17 février 2006

Avis du CDAS sur le PADD


PADD
Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L 141-1 Code de l’environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991  http://www.avon-cdas.com/
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon  courrier@avon-cdas.com


Projet d'aménagement et de développement durable
du Plan local d'urbanisme de Fontainebleau-Avon

Observations du CDAS d’Avon
sur les propositions exposées publiquement

17 février 2006


PRÉAMBULE


Le présent document est destiné à être communiqué à la Communauté de Communes de Fontainebleau-Avon (CCFA), aux conseillers municipaux de Fontainebleau et d’Avon, aux services d’urbanisme, ainsi qu'à M. Bernard Wagon, architecte-urbaniste, en vue de la préparation du Projet d'aménagement et de développement durable (PADD) du Plan local d'urbanisme (PLU).
Les conseillers municipaux, qui vont débattre dans quelques jours du projet de PADD (avant que le PLU ne soit arrêté en conseil communautaire, en principe en juin 2006) connaîtront ainsi l’avis du CDAS d’Avon. Certes cet avis porte sur une version antérieure à celle qu’ils auront en main au moment d’en débattre, puisque le CDAS ne disposait que de la version vieille d’un an, celle des panneaux de l’exposition PLU.
Le plan de notre document suit le plan de l’exposition PLU - PADD. Les observations du CDAS figurent dans la colonne de gauche, et, en regard, colonne de droite, le lecteur trouvera le rappel des textes de l’exposition.

Comme vous le savez, le contenu du projet d’aménagement et de développement durable de la communauté de communes définit les orientations d’urbanisme et d’aménagement retenues dans une perspective de développement durable, notamment en vue de favoriser le renouvellement urbain et de préserver la qualité architecturale et l’environnement. Ce PADD constitue donc la vision du futur de l'agglomération en matière d'aménagement du territoire du point de vue de l'occupation des sols, mais aussi sur le plan économique et social. C’est pourquoi le CDAS attache une extrême importance au contenu du PADD.

Le présent document constitue le résumé des observations générales du CDAS d'Avon sur le projet de PLU qui seront communiquées ultérieurement.


Avon, le 17 février 2006.

Le président, Philippe Thomas-Derevoge.

Cette introduction est volontairement limitée, elle tend à attirer l'attention du lecteur sur deux des principales orientations générales d'urbanisme qui ont une importance cruciale pour notre agglomération : l'évolution de la population et l'utilisation des anciens terrains militaires. Les orientations que nous souhaitons en matière de circulations, douces ou non, et de stationnement, sont reprises de notre document du 5 février 2006 sur le Plan Local de Déplacements.

SUR L'ÉVOLUTION DE LA POPULATION SOUHAITÉE :


C'est la question de base en matière d'urbanisme : l'évolution de la population est intimement liée à celle des possibilités de construction.
Toute construction induit plusieurs effets. Des effets positifs : la  création d'une nouvelle base de taxe foncière sur les propriétés bâties et, s'il s'agit de logement, de taxe d'habitation. Les commerces et industries rapportent de la taxe professionnelle, de l'emploi mais aussi des services au public. Les logements peuvent également satisfaire une demande sociale.
Des effets négatifs : les infrastructures doivent être adaptées sinon créées de toutes pièces, les rues suffisantes pour accueillir la circulation mais aussi les besoins de stationnement : tout cela a un coût pour la collectivité. Et si les investissements se révèlent impossibles, difficiles matériellement ou tardifs, la population, ancienne ou nouvelle, se trouve en situation de gêne. C'est le cas des écoles, des installations sportives, des infrastructures de distribution et d'assainissement. Il serait intéressant d'analyser ce bilan coût/avantages pour chaque construction autorisée. Mais actuellement rien n'est fait dans ce sens : les données disponibles sont plutôt défavorables à une hypothèse de développement.
Il convient donc d'affirmer qu'en l'état actuel des infrastructures routières comme de service public, le développement de l'urbanisation dans l'agglomération n'est pas soutenable : il n'est ni raisonnable ni souhaitable[1].

SUR LES TERRAINS MILITAIRES :


Le CDAS n'est pas a priori hostile à la réutilisation raisonnée des terrains militaires dès lors que celle-ci n'est pas attentatoire à la protection de l'environnement ou au cadre de vie des habitants de l'agglomération. Dans un communiqué, rendu public, du 1er février, le président a exposé la position du CDAS d'Avon (il est disponible avec son dossier documentaire sur : http://www.avon-cdas.com/).
Le CDAS  souligne, simplement dans le contexte du PADD, que toute opération d'aménagement légale doit être particulièrement examinée et faire l'objet d'une étude d'impact préalable ainsi que d'une étude des besoins du public, besoins qui doivent être satisfaits en priorité. Le CDAS développera sa position dans ses observations sur le PLU.


