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02 avril 2011

Le Parisien du 2 avril 2011 : Ils ne veulent pas du grand hôpital sur ces friches

Ils ne veulent pas du grand hôpital sur ces friches
Publié le 02.04.2011

Les comités de défense, d'action et de sauvegarde (CDAS) de Fontainebleau et Avon organisent cet après-midi une manifestation contre « le futur bétonnage de 13 ha » des friches militaires du quartier du Bréau, à Fontainebleau. « Cette grande parcelle doit être reboisée », clament-ils. Le cortège partira à 15 heures de la place Napoléon-Bonaparte et se rendra sur les lieux. Les associations vont-elles réussir à mobiliser sur ce dossier? Pas sûr. Les conseils municipaux d'Avon et de Fontainebleau dans leur ensemble soutiennent le projet du Bréau. Il s'agit de construire une plate-forme hospitalière réunissant hôpital public et polyclinique pour un coût de 75 M€ sur des terrains militaires abandonnés depuis 1994. L'ouverture est programmée pour 2015.

Plusieurs recours devant le tribunal administratif

Les opposants invoquent un fait historique. « Ce terrain de 13 ha, au départ forestier, a été affecté à l'armée. Cette dernière, par un décret de 1891, s'était engagée à le reboiser, dès son départ », souligne Philippe-Thomas Derevoge, du CDAS d'Avon. La question a d'ailleurs déjà fait l'objet de plusieurs recours devant le tribunal administratif.
Autre argument : « On peut reconstruire l'hôpital sur son site actuel pour le même coût. Aucune étude comparative n'a été faite à ce sujet. Nous en réclamons une », indique Jacqueline Nizart, du CDAS de Fontainebleau. Les deux associations dénoncent aussi l'urbanisation importante à venir. « On nous annonce 3000 habitants en plus, d'ici à quinze ans, notamment sur le Bréau. C'est trop. » Frédéric Valletoux, maire UMP de la ville et président de la Fédération hospitalière d'Ile-de-France, contre-attaque : « C'est un combat d'arrière-garde. En 2001, il y avait un projet de reconstruction de l'hôpital sur place. Mais la donne a changé. Depuis 2005, un projet public-privé a été lancé qui nécessite au minimum 10 ha de terrain. Et puis maintenant on ne rénove plus les hôpitaux dans des bâtiments dispersés. Le peu d'opposants voudraient tuer le projet de grand hôpital qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Quant à l'argument forestier, je rappelle que cette parcelle était une lande au XIXe siècle. Alors que la population se mobilise généralement pour éviter la fermeture d'un hôpital, eux font le contraire. C'est surréaliste. »
Le Parisien

Manifestation du 2 avril 2011


Grande manifestion samedi 2 avril 2011
pour Rénover l’hôpital en ville  et restituer le Bréau à la forêt
Rassemblement 15 heures,  place Napoléon Bonaparte,

au centre de Fontainebleau  Défilé en direction des terrains du Bréau,  au sud de la ville.

19 mars 2008

Le Parisien du 19 mars 2008 : Nouveau recours contre le projet du grand hôpital

Nouveau recours contre le projet du grand hôpital
Pascal Villebeuf | Publié le 19.03.2008

LA POLÉMIQUE est relancée. Le projet du grand hôpital de Fontainebleau, qui doit s'implanter sur un ancien terrain militaire dans le quartier du Bréau, est de nouveau au coeur des querelles. La communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui gère ce dossier, vient de recevoir un recours hostile.

Le dossier a été déposé au tribunal administratif de Melun par trois personnes, dont le président du comité de défense d'Avon, Philippe-Thomas Derevoge. Ce recours vise la délibération du 19 décembre dernier de la communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui autorise son président, Jean-Pierre Le Poulain (UMP), à acheter à l'Etat les 10,4 ha de terrain pour construire le nouvel hôpital. Un projet qui doit normalement être approuvé par le ministère de la Santé à la mi-avril et dont le coût est estimé à 151 M €

Deux études qui n'auraient pas été réalisées

L'opposition à ce projet n'est pas nouvelle. C'est le cinquième recours déposé depuis 2005. Au départ, les protestataires s'appuyaient sur un ancien décret du président Sadi Carnot, qui imposait que les terrains militaires pris au domaine forestier lui soit rendu. Mais aucun jugement n'a confirmé ce décret. A présent, les critiques se font plus précises.

