10 octobre 2011
13 août 2011
Lettre du 13 août 2011 sur les agréments d'associations
Madame
Nathalie Kosciusko-Morizet
Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable,
desTransports et
du Logement
Grande Arche
Tour Pascal A et B
92055 La Défense CEDEX
Tour Pascal A et B
92055 La Défense CEDEX
AVON,
le 13 août 2011
Objet :
Décret agrément des APNE
Madame la Ministre,
Nous sommes une
association locale, agréée pour la protection de l’environnement depuis le 16
septembre 1991. Nous nous investissons depuis des années dans la protection des
espaces et des ressources naturelles sur un territoire dont les limites
correspondent à celles du bassin de vie dans lequel nous œuvrons bénévolement,
celui d’Avon, de Fontainebleau et de sa forêt.
Par notre connaissance
approfondie du terrain et par le lien fort de proximité que nous établissons
avec les habitants, notre association est une composante indispensable du débat local et joue un rôle
irremplaçable dans la diffusion des connaissances et des pratiques
respectueuses de l’environnement. Nous veillons localement, au plus proche des
actions concrètes, à la bonne application des lois qui assurent le
développement durable de notre territoire. Notre association et les milliers
d’associations locales qui en France œuvrent dans le même sens forment un tissu
vivant qui nourrit le niveau départemental, régional et national.
Pour mener à bien ce
travail, l’agrément, à travers les dispositions prévues par la loi, consolide
notre rôle, conforte notre capacité à agir, nous donne la possibilité de porter
plainte avec constitution de partie civile.
Mais l’agrément
représente surtout, pour nous, une forme de reconnaissance auprès de nos
interlocuteurs locaux et nous apporte une visibilité dont notre travail a
particulièrement besoin.
Or nous découvrons que
le décret que vous avez signé le 12 juillet dernier, non seulement ignore les
associations locales comme la nôtre, mais les fait disparaitre du champ de
l’agrément. Cette décision est incompréhensible et relève, nous l’espérons, de
ce qu’il faut appeler une erreur manifeste d’appréciation.
Le travail associatif
local de protection de l’environnement, au niveau d’un bassin de vie, ne mérite
pas un tel déni.
Aussi nous vous
demandons de revoir le décret du 12 juillet 2011 et de prendre un nouveau
décret réintégrant dans le champ de l’agrément un niveau local défini par des
réalités géographiques et humaines et sans conditionner cet agrément à un
nombre de personnes.
Dans cette attente,
nous vous prions de recevoir, Madame la Ministre, l’expression de notre
considération distinguée.
Le président de
l’association
Philippe
Thomas-Derevoge
Copie : Député,
sénateur, conseiller général, conseiller régional, ….
NE77,
P.J. : notre bulletin
avec le rapport d’activité 2010
02 avril 2011
Le Parisien du 2 avril 2011 : Ils ne veulent pas du grand hôpital sur ces friches
Ils ne veulent pas du grand hôpital sur ces friches
Publié le 02.04.2011
Les comités de défense, d'action et de sauvegarde (CDAS) de Fontainebleau et Avon organisent cet après-midi une manifestation contre « le futur bétonnage de 13 ha » des friches militaires du quartier du Bréau, à Fontainebleau. « Cette grande parcelle doit être reboisée », clament-ils. Le cortège partira à 15 heures de la place Napoléon-Bonaparte et se rendra sur les lieux. Les associations vont-elles réussir à mobiliser sur ce dossier? Pas sûr. Les conseils municipaux d'Avon et de Fontainebleau dans leur ensemble soutiennent le projet du Bréau. Il s'agit de construire une plate-forme hospitalière réunissant hôpital public et polyclinique pour un coût de 75 M€ sur des terrains militaires abandonnés depuis 1994. L'ouverture est programmée pour 2015.