Ê AVERTISSEMENT POUR LA LECTURE :

Observations du CDAS
Dans les pages qui suivent, la colonne de gauche contient les remarques, commentaires et questions du CDAS d'Avon.
Une page supplémentaire d’annexe regroupe les textes trop longs pour figurer dans la colonne de droite en regard du thème exposé en colonne de gauche.
Projet de PADD
Dans les pages qui suivent, colonne de droite :
-  sous la rubrique  « aujourd’hui », ne sont reproduites que les phrases les plus significatives ou appelant un commentaire.
-  sous la rubrique  « et demain ? », le texte est reproduit intégralement et un numérotage a été introduit.

1.   FAÇONNER UN ESPACE DE VIE AGRÉABLE[2]

Remarque générale :
L'évolution de la population, c'est à dire les possibilités de construction, doit être conditionnée par quatre facteurs :
- la remobilisation des surfaces existantes et insuffisamment utilisées ;
- l'existence d'infrastructures suffisantes ;
- le ratio emploi/habitant ;
- le maintien d'espace libre.
Aujourd’hui  (extrait)
·            L’obligation d’une évolution mesurée du nombre d’habitants malgré une forte attractivité résidentielle en réponse au SDRIF.

1.A.   PERMETTRE UNE ÉVOLUTION DU PATRIMOINE BÂTI EXISTANT :


1.1. L'objet de cette possibilité particulière d'extension de l'habitat limitée normalement à la résolution des problèmes d'évolution des familles, notamment dans les espaces libres (trame verte), risque d'être détournée au profit d'opérations immobilières.
En conséquence, ces extensions doivent être strictement encadrées avec un COS adapté et une Surface minimale constructible de nature à éviter cette mauvaise éventualité. Le CDAS recommande également l'encadrement des divisions de parcelles [voir § 4.3]



1.3. Avant d'entamer des programmes immobiliers de constructions neuves, il vaut mieux en effet reconquérir les logements vacants (voir annexe A)


1.4. Les ensembles collectifs mal conçus ne doivent pas pouvoir être reconstruits à l'identique, dans une optique de renouvellement urbain.
Et demain ?

Permettre une évolution du patrimoine bâti existant :

1.1. Préserver la possibilité d’extension mesurée de l’habitat pavillonnaire en dehors des espaces protégés afin de suivre l’évolution des familles et éviter leur migration hors de l’agglomération.

1.2. Poursuivre l’effort de réhabilitation des quartiers anciens en luttant contre l’existence de logements vacants par la poursuite d’opérations comme les Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH).

1.3. Participer à la réhabilitation du bâtivétuste notamment par l’insertion de petits programmes sociaux répartis dans la ville.

1.4. Encourager la requalification d’ensembles collectifs (Fougères, Butte Montceau, Plaine de la Chambre, Faisanderie).

1.B.   FAVORISER L’ÉMERGENCE D’UNE NOUVELLE OFFRE :


1.5. Où construire et comment ? 
La centaine par an contredit les prescriptions du SD rappelées dans le porter à connaissance du préfet [voir note p. 3].
Les logements pour l’école de gendarmerie doivent être comptabilisés.

1.6. La mixité doit être, concernant le logement, une mixité sociale, et, concernant les fonctions, elle doit inclure l’obligation de commerces et services de proximité (voir annexe B).

Favoriser l’émergence d’une nouvelle offre :

1.5. Poursuivre l’effort de construction en maintenant le rythme de création de logements à une centaine par an tout en préservant l’identité des quartiers.

1.6. Favoriser les créations de logements dans les opérations de renouvellement urbain dans une logique de mixité des fonctions.

1.C.   DIVERSIFIER L’OFFRE DE LOGEMENTS :


1.7. Le CDAS est bien sûr favorable à ce PLH sous réserve de ce qui vient d'être dit.
Diversifier l’offre de logements.

1.7. Il s’agira pour Fontainebleau-Avon de mettre en œuvre un Plan local de l’Habitat afin de coordonner les actions en faveur du logement.


2.  RENFORCER LES SERVICES À LA POPULATION.


Remarque générale :
Toute nouvelle autorisation de construction devrait être conditionnée par l'existence préalable des équipements et infrastructures nécessaires.
Il faut souligner que l'agglomération est déjà en situation de sous-équipement : d'où la nécessité de limiter pour l'instant la constructibilité.

Aujourd’hui  (extrait)
·            Des équipements de proximité à développer afin de s’adapter à l’évolution socio-démographique des habitants.

2.A.   MAINTENIR ET DÉVELOPPER LES FONCTIONS D’AGGLOMÉRATION QUE CONSTITUENT  FONTAINEBLEAU ET AVON :



2.1. On peut regretter que le POS de 1999 n'ait pas réservé plus d'espaces pour le développement des services publics sur Fontainebleau.


2.2. Donc des emplacements réservés à définir.


2.3. Le stade de la Faisanderie et le Grand Parquet occupent des concessions temporaires de l’ONF. Ne faudrait-il pas avoir une vue à plus long terme, au moins pour le stade de la Faisanderie ?


2.4. Compte tenu de l’incertitude juridique qui pèse sur les terrains du Bréau, il serait plus pertinent de faire des réserves foncières sur Damesme et Chataux, en complément de l'assiette actuelle de l'hôpital.