« Le projet de reconstruction de l'hôpital aurait nécessité deux études qui n'ont pas été réalisées, explique Philippe-Thomas Derevoge. D'abord, savoir s'il était possible de le reconstruire sur l'actuel emplacement du centre hospitalier. Si c'est vraiment impossible, il faut lancer une étude d'impact sur le projet prévu au Bréau. On prévoit pour ce nouvel hôpital un parking de 1 000 places, tout cela à proximité des jardins du château et du quartier classé des Héronnières. Cela va défigurer le quartier et avoir des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur l'image touristique de la ville. »

Ce recours met en colère Jean-Pierre Le Poulain, président de la communauté de communes. « C'est une opposition politique. Si l'implantation est prévue au Bréau, c'est que le dossier soutenu par l'agence régionale d'hospitalisation prévoit un bâtiment commun à l'hôpital et à la polyclinique. Et donc un terrain beaucoup plus important que l'actuel site de 4 ha. De plus, le projet prévoit un désengorgement du quartier, avec la création d'une nouvelle artère en direction de l'ex-N 6. » Le maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, minimise ce recours. « Il n'est pas suspensif. Mais, de toute façon, la reconstruction sur place est impossible. »
Le Parisien

Presse : Nouveau recours contre le projet de grand hôpital


Nouveau recours contre le projet du grand hôpital
Publié le 19.03.2008

       LA POLÉMIQUE est relancée. Le projet du grand hôpital de Fontainebleau, qui doit s'implanter sur un ancien terrain militaire dans le quartier du Bréau, est de nouveau au coeur des querelles. La communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui gère ce dossier, vient de recevoir un recours hostile.

Le dossier a été déposé au tribunal administratif de Melun par trois personnes, dont le président du comité de défense d'Avon, Philippe-Thomas Derevoge. Ce recours vise la délibération du 19 décembre dernier de la communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui autorise son président, Jean-Pierre Le Poulain (UMP), à acheter à l'Etat les 10,4 ha de terrain pour construire le nouvel hôpital. Un projet qui doit normalement être approuvé par le ministère de la Santé à la mi-avril et dont le coût est estimé à 151 M €

Deux études qui n'auraient pas été réalisées

L'opposition à ce projet n'est pas nouvelle. C'est le cinquième recours déposé depuis 2005. Au départ, les protestataires s'appuyaient sur un ancien décret du président Sadi Carnot, qui imposait que les terrains militaires pris au domaine forestier lui soit rendu. Mais aucun jugement n'a confirmé ce décret. A présent, les critiques se font plus précises.

« Le projet de reconstruction de l'hôpital aurait nécessité deux études qui n'ont pas été réalisées, explique Philippe-Thomas Derevoge. D'abord, savoir s'il était possible de le reconstruire sur l'actuel emplacement du centre hospitalier. Si c'est vraiment impossible, il faut lancer une étude d'impact sur le projet prévu au Bréau. On prévoit pour ce nouvel hôpital un parking de 1 000 places, tout cela à proximité des jardins du château et du quartier classé des Héronnières. Cela va défigurer le quartier et avoir des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur l'image touristique de la ville. »

Ce recours met en colère Jean-Pierre Le Poulain, président de la communauté de communes. « C'est une opposition politique. Si l'implantation est prévue au Bréau, c'est que le dossier soutenu par l'agence régionale d'hospitalisation prévoit un bâtiment commun à l'hôpital et à la polyclinique. Et donc un terrain beaucoup plus important que l'actuel site de 4 ha. De plus, le projet prévoit un désengorgement du quartier, avec la création d'une nouvelle artère en direction de l'ex-N 6. » Le maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, minimise ce recours. « Il n'est pas suspensif. Mais, de toute façon, la reconstruction sur place est impossible. »
Le Parisien

01 octobre 2006

Fontainebleau continue à grignoter la forêt



Liaison
 

                    
                    
octobre 2006
                
 


Seine-et-Marne
Fontainebleau continue à grignoter la forêt

Située dans une clairière du massif domanial l'agglomération Fontainebleau- Avon a régulièrement grignoté la forêt : installations sportives sous convention d'occupation théoriquement précaire, construction d'un lycée-collège, d'une école de management et d'un IUT, construit illégalement. A chaque opération, échange de terrains : des parcelles boisées privées en lisière extérieure de forêt venant compenser au décuple les parcelles livrées à la construction en lisière interne. Si la forêt domaniale s'est ainsi agrandie, le massif forestier, s'est trouvé amputé à chaque fois.