Plusieurs recours devant le tribunal administratif
Les opposants invoquent un fait historique. « Ce terrain de 13 ha, au départ forestier, a été affecté à l'armée. Cette dernière, par un décret de 1891, s'était engagée à le reboiser, dès son départ », souligne Philippe-Thomas Derevoge, du CDAS d'Avon. La question a d'ailleurs déjà fait l'objet de plusieurs recours devant le tribunal administratif.
Autre argument : « On peut reconstruire l'hôpital sur son site actuel pour le même coût. Aucune étude comparative n'a été faite à ce sujet. Nous en réclamons une », indique Jacqueline Nizart, du CDAS de Fontainebleau. Les deux associations dénoncent aussi l'urbanisation importante à venir. « On nous annonce 3000 habitants en plus, d'ici à quinze ans, notamment sur le Bréau. C'est trop. » Frédéric Valletoux, maire UMP de la ville et président de la Fédération hospitalière d'Ile-de-France, contre-attaque : « C'est un combat d'arrière-garde. En 2001, il y avait un projet de reconstruction de l'hôpital sur place. Mais la donne a changé. Depuis 2005, un projet public-privé a été lancé qui nécessite au minimum 10 ha de terrain. Et puis maintenant on ne rénove plus les hôpitaux dans des bâtiments dispersés. Le peu d'opposants voudraient tuer le projet de grand hôpital qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Quant à l'argument forestier, je rappelle que cette parcelle était une lande au XIXe siècle. Alors que la population se mobilise généralement pour éviter la fermeture d'un hôpital, eux font le contraire. C'est surréaliste. »
Le Parisien
Publié le 02.04.2011
Les comités de défense, d'action et de sauvegarde (CDAS) de Fontainebleau et Avon organisent cet après-midi une manifestation contre « le futur bétonnage de 13 ha » des friches militaires du quartier du Bréau, à Fontainebleau. « Cette grande parcelle doit être reboisée », clament-ils. Le cortège partira à 15 heures de la place Napoléon-Bonaparte et se rendra sur les lieux. Les associations vont-elles réussir à mobiliser sur ce dossier? Pas sûr. Les conseils municipaux d'Avon et de Fontainebleau dans leur ensemble soutiennent le projet du Bréau. Il s'agit de construire une plate-forme hospitalière réunissant hôpital public et polyclinique pour un coût de 75 M€ sur des terrains militaires abandonnés depuis 1994. L'ouverture est programmée pour 2015.
Plusieurs recours devant le tribunal administratif
Les opposants invoquent un fait historique. « Ce terrain de 13 ha, au départ forestier, a été affecté à l'armée. Cette dernière, par un décret de 1891, s'était engagée à le reboiser, dès son départ », souligne Philippe-Thomas Derevoge, du CDAS d'Avon. La question a d'ailleurs déjà fait l'objet de plusieurs recours devant le tribunal administratif.
Autre argument : « On peut reconstruire l'hôpital sur son site actuel pour le même coût. Aucune étude comparative n'a été faite à ce sujet. Nous en réclamons une », indique Jacqueline Nizart, du CDAS de Fontainebleau. Les deux associations dénoncent aussi l'urbanisation importante à venir. « On nous annonce 3000 habitants en plus, d'ici à quinze ans, notamment sur le Bréau. C'est trop. » Frédéric Valletoux, maire UMP de la ville et président de la Fédération hospitalière d'Ile-de-France, contre-attaque : « C'est un combat d'arrière-garde. En 2001, il y avait un projet de reconstruction de l'hôpital sur place. Mais la donne a changé. Depuis 2005, un projet public-privé a été lancé qui nécessite au minimum 10 ha de terrain. Et puis maintenant on ne rénove plus les hôpitaux dans des bâtiments dispersés. Le peu d'opposants voudraient tuer le projet de grand hôpital qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Quant à l'argument forestier, je rappelle que cette parcelle était une lande au XIXe siècle. Alors que la population se mobilise généralement pour éviter la fermeture d'un hôpital, eux font le contraire. C'est surréaliste. »
Le Parisien
Manifestation du 2 avril 2011
Grande
manifestion samedi 2 avril 2011
pour Rénover
l’hôpital en ville et restituer le
Bréau à la forêt
Rassemblement
15 heures, place Napoléon Bonaparte,
au centre de Fontainebleau Défilé en
direction des terrains du Bréau, au sud de
la ville.