2.5. Il y a un besoin de salles de quartier (en plus de celles de la rue du Mont Ussy). Les circulations douces et les squares sont aussi des équipements de quartier nécessaires.

Partant du principe que tout ensemble immobilier ne devrait pas se trouver à plus de 300 mètres des services de proximité (station de bus, commerces de bouche), le CDAS demande que la voirie soit étudiée (emplacements de stationnement minute, par exemple) pour que les commerces de proximité puissent survivre dans chaque quartier. Les communes (et peut-être l'OPAC ?) devraient mettre en place un périmètre de préemption des murs des magasins dont les loyers deviennent un obstacle à la viabilité du commerce.

Et demain ?

Maintenir et développer les fonctions d’agglomération que constituent Fontainebleau et Avon :

2.1. Préserver l’espace affecté aux équipements nécessaires aux fonctions de ville-centre et d’attractivité de l’agglomération.

2.2. Permettre des aménagements de nature à améliorer la desserte bus des établissements scolaires de périphérie(François 1er et Couperin, Uruguay).

2.3. Faciliter la restructuration ou le réaménagement d’équipements ancienscomme le stade de la Faisanderie, le Grand Parquet, la station d’épuration.

2.4. Constituer des réserves foncières pour l’étude du transfert de l’hôpital(Bréau).



2.5. Favoriser le développement des équipements de proximité et de nouveaux services dans différents quartiers (salle polyvalente Lagorsse, halte-garderie Butte Montceau, Maison de l’homme, locaux associatifs Mont Ussy, Maison médicalisée pour personnes âgées et crèche à Lariboisière.



3.  DYNAMISER LE TISSU ÉCONOMIQUE


Remarque générale :
Le CDAS d’Avon demande la réalisation d'études sur l'effet de la création de l'axe "économique" dans le POS 1999 du point de vue économique mais également urbanistique, avant de prolonger cette "expérimentation".
Le CDAS note que, même si actuellement l'axe "économique" est prévu par le Schéma directeur de la Région Ile de France, celui-ci n'impose ni une architecture médiocre, ni une telle concentration.
Cette concentration risque de "dynamiter" le tissu économique en créant une situation de désertification commerciale des autres quartiers.
La question du foncier, des problèmes de circulation cités à juste titre, mais aussi du paysage, n'est absolument pas traitée dans les propositions du projet de PADD.
Le CDAS note que lors de la réunion publique du 9 février 2006, la CCFA a pris l'engagement d'établir une meilleure réglementation architecturale et de limiter le gabarit et surtout la longueur de la zone affectée.

Aujourd’hui  (extraits)
·            Le développement du domaine universitaire contribue à attirer des acteurs économiques spécialisés.
·            Un foncier disponible très limité et des problèmes de circulation liés à un faible linéaire de voirie.

3.A.   MAINTENIR ET POURSUIVRE LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE SUR LES PÔLES EXISTANTS :

3.1. Six ans après, l’expérience de l’axe économique se traduit de fait par une réduction des emplois et des surfaces de bureaux (Le Savoy) occupées et par des locaux commerciaux vides ou fréquemment vides, suite à des faillites successives.
D’autre part, le périmètre du pôle de la gare reprend une ancienne délimitation validée 10 ans auparavant et donc en dehors des préconisations du PDUIF. Il n'intègre pas tous les terrains qui devraient être concernés. Ce périmètre devrait donc être revu pour rendre ce projet adapté et viable par rapport aux questions de déplacement [voir par exemple § 6.3].

3.3. En admettant qu'un pôle de proximité est constitué par la réunion d'une épicerie d'une boulangerie et de commerces complémentaires, cela concernerait : Bréau, Viaduc, Roosevelt, Fougères, Butte Monceau et Vieil Avon. Le CDAS estime qu'une politique volontariste doit être menée pour proposer une offre de proximité (à moins de 300 m) (voir annexe B).
Doivent être prioritairement développé : rue JH Dunant, rue St Honoré, rue Lagorsse, Lorraine, ainsi que rue K Mansfield.

3.4. Si la halle actuelle devait être démolie, le CDAS d'Avon serait  favorable à la création dune halle au-dessus du parking St Louis, (verrière ou auvent en verre). Les autres étals étant à l’air libre sur la place de la République.

Et demain ?

Maintenir et poursuivre le développement économique sur les pôles existants :

3.1. Développer l’activité autour du Pôle de la gare à Avon et de l’avenue F. Roosevelt.

3.2. Requalifier la zone d’activité de Valvins.

3.3. Conforter les pôles commerciaux de proximité.




3.4. Contribuer à la dynamisation et au renforcement du centre ville de Fontainebleau par la requalification de la place de la République en véritable pôle de centralité.

3.B.  FAVORISER L’APPORT D’ACTIVITÉS OU D’INSTITUTIONS EN ADÉQUATION AVEC LE SITE :

3.5. Il serait bien de se référer à un des « pôles de compétitivité » qui viennent d’être mis en place dans la région, si c’est possible.

3.6 Le CDAS partage évidemment l'opinion qu'il faut interdire l'implantation d'installations nuisantes dans le tissu urbain qui n'est pas adapté pour cela et ne pas en faire subir à la population les risques éventuels.