Au sud de l'agglomération de Fontainebleau une caserne jouxte le parc du Château. Depuis la dernière guerre elle a été agrandie de plus de 50 hectares attribués sans contrepartie à l'OTAN puis à l'Ecole interarmées des sports et au Centre des archives contemporaines. De plus une parcelle forestière voisine de 14 ha, a été prêtée par le ministère de l'Agriculture au ministère de la Guerre en 1891. Le décret signé par le Président Carnot fait référence à un accord entre les ministères disant "qu’en cas d'abandon de tout ou parties des surfaces affectées, le terrain fera retour de plein droit à l'administration forestière, ... le reboisement en sera exécuté par les soins du service forestier aux frais du département de la Guerre". Depuis, une petite partie en a été attribuée définitivement à l'Armée en 1935 pour y construire des logements, actuellement propriété d'une société d'HLM. Mais, qu'advient-il du reste dont le ministère de la Défense n'a plus besoin ? Une partie, désaffectée en 2001, contient un hangar utilisé comme salle de spectacles par la ville de Fontainebleau pendant la réfection du théâtre municipal, et, une seconde halle fermée, que la ville veut utiliser pour ses ateliers techniques. La curiosité est que la ville paie un loyer à l'Armée, qui n'en est légalement plus propriétaire !

Spéculation immobilière
La seconde partie, la plus vaste, sur laquelle sont bâtis des hangars ouverts, est celle qui fait le plus parler d'elle. Depuis 1999, l'Armée veut la vendre à la Communauté de communes : à cette époque, l'utilisation envisagée était une pépinière d'entreprises. Il a fallu six ans à l'Armée pour admettre qu'elle n'était pas propriétaire, en vertu du décret Carnot. Qu'à cela ne tienne, le préfet a signé le 3 mai 2006 un arrêté qui affecte ces terrains au ministère de la Défense (qui n'en a pas besoin, si ce n'est pour renflouer ses caisses en les vendant ! ) et affecte au ministère de l'agriculture d'anciens terrains de manœuvres, dont l'armée n'a plus besoin, situés dans la forêt des Trois pignons). Il s'agit d'un échange ... de pure spéculation immobilière, qu'on essaie d'habiller d'intérêt général en faisant miroiter le projet de construction d'un hôpital.
Situé au nord de l'agglomération, facile d'accès, l'hôpital actuel y est voisin d'une polyclinique privée, qui envisage un partenariat public-privé, ainsi que de nombre d'installations à vocation sanitaire et sociale (IRM, maisons de retraite, etc.), et ... voisin aussi de deux anciennes casernes désaffectées par le ministère de la Défense et qui se prêteraient parfaitement à la restructuration de l'hôpital. Mais l'Armée veut vendre ses terrains au prix fort. La ministre s'est même engagée à financer l'étude d'urbanisme qui aboutira à obtenir la meilleure rentabilité (sans annoncer officiellement que ce ne peut être que des logements haut de gamme). Le maire de Fontainebleau est sur la même ligne : seule la parcelle forestière convient, selon lui, pour reconstruire (sur fonds privés) le futur hôpital qui comprendra une partie publique et une partie privée, attribuée à l'actuelle polyclinique. Honni soit qui mal y pense !
Les associations qui se battent pour l'application stricte du décret Carnot sont qualifiées de ringardes. Elles ont pourtant déjà obtenu que l'administration prenne en compte ce décret. L'arrêté du 3 mai 2006 est une façon de le contourner. A nous de prouver qu'il est illégal, et attentatoire au site du château et à son écrin forestier.

Jean Vuaillat,
Secrétaire général,
Comité de Défense, d'Action et de Sauvegarde d'Avon,
CDAS Avon,
rue du Vieux Rû, boîte 18,
77210 Avon.
Tél. : 01 60 71 18 49.

06 juillet 2006

Enquête publique complémentaire n° 4 sur le classement en forêt de protection : avis du CDAS

Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L 141-1 Code de l’environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon

 

Le secrétaire général                                                             Avon, le 6 juillet 2006



Enquête publique complémentaire n° 4
sur le classement en forêt de protection.

OBSERVATIONS DU CDAS D’AVON


Remarque générale :
            L’enquête complémentaire d’octobre 2000 concernait principalement des bois privés qui n’avaient pas été inclus précédemment. Si on l’exclut du calcul, on en est quand même à trois enquêtes complémentaires en cinq ans, toutes à vocation « automobile ». C’est assez dire d’une part l’absence de vue à long terme, et, d’autre part, le manque de sérieux dans la préparation de ces enquêtes. Ce qui laisse planer un doute parmi les défenseurs de l’environnement sur la protection réelle apportée par le classement en forêt de protection dans notre département.