19 mars 2011
Assemblée générale du 19 mars 2011
Samedi 19 mars 2011 Assemblée Générale du CDAS d’AVON
En présence de M. Valletoux, maire de fontainebleau et président de la communauté de communes et M. Laprée, adjoint à l'urbanisme de Fontainebleau, participant au débat sur les projets d'urbanisme
En présence de M. Valletoux, maire de fontainebleau et président de la communauté de communes et M. Laprée, adjoint à l'urbanisme de Fontainebleau, participant au débat sur les projets d'urbanisme
04 mars 2011
09 décembre 2010
05 juillet 2010
02 juin 2010
24 avril 2010
Observations du 24 avril 2010 sur la modification du périmètre des monuments historiques du 24 avril 2010
Avis du CDAS
d’Avon concernant la proposition de modification de périmètre de protection
autour des monuments historiques
Remis à Monsieur le Commissaire Enquêteur le samedi 24 avril 2010
1. Remarques concernant les informations soumises au public
1.1. Sur la carte
représentant la zone proposée en remplacement de la protection en vigueur à ce
jour, est également représenté le périmètre actuel de 500 mètres correspondant
à l’église d’Avon, et celui rattaché au Prieuré des Basses loges. Par contre
le périmètre correspondant au Parc du Château n’est pas représenté. Il
résulte de cette omission que la comparaison des superficies, entre zone
protégée actuelle et zone proposée, est faussée, que le document laisse croire
au public que les superficies sont approximativement les mêmes, ce qui est loin
d’être le cas, les surfaces proposées étant très inférieures à celles de la
protection actuelle. Il y a donc une intention possible de dissimulation des
informations requises pour une juste appréciation de la révision proposée et,
si elle était avérée, la demande de révision devrait être rejetée.
1.2. Le texte soumis à
enquête ne mentionne d’ailleurs pas les surfaces, ni celles protégées
actuellement, ni les surfaces proposées pour la protection modifiée. C’est très
certainement une insuffisance, et celle-ci, ajoutée aux omissions de la carte
que nous venons de mentionner, permet la dissimulation de ce qui pourrait-être
l’intention réelle du projet : réduire les surfaces protégées pour ouvrir
la porte à des projets que l’ABF refuserait.
2. Remarque sur le sens du texte législatif et sur son interprétation
Le
texte de loi dit : « le
périmètre… peut être modifié….de façon à désigner des ensembles d’immeubles bâtis
ou non qui participent de l’environnement du monument pour en préserver le
caractère ou contribuer à en améliorer la qualité. » Or, dans les
nouvelles découpes proposées, il n’apparaît jamais que l’intention soit de « désigner des ensembles d’immeubles
qui participent de l’environnement du monument ». On ne désigne pas,
on élimine. Par exemple, pour l’église d’Avon, la zone proposée n’est qu’une
diminution de plus de 50% de la zone protégée actuellement par le périmètre de
l’église et celui du parc du Château. Quant au Prieuré, qui n’était pas inscrit
à l’époque où d’affreux bâtiments ont été édifiés en vis-à-vis, la modification
proposée ne fait qu’entériner la situation actuelle qu’il deviendrait même
possible d’aggraver, puisque les zones qui lui font face sont exclues du
périmètre de protection proposé.
Il
ressort clairement que la municipalité n’applique pas l’esprit de la loi
autorisant la modification du périmètre, et que, pour l’environnement des
bâtiments concernés, nous sommes à
l’opposé de l’intention de « contribuer
à en améliorer la qualité ».