3.7. Cette orientation doit être réévaluée au regard des projets actuels. Ainsi, les Héronnières sont a priori destinées à recevoir le pôle d'accueil du Château; le Clos des Ebats le stationnement des bus de tourisme. Bien sûr, le CDAS exprime ses réserves sur le Bréau. Le maintien de l'implantation de l'hôpital sur le site actuel est compatible avec un commissariat à Chataux.
Le pôle de la gare doit être développé pour accueillir le tourisme vert.

Favoriser l’apport d’activités ou d’institutions en adéquation avec le site :

3.5. Développer les fonctions culturelles et universitaires de l’agglomération notamment dans le cadre du projet d’Arc Impérial.

3.6. Éviter l’implantation d’établissements nuisants dans les secteurs résidentiels.

3.7. Favoriser l’implantation d’activités sur les sites en renouvellement urbaindans l’objectif d’une mixité de fonctions : hôtel à Magenta, espaces de service aux Héronnières, commerces de proximité sur Lariboisière, pôle santé sur le Bréau.



4.  MAINTENIR LA QUALITÉ DE VIE[3]

Remarque générale :
Le CDAS souligne que l'aspect esthétique de l'environnement urbain comme le paysage est un élément fondamental de la qualité de vie.Loin d'un relativisme prôné par certains à des fins exclusivement économiques, il relève que la population recherche une architecture de qualité adaptée à un tissu urbain traditionnel.
Considérer cela, c'est se rendre compte que cette qualité peut amener une plus value certaine, touristique, économique mais aussi sociale. L'oublier c'est faire perdre à la ville son caractère et son attrait pour ses habitants.

Aujourd’hui  (extraits)
·            Une difficulté face à la pression immobilière de préserver le patrimoine bâti et non bâti.
·            Une mise en valeur insuffisante des espaces publics qui participent pourtant à la qualité de l’espace urbain.

4.A.   PROTÉGER ET VALORISER LE PATRIMOINE BÂTI ET ARCHITECTURAL :

4.1. Cette protection des volumes doit également s'accompagner d'un aspect esthétique en harmonie avec le caractère des quartiers. La protection des monuments et des paysages passe nécessairement  par un entourage de bonne qualité. Il faudrait renforcer les restrictions en matière de signalisation publicitaire.
Des hauteurs maximales par quartier seront proposées en fonction de la hauteur maximale du bâti environnant.

4.2 bis.  Promouvoir dans toutes les architectures, des bâtiments de haute qualité environnementale et favorisant les économies d’énergie, en compatibilité avec l'aspect du quartier.
Et demain ?

Protéger et valoriser le patrimoine bâti et architectural :

4.1. Maîtriser la hauteur et la densité des constructions en fonction des caractéristiques des quartiers.

4.2. Protéger les ensembles bâtis cohérents et les édifices isolés remarquables, notamment par uneZPPAUP à Fontainebleau.

4.B.   PRÉSERVER LES ESPACES VERTS URBAINS PRIVÉS ET PUBLICS :

4.3. Cette protection doit s'accompagner de l'autorisation contrôlée des divisions de parcelles comme le permet l'article 111-5-2 du code de l'urbanisme, pour éviter le "bourrage". L' "evergreen" ne doit pas être comptabilisé dans la catégorie des espaces verts à réaliser.

4.3. bis Sans oublier les mails et les plantations d’alignement, ni les arbres isolés. Créer des squares dans les quartiers qui en sont dépourvus. Etablir une liste des arbres à protéger.

Préserver les espaces verts urbains privés :

4.3. Renforcer et harmoniser laprotection des espaces verts : cœur d’îlot, marge végétale en bord de rue, jardin d’accompagnement de villa.

4.C.   REQUALIFIER LES ESPACES PUBLICS :

4.4. Pour les places anciennes, requalifier en tenant compte de l'aspect historique. Eliminer le parcage en surface à proximité des constructions classées et le remplacer par des espaces verts ouverts à la circulation piétonne, en particulier place de Gaulle, place d’Armes, place de la République.

4.4. bis Ne pas minéraliser la place de la gare.

Requalifier les espaces publics :
4.4. Réaménager les places publiques (places Carnot, du 14 juillet, d’Armes, de l’Étape, gare).
4.5. Redonner un lieu de centralité et d’animation par la requalification de la Place de la République.

4.D.   REVALORISER LES ENTRÉES DE VILLE :

4.6. Le CDAS demande plus de détails sur cette annonce.

4.7. Il convient de revoir le plan d’alignement en vue de dissimuler, par une haie et des arbres, la zone d’activité.

4.8 Ne pas dénaturer l'entrée sud et conserver les alignements, perspectives et vues sur le Château et les Héronnières.

Revaloriser les entrées de ville :

4.6. Restructurer l’entrée depuis Parispar une opération d’ampleur.

4.7. Requalifier l’entrée principale de l’Est de l’agglomération : avenue de Valvins.


5.  PROMOUVOIR LE TOURISME AU CŒUR DE L’AGGLOMÉRATION


Remarque générale :
L'accueil du public nécessiterait des équipements adaptés : fléchage, toilettes, points d'eau et bancs en nombre suffisant (dans le respect bien sûr du paysage).
La protection du cadre de vie, ne peut que favoriser le tourisme, d'où la nécessité de la poursuivre sur les axes principaux et notamment celui reliant la gare au Château [voir supra].

