que vous vous attaquiez à cette logique dont le but est, très clairement, d’éviter le pire. Regrettons que, dans ce cas précis, le permis de construire ait été délivré par vos services. C’est, à n’en pas douter, le résultat d’une autre « erreur ». Nous avons donc effectivement déposé un recours contre le constructeur auprès du Tribunal Administratif. Conscient de ce que nous appellerons, une fois de plus, une « erreur » le promoteur a préféré la négociation. Nous l’avons rencontré plusieurs fois. Les correspondances en attestent. Nous avons annulé notre recours en contrepartie de son engagement à réduire son projet, même si nous aurions préféré qu’il fût moins dense encore. Mais il était cette fois dans les limites autorisées par votre POS. Le pire était évité.
Oui, c’est cette fois une vérité de votre article, mais elle n’a rien à voir avec le programme immobilier en question, l’un de nos recours contre le POS a été rejeté par le Tribunal Administratif. Vous omettez seulement de dire que, d’autres fois, nous avons obtenu gain de cause, comme, par exemple, lors de l’annulation de la révision du POS, à notre demande, le 24 mars 2005. Mais, cette fois là, le Tribunal a jugé que vous étiez en droit d’appliquer les règles que vous aviez choisies. Sa décision ne nous interdit pas cependant de continuer à lutter contre le bétonnage de la ville. Elle ne nous impose pas non plus de « rester discret », comme vous le souhaitez. Nous sommes en démocratie, les idées qui ne sont plus les vôtres ont toujours le droit d’être exprimées et je n’ose pas croire que vous le contestiez.

Philippe Thomas-Derevoge

Président du CDAS d’AVON

06 juillet 2006

Enquête publique complémentaire n° 4 sur le classement en forêt de protection : avis du CDAS

Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L 141-1 Code de l’environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon

 

Le secrétaire général                                                             Avon, le 6 juillet 2006



Enquête publique complémentaire n° 4
sur le classement en forêt de protection.

OBSERVATIONS DU CDAS D’AVON


Remarque générale :
            L’enquête complémentaire d’octobre 2000 concernait principalement des bois privés qui n’avaient pas été inclus précédemment. Si on l’exclut du calcul, on en est quand même à trois enquêtes complémentaires en cinq ans, toutes à vocation « automobile ». C’est assez dire d’une part l’absence de vue à long terme, et, d’autre part, le manque de sérieux dans la préparation de ces enquêtes. Ce qui laisse planer un doute parmi les défenseurs de l’environnement sur la protection réelle apportée par le classement en forêt de protection dans notre département.

Table du Roi.
            Le CDAS d’Avon est opposé aux modifications proposées au carrefour de la Table du roi, pour plusieurs raisons :
·                     Le reclassement en forêt de protection de 14 ha ne trompe  personne. C’est parce que les études sur le contournement sud de Melun n’étaient pas suffisamment avancées, qu’en 1998 – 1999 on avait retiré du projet de forêt de protection un rectangle de 35 à 40 ha. En intégrer aujourd’hui une partie dans la forêt de protection n’aurait de sens que si on connaissait précisément le projet routier définitif de la Table du Roi.
·                     Le projet routier esquissé sur les plans n’a fait l’objet d’aucune concertation, et, comme toujours, il est uniquement destiné à la circulation automobile, sans aucun dispositif pour les autres usagers, piétons, cyclistes, …
·                     Le Plan local de déplacements (PLD) du secteur de Fontainebleau sera arrêté par les élus du SMEP le 18 juillet 2006, avant d’être soumis à enquête publique. Le projet de la Table du roi aurait pu être soumis à son comité de pilotage, il n’en a rien été.
·                     Manifestement le giratoire nord constitue l’amorce des travaux du contournement sud de Melun. Ce n’est pas dit explicitement dans le dossier, il y a donc là une tentative de l’administration de créer le fait accompli.
·                      Pour ces deux raisons, (circulations douces et projet de Melun), le projet routier esquissé n’est à nos yeux qu’un projet provisoire.
·                     Il n’y a pas urgence : ces terrains jouissent déjà d’une protection, celle de site classé au titre de la loi de 1930. On peut donc attendre la prochaine enquête complémentaire ou la suivante, quand on saura exactement ce qu’il en est, pour définir de façon pérenne les limites de la forêt de protection dans ce secteur.

Pour le CDAS d’Avon




    J. Vuaillat

secrétaire général