A
notre avis, la modification proposée n’est pas conforme à la loi.
3. Remarque sur l’appréciation d’ensembles d’immeubles jugés « dénués d’intérêt patrimonial et
paysager ».
3.1. Il faut tout d’abord
préciser que la protection n’a pas pour objet principal de protéger les
immeubles situés sur le périmètre, mais son rôle principal est d’éviter que
n’importe quoi puisse se faire dans le périmètre de protection, autour de
l’immeuble qui fait lui l’objet de la protection. Le périmètre de protection
est donc important même si, dans la zone couverte, existent des bâtiments
dénués d’intérêt, ce qui est par exemple le cas du « hangard »
faisant face au Prieuré des Basses loges. Par contre, sur le périmètre qui
sortirait de la zone de protection si la révision était approuvée, il existe
des jardins importants et des villas du début du XXème siècle qu’il serait
dommage, pour le Prieuré lui-même et pour la zone dans son ensemble, de
remplacer à leur tour par des hangards, comme cela deviendrait possible avec la
révision proposée.
3.2. D’une façon générale il
est choquant de voir qualifier d’immeubles « dénuées
d’intérêt » les surfaces et les bâtiments exclus des périmètres de
protection proposés. C’est loin d’être le cas, pour le secteur du Vieil Avon où
se trouvent des sentes et des venelles et aussi des jardins ou des maisons de
tradition. C’est aussi choquant pour la zone du Prieuré, incluant le quartier du Changis, qui mérite
pleinement la protection dont on veut l’exclure, et aussi le parc du château de
Bellefontaine…Nous sommes très loin des justifications invoquées pour réduire
les zones de protection.
4. Remarques sur le détournement d’une intention intéressante
L’idée de
remplacer un zonage systématique et aveugle par une découpe intelligente est
intéressante en soi. Mais la proposition qui nous est soumise illustre
parfaitement les risques et les limites de cette nouvelle approche : il
devient possible de manipuler les frontières de la zone de protection en
fonction de critères obscurs: à l’arbitraire d’un périmètre systématique se substitue
l’arbitraire d’intérêts pas toujours avouables. C’est encore plus flagrant
quand, comme c’est notre cas, cette liberté se traduit par une diminution
considérable des surfaces protégées.
S’il faut
choisir, la tâche est facile : le cercle de 500 mètres est finalement une
protection bien plus efficace, en particulier dans notre cas où pratiquement
toute la surface des nouvelles zones est déjà incluse dans les zones
existantes.
Conclusion :
-
Parce que l’information
donnée au public semble délibérément incomplète et tendancieuse et fausse
l’appréciation des modifications proposées.
-
Parce que les modifications
proposées ne sont que des réductions et non des « désignations »,
contrairement à l’esprit de la loi, et qu’il ne résulte donc, de cette révision,
qu’une réduction considérable des espaces protégés.
-
Parce que les zones exclues de
la protection ne sont pas dénuées d’intérêt, loin s’en faut, contrarement aux
affirmations du document qui nous est soumis.
Pour l’ensemble de ces motifs nous demandons, à Monsieur le Commissaire
enquêteur, d’émettre un avis défavorable à la modification des périmètres de
protection proposés.
Pour le CDAS
d’Avon
Le Président.
Philippe
Thomas-Derevoge
15 avril 2010
Zac de la gare de Fontainebleau-Avon : réunion publique 15 avril 2010
Zac de la gare de Fontainebleau-Avon : invitation à une réunion publique le jeudi 15 avril 2010
Urbanisation du quartier de la gare :
"Métro-Boulot-Dodo" ou Eco-quartier ?
l'avenir de notre cité vous intéresse ?
ce futur coeur de ville vous le voulez comment ?
vous croyez à la démocratie participative ?