Aucune proposition ne figure dans le projet pour développer le tourisme d’affaires, qui reste un concept à préciser.

Aujourd’hui  (extraits)
·            Malgré le flux de visiteurs important, des retombées économiques limitées pour la Ville.


·            Un tourisme d’affaires peu développé.

5.A.   AUGMENTER LA FRÉQUENTATION TOURISTIQUE ET LA DURÉE DU SÉJOUR :


5.1. + 5.2. Il convient de préciser les limites du ‘Pays de Fontainebleau’ vu dans cette optique touristique.
Les points 5.1. et 5.2. n’ont pas d’incidence sur le PLU.

5.3. L’agglomération manque d’hôtels et de restaurants pouvant recevoir des cars entiers. C’est à prévoir aux Héronnières.

5.3. bis Pôle d'accueil du tourisme forestier
Il faut également prévoir l’hébergement et la restauration des randonneurs près de la gare, valoriser l’attrait de la forêt et favoriser l’accueil du tourisme vert par des infrastructures de qualité.
Et demain ?
Augmenter la fréquentation touristique et la durée du séjour :

5.1. Gérer l’offre touristique à l’échelle du Pays de Fontainebleau.

5.2. Améliorer l’accueil par un office de tourisme mieux adapté à l’échelle de l’agglomération et le doter d’une polyvalence lui permettant d’être un acteur économique de tout le pays de Fbleau.

5.3. Organiser l’accueil des groupes et le stationnement des autocars.

5.B.   RENFORCER LES LIENS VILLE/CHÂTEAU :


5.4. depuis le Château … et aussi depuis les Héronnières, autre future porte d’entrée du palais national.


5.5. L'amélioration du mobilier urbain doit passer par une normalisation en compatibilité avec le paysage urbain. Voir également la remarque générale ci-dessus.

Renforcer les liens Ville/Château :

5.4. Inciter à la promenade vers le centre ville depuis le Château par un jalonnement adapté aux visiteurs.

5.5. Améliorer l’ambiance urbaine par desaménagements de l’espace public, notamment aux abords du château, la mise en valeur du patrimoine et l’amélioration du mobilier urbain pour favoriser la découverte de la Ville.

5.C.    VALORISER LES BORDS DE SEINE :


5.6. … et aménager les berges en promenade publique au moins sur le territoire d’Avon. Voir aussi   8.10 ci-après

5.7. En plus de ce parcours, il y a également lieu d'améliorer l'accès par l'avenue de Valvins [voir 4.7]

Valoriser les bords de Seine :

5.6. Se réapproprier les berges du fleuve.

5.7. Établir un parcours continu entre la Seine, la forêt et le château pour les piétons et les vélos.

5.8. Réhabiliter la base nautique, le port et la station d’épuration.



6.  FACILITER LES TRANSPORTS ET LES DÉPLACEMENTS

Remarque générale :
Le CDAS renvoie le lecteur à ses observations sur le PLD.
Il souligne néanmoins les points suivants :
- le problème des embouteillages créés par les livraisons de marchandises n’est pas mentionné;
- la disparition programmée de la contre-allée de l’avenue F. Roosevelt se révélant une erreur, le CDAS d’Avon demande son rétablissement intégral, mais note l'engagement (pris par le président de la CCFA, lors de la réunion publique du 9 février 2006) de sa recréation (hélas limitée) sous forme d'une bande de 3 m de reculement.
     La priorité est également de favoriser les circulations douces au détriment de la voiture. En particulier sécuriser les pistes cyclables et aménager les trottoirs.

Aujourd’hui  (extraits)
·            Pollution paysagère des espaces publics par le stationnement de surface
·            Offre en stationnement majoritairement en centre ville n’étant pas de nature à le décharger du trafic automobile.

6.A.   CIRCULATION VÉHICULES :



6.1. Report qui accroîtra le trafic sur l’avenue Roosevelt et ne règlera en rien les problèmes d’insécurité de la rue Gambetta à Avon.

6.2. La coupure fonctionnelle entre les quartiers sud et le centre risque d’être aggravée. Ce n’est pas trop grave pour les voitures, ça l’est davantage pour les bus de la ligne C.
Le nouvel accès par la RN6 ne règlera en rien les problèmes d’insécurité de la rue Gambetta à Avon. [trafic important le matin de voitures venant de Thomery-Champagne  (le soir en sens inverse) et surtout trafic de transit de poids lourds de et vers Valvins et Champagne].
Le contournement de la rue Gambetta à Avon est nécessaire et  peu coûteux : l’infrastructure existe pour les neuf dixièmes du trajet de contournement

6.3. Le projet ‘pôle gare’ actuel mériterait d'être amélioré en ce qui concerne les Personnes à Mobilité Réduite (pas de rampes) et pour les habitants de la rue des Yèbles (traversée de l’emprise ferroviaire toujours aussi acrobatique pour les voitures d’enfants et fatigante pour les personnes âgées) : le CDAS demande un passage inférieur sans escalier.