Table du Roi.
            Le CDAS d’Avon est opposé aux modifications proposées au carrefour de la Table du roi, pour plusieurs raisons :
·                     Le reclassement en forêt de protection de 14 ha ne trompe  personne. C’est parce que les études sur le contournement sud de Melun n’étaient pas suffisamment avancées, qu’en 1998 – 1999 on avait retiré du projet de forêt de protection un rectangle de 35 à 40 ha. En intégrer aujourd’hui une partie dans la forêt de protection n’aurait de sens que si on connaissait précisément le projet routier définitif de la Table du Roi.
·                     Le projet routier esquissé sur les plans n’a fait l’objet d’aucune concertation, et, comme toujours, il est uniquement destiné à la circulation automobile, sans aucun dispositif pour les autres usagers, piétons, cyclistes, …
·                     Le Plan local de déplacements (PLD) du secteur de Fontainebleau sera arrêté par les élus du SMEP le 18 juillet 2006, avant d’être soumis à enquête publique. Le projet de la Table du roi aurait pu être soumis à son comité de pilotage, il n’en a rien été.
·                     Manifestement le giratoire nord constitue l’amorce des travaux du contournement sud de Melun. Ce n’est pas dit explicitement dans le dossier, il y a donc là une tentative de l’administration de créer le fait accompli.
·                      Pour ces deux raisons, (circulations douces et projet de Melun), le projet routier esquissé n’est à nos yeux qu’un projet provisoire.
·                     Il n’y a pas urgence : ces terrains jouissent déjà d’une protection, celle de site classé au titre de la loi de 1930. On peut donc attendre la prochaine enquête complémentaire ou la suivante, quand on saura exactement ce qu’il en est, pour définir de façon pérenne les limites de la forêt de protection dans ce secteur.

Pour le CDAS d’Avon




    J. Vuaillat

secrétaire général

24 février 2006

Communiqué du 24 février 2006 sur les terrains militaires


Cdas  COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée   art. L 141-1 Code de l’environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991  http://www.avon-cdas.com/
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18  Maison dans la Vallée,  1 rue Lola Dommange  77 210  Avon  courrier@avon-cdas.com

Communiqué de presse

Avon, le 24 février 2006.


Le CDAS d'Avon, à la suite de la réunion sur le Plan local d'urbanisme dans le secteur des terrains militaires du sud de l'agglomération, tient à préciser sa position.

Premièrement, le CDAS d'Avon réaffirme son attachement à la reconstruction d'un hôpital neuf. Il estime cependant que cette reconstruction sur le site actuel ou à proximité (Damesme[1]) est possible comme la dernière étude publique l'indiquait et pour le même coût. Cet emplacement présente les avantages de former déjà un pôle médico-social avec à proximité le long-séjour, l'IRM, la polyclinique, deux maisons de retraite, l'UAS, … . Sa réorganisation sur place permettrait de conserver l'intérêt de cette situation.
En outre, la maternité qui doit être ouverte immédiatement et l'IRM en cours ne peuvent attendre une hypothétique reconstruction au Bréau; le bon sens, l'économie des deniers publics et le développement durable, plaident pour une construction définitive sur le pôle santé-social que nous appelons de nos vœux au nord de l'agglomération.

Deuxièmement, le CDAS d'Avon fait remarquer que la tendance urbanistique actuelle conduit à la reconstruction sur place de la plupart des hôpitaux de ville. En effet, cette tendance traduit l'intérêt de l'intégration des centres hospitaliers au tissu urbain, à la fois pour conserver une proximité de service mais encore

Troisièmement, contrairement à ce qu'a indiqué le président de la CCFA, l'échange du Bois-Rond contre le Bréau n'est pas favorable à l'accroissement des surfaces forestières. En effet, le terrain du Bois-Rond est déjà accessible au public et géré par l'ONF. Au moment où tout le monde signe la charte régionale de la biodiversité et des milieux naturels, l'objectif de "reconquérir des espaces naturels en faveur de la biodiversité", ce projet n'apporte donc rien à la protection de l'environnement, au contraire, il lui retire 18, 8 ha qui lui revenait de droit.

En conséquence, le CDAS d'Avon propose son appui à l'ARH en vue de trouver un terrain d'entente, dans tous les sens du mot.


[1]           Sa surface est de deux fois et demi la surface du plateau technique actuel, sans compter l'exhaussement possible en hauteur pour les chambres (voir plan).