6.4.  Cette gare routière doit être située à proximité immédiate du parcage de dissuasion sur l'emplacement de la tour Warnery.

6.4 bis.  Il manque la définition d’une politique pour les livraisons de marchandises.

Et demain ?

Circulation véhicules :

6.1. Organiser le report du trafic de transit sur les axes périphériques.

6.2. Améliorer la desserte des quartiers sud par la création d’une nouvelle entrée de ville connectée à la RN6.










6.3. Développer une alternative performante à la voiture en faisant de laGare un pôle d’échanges multimodal.



6.4. Créer une gare routière en entrée de ville depuis Paris.



6.B.   STATIONNEMENT :

Il y a plusieurs types de stationnements : actuellement celui de longue durée (2 heures et plus) monopolise les espaces disponibles au détriment de celui de courte durée dans les zones critiques. Il faut aménager des solutions satisfaisantes pour chaque besoin, libérer des emplacements pour les arrêts de courte durée qui favorisent les activités, interdire efficacement tout autre choix que les parcs pour les autres.

6.5. Par lettre du 7 mai 2004 au Président de la CCFA, les CDAS ont proposé trois parcages de dissuasion : un au sud, un au nord-ouest (zone Warnery) et un au nord-est (proximité gare).
Chaque projet de parcage doit faire l'objet d'une étude d'impact avant que le projet soit envisagé sérieusement (cette remarque valant surtout pour un éventuel parcage sous la place Charles de Gaulle).

6.6. Le Clos des Ebats (entre les Héronnières et Lariboisière) est tout indiqué pour le stationnement de ces cars de tourisme.

6.7. La politique tarifaire n'est pas une bonne solution, faute de sanction ni de politique publique en matière de stationnement.
Pour optimiser le remplissage des parkings existants, rien ne vaut l’affichage lumineux du nombre de places disponibles dans chaque parking sur des panneaux indicateurs situés dans un rayon de 300 mètres.

Stationnement :







6.5. Créer des aires de stationnementà proximité d’axes périphériques ou d’entrées de ville ou de centre-ville pour alléger les espaces centraux.


6.6. Aménager un emplacement plus adapté pour le stationnement des cars de tourisme.


6.7. Réorganiser l’offre en stationnement aussi bien en centre-ville de Fontainebleau que sur l’axe F. Roosevelt et les abords de la gare.

6.C.   CIRCULATIONS DOUCES :

6.8. Dans les rues dites en zone 30, les voitures ne doivent pas être face à un trajet rectiligne.
Quels contrôles et quelle volonté politique de faire respecter cette limitation à 30 km/h ?
Mais sur un certain nombre de voies, il faut établir des pistes cyclables, même si c’est au détriment du stationnement. Cette piste pouvant être, comme d’autres villes l’ont fait, en sens inverse du sens unique pour les voitures.

6.9.  Et faire en sorte que ces parcs à vélos ne se trouvent pas dans un lieu sans passage ni surveillance. Penser également à l'installation de supports à vélos à proximité des commerces.

6.10.  Le CDAS estime qu'il faut comprendre que l'on créera de nouvelles liaisons.
Quelques-unes unes des liaisons ville-forêt obstruées par les terrains militaires doivent être rétablies au sud de l’agglomération (allées forestières historiques).

6.11 [Pour l'enfouissement : priorité à l'accessibilité mais aussi à la tranquillité des riverains des Lilas : renvoi à nos observations sur le PLD, § 5.2 p. 9]

6.12. En principe, toutes les ruelles sont à préserver ou à reconquérir.



Circulations douces :

6.8. Développer un réseau de zones 30 en centres urbainsdenses, relié aux circulations douces.





6.9. Créer des parcs à vélos.


6.10. Améliorer des (sic) liaisons Ville/Forêt, notamment en ce qui concerne les traversées de nationales mais aussi pour la desserte d’équipements en lisière de forêt (stade)

6.11. Requalifier le boulevard de Constance.

6.12 Développer descheminements piétonniers :
-  préserver des (sic) ruelles et venelles ;
-  assurer la continuitéChâteau/Ville/Seine.


7.  RÉUSSIR LA RECONVERSION DES EMPRISES MILITAIRES

Remarque générale :

Le CDAS fait des réserves sur le statut juridique des terrains militaires situés au sud de l'avenue de Villars. Quoi qu'il en soit, il rappelle qu'un traitement paysager doit être effectué dans cette zone.
Aujourd’hui  (extraits)
·             Un quartier du Bréau déconnecté de l’animation urbaine et dont la desserte n’est pas optimisée.
·            Une continuité urbaine peu affirmée au sud du parc du Château entre les deux communes.

7.A.   DE MANIÈRE GÉNÉRALE :




7.1. Qu'en est-il de l'ouverture sur l'EIS ?


7.2. « mixité » sur Magenta et la partie sud du Clos des Ebats, mais n’est-ce pas un vœu pieux pour les autres emprises ?

7.3. Cette avenue de Villars doit comporter une liaison douce avec une circulation apaisée, notamment par un contournement de la rue Gambetta par la route militaire[4] + E.I.S. A défaut, la liaison du Bréau (Héronnières, Clos des ébats, hôpital éventuel, etc.) à la gare sera toujours aussi engorgée.

Et demain ?

De manière générale :

7.1. Ouvrir ces emprises sur la Ville et lesraccorder harmonieusement au tissu urbain, tout en préservant le patrimoine monumental et végétal.

7.2. Favoriser la mixité des fonctions.

7.3. Renforcer le lien urbain entre Fbleau et Avon au sud du parc du Château, notamment par des opérations de renouvellement urbain de part et d’autre de l’av. de Villars qui sera requalifiée en boulevard urbain.

7.B.    ACTIONS PARTICULIÈRES :


7.4. Il faut interdire la construction de logements sur Damesme et Chataux et réserver ces emprises pour l’extension de l’hôpital (développement d'un pôle médical) et le commissariat.


7.5.  Le renforcement de cette offre de logements ne doit pas être permis sans développement corrélatif de l'emploi mais aussi des infrastructures.


7.6. Non, le terrain démilitarisé du Bréau doit être utilisé prioritairement pour restaurer le couvert forestier ou accessoirement par l’ONF pour regrouper ses installations.


7.7. L’école du Bréau a-t-elle la capacité d’extension suffisante (salles de cours, salle polyvalente,  gymnase, …) ?


7.8. Avis favorable : notamment en vue de la suppression de la tour Warnery et son remplacement par une entrée digne de Fontainebleau.

Actions particulières :

7.4. Renforcer les activités économiques(de services, pédagogiques, administratives et culturelles, hébergements) à Magenta et aux Héronnières.

7.5. Renforcer l’offre de logements et sa diversité (accession/locatif, logement de typologie familiale, résidence étudiante, maison pour personnes âgées).

7.6. Renforcer les équipements publicspar l’accueil de l’hôpital au Bréau : création d’emplacement réservé avec accès facilité.

7.7. Accompagner le renforcement de l’école de gendarmerie et le développement de logements militairesau Bréau.

7.8. Restructurer le site des barres de la rue de la Faisanderie en lien avec l’amélioration de l’entrée de ville (réhabilitation de logements avec affectation d’une partie en locatif social).




8.  HARMONISER LES LIENS VILLE FORÊT CHÂTEAU SEINE


Remarque générale :
Pour la plupart de ces équipements, l’occupation semble être à titre temporaire. Le CDAS d'Avon s'oppose à tout nouveau mitage ou maintien de mitage de la forêt (Bréau notamment).

Aujourd’hui  (extraits)
·             Des lisières occupées par des équipements (stade, enseignement) ; 
·            Des berges de Seine à reconquérir.

8.A.   LISIÈRES FORESTIÈRES :

8.1. La protection de la qualité paysagère des lisières est un bon point mais la rédaction ci-contre laisse trop de latitude. Il conviendrait d'être beaucoup plus précis et de limiter cette permissivité. Le CDAS note que cette règle ne s'appliquera heureusement pas aux équipements nouveaux ou à la modification des équipements existants.

8.2. Le CDAS préfère le rappel du respect rigoureux de la bande des 50 m inconstructibles du Schéma directeur de la région Ile de France et du Schéma directeur de Fontainebleau; et son extension en zone urbaine.

8.3. Et rétablir au sud les principales liaisons Ville-forêt supprimées par les militaires.

Et demain ?

Lisières forestières :

8.1. Veiller à la qualité paysagère des lisières tout en permettant les aménagements nécessaires au bon fonctionnement des équipements existants.


8.2. Préserver une bande végétale en lisière forestière.


8.3. Valoriser les liens ville/forêt (visuel : la plupart des rues ont encore une vue sur la forêt ; fonctionnel : amélioration des traversées d’axes).

8.B.   MASSIF FORESTIER :











8.7 Le CDAS propose la création d'un pôle d'accueil forestier sur les terrains à proximité de la gare [ce point sera développé ultérieurement].

Massif forestier :

8.4. Favoriser l’accès à la forêt pour les habitants de Fbleau et Avon à pied (y compris pour les scolaires), à vélo et en voiture sur des petits parkings de proximité.

8.5. Supprimer les stationnements hors des espaces aménagés et prévus à cet effet.

8.6. Développer les liaisons douces au sein du massif forestier y compris, lorsque c’est possible, au détriment des circulations automobiles.

8.7. Réorganiser la politique d’accueil du public (privilégier l’accueil du public venant en train, éviter que le public qui ne vient que pour la forêt vienne stationner autour de la ville, favoriser les liens ville/château/forêt).

8.C.   BORDS DE SEINE


Le CDAS s'interroge sur la portée normative du "Manifeste Francilien pour la reconquête de la Seine et de ses berges ". (Ce manifeste est disponible sur :

8.9. Le développement des activités fluviales et portuaires ne doit pas se faire au détriment de l'espace naturel. La boucle de Seine entre Avon et Thomery est un des rares secteurs en Ile de France qui ne soit pas artificialisé. Le maintien de la surface de contact entre forêt et Seine est d'intérêt écologique. En dehors de cet espace, ce développement est par contre souhaitable (comme alternative au transport routier).

Bords de Seine en accord avec le « Manifeste Francilien pour la reconquête de la Seine et de ses berges » :

8.8. Reconquérir la qualité de l’eau et l’écosystème environnant.

8.9. Développer les activités fluviales et portuaires.

8.10. Requalifier les berges en tantqu’espaces de loisirs.

8.11. Lutter contre les inondations.

ANNEXE A : TAUX DE VACANCE DES LOGEMENTS DE L'AGGLOMÉRATION

(Source INSEE)

Le taux de vacance moyen pour l'agglomération est de 10, 7 %.
Il est d'environ de 12 % sur Fontainebleau.

Figure 2a : Fontainebleau
Figure 2b : Avon

ANNEXE B : PERMETTRE À TOUS D'AVOIR ACCÈS AUX SERVICES DE BASE (ET FAVORISER LE COMMERCE DE PROXIMITÉ)


- Risque de raréfaction des services dans des quartiers urbains au profit d'axes commerciaux et donc de transformation en quartiers dortoirs.           
- Absence d’égalité entre les habitants des différents quartiers quant à l’accès aux services de base : alimentation, transports publics, écoles, et équipements culturels et sportifs. Cette égalité d’accès doit être garantie dans chaque quartier (moins de 300 m).

= Moyens :         
- Rééquilibrer l'implantation des commerces sur le territoire
- Favoriser le développement des commerces de proximité .
- Améliorer la desserte des quartiers par les transports en commun
- Permettre la création de salles de quartiers
- Aménager le stationnement et la desserte par les transports en commun

= Traduction :    
Cela peut se traduire dans le PLU par des emplacements réservés , par une  augmentation des COS/SMC commerciaux dans les quartiers les moins favorisés et par une limitation des implantations de commerces dans ceux qui le sont le plus, etc.


[1]     Le porter à connaissance du Préfet précise d'ailleurs très clairement : "Le Schéma directeur de Fontainebleau qui indique 607 hectares de surfaces urbanisées dont 362 ha pour Fontainebleau et 245 ha pour Avon en 1990 ne prévoit aucun développement, pour la communauté de communes, au terme 2015. Ainsi, les principes d’aménagement visent à renforcer la vie et l’économie sans utiliser de nouvel espace, en valorisant les tissus existants. […] L’objectif visant à valoriser ce secteur ne doit pas déstabiliser les équilibres en place à l’échelle de la communauté de communes"   Ainsi, le risque de bourrage devra être évité, car il conduirait à détruire le tissu urbain existant. Il est seul fait exception des terrains militaires, qui seraient légalement disponibles.
[2]              Le titre de ce chapitre du projet de PADD ne correspond pas au contenu qui porte en réalité sur l'évolution de l'offre et sa qualité. C’est dommage, car ce titre exprime bien notre sensibilité.
[3]       Maintenir et améliorer !
[4]       Le retour à la forêt de du terrain d'assiette de cette voie n'a pas pour effet d'empêcher son maintien sous forme d'une route forestière.

15 février 2006

ASSEMBLEE GENERALE

Nous avons le plaisir de vous inviter à notre assemblée générale, ouverte à tous, le samedi 11 MARS 2006, 16 heures Salle Léon Béra, C Cial Butte Montceau. L'ordre du jour vous sera communiqué ultérieurement. Vous pouvez nous indiquer les sujets que vous aimeriez voir traités.

09 février 2006

Presse : Un comité contre l'emplacement du futur hôpital


Le Parisien, 9 février 2006
Sébastien Morelli


LE Cdasa d'Avon (comité de défense, d'action et de sauvegarde d'Avon) se bat contre l'emplacement du futur hôpital de Fontainebleau. Prévu dans le quartier du Bréau, l'établissement actuel dont les locaux sont trop vieux, peu pratiques et trop petits sera reconstruit, conformément à la décision que vient de prendre l'ARH (Agence régionale d'hospitalisation). Mais l'association d'Avon annonce qu'elle a entamé une procédure devant le tribunal administratif de Melun pour protester contre l'affectation des terrains du Bréau du ministère de la Défense à la communauté de communes en vue d'y construire le nouvel hôpital.
Le Cdasa assure que les terrains du Bréau devraient plutôt être reboisés, que la circulation sur l'avenue des Cascades serait perturbée par l'arrivée d'un hôpital et qu'il faut être attentif à l'aspect esthétique d'un projet aussi proche du château. Inquiets sur l'avenir du quartier du Bréau, les membres du Cdasa, qui sont cependant « pour une modernisation des équipements médicaux », réclament un véritable « schéma public d'aménagement de cette zone », où la construction d'une pépinière d'entreprises ou encore d'une déchetterie avait aussi été évoquée.