Alors nous avons besoin de vous pour imaginer ce que doit devenir ce futur centre ville. Pour ne pas gâcher l'avenir de ce site stratégique, vos idées doivent être entendues et écoutées:
Quels équipements ? Quels services ? Quelles activités ? Quel Plan Local d'Urbanisme ?
Un quartier pour les riches ? ou en mixité sociale ?
Comment agir ensemble ? ( groupes d'opposition municipale, associations, etc. ) pour être entendus par la municipalité d'Avon.
Jeudi 15 avril 2010 de 20h30 à 22h30
Réunion publique à la salle des élections, place du marché à Fontainebleau
Réunion organisée par :
- Proches de Vous, pour Avon ville éco-citoyenne
- Ensemble pour Avon, rassemblement de la gauche pour le progrès
- Avon l'avenir en action
et avec la participation des associations CDAS Avon, CDAS de Fontainebleau, Pôle Sud 77, En Avon citoyens.
Urbanisation du quartier de la gare :
"Métro-Boulot-Dodo" ou Eco-quartier ?
l'avenir de notre cité vous intéresse ?
ce futur coeur de ville vous le voulez comment ?
vous croyez à la démocratie participative ?
Alors nous avons besoin de vous pour imaginer ce que doit devenir ce futur centre ville. Pour ne pas gâcher l'avenir de ce site stratégique, vos idées doivent être entendues et écoutées:
Quels équipements ? Quels services ? Quelles activités ? Quel Plan Local d'Urbanisme ?
Un quartier pour les riches ? ou en mixité sociale ?
Comment agir ensemble ? ( groupes d'opposition municipale, associations, etc. ) pour être entendus par la municipalité d'Avon.
Jeudi 15 avril 2010 de 20h30 à 22h30
Réunion publique à la salle des élections, place du marché à Fontainebleau
Réunion organisée par :
- Proches de Vous, pour Avon ville éco-citoyenne
- Ensemble pour Avon, rassemblement de la gauche pour le progrès
- Avon l'avenir en action
et avec la participation des associations CDAS Avon, CDAS de Fontainebleau, Pôle Sud 77, En Avon citoyens.
20 février 2010
Assemblée générale du 20 février 2010
Samedi 20 février 2010 :Assemblée Générale du CDAS d’AVON
Maison dans la Vallée 1 rue Lola Dommange 77210 - AVON
15h30 : présentations et votes statutaires
17h00 : débat sur le projet de PLU (Plan Local d’Urbanisme)
18h30 : cocktail-rencontre
Maison dans la Vallée 1 rue Lola Dommange 77210 - AVON
15h30 : présentations et votes statutaires
17h00 : débat sur le projet de PLU (Plan Local d’Urbanisme)
18h30 : cocktail-rencontre
05 février 2010
15 décembre 2009
03 septembre 2009
Droit de réponse du 6 septembre 2009
Droit de réponse à la tribune d’ELAN de septembre :
Notre association le CDAS d’AVON est mise en cause dans la
réponse du Maire faite à « Proches de Vous ». Voici notre
réponse :
Monsieur le Maire, à propos du
programme immobilier de la rue Charles Meunier vous dites : « écrire
de plus que ce sont les « associations » qui sont intervenues pour
faire respecter le POS est mensonger car ce sont elles qui ont attaqué en
justice ce même POS »…
Au nom du CDAS d’AVON je ne me
permettrais pas de prétendre que vous mentez en accusant « Proches de
Vous » de mensonge à propos de l’intervention des associations. Je
déplore, pour ma part, toute forme de mépris à l’encontre des opinions
adverses. Je me permettrais cependant de dire que vous vous trompez et que
votre erreur risque de tromper vos lecteurs. Car notre association est
effectivement intervenue pour modérer ce projet immobilier qui dépassait les
limites autorisées par le POS. Pourtant comme vous le dites justement cette
fois, nous sommes contre le POS actuel. Nous jugeons que les hauteurs
d’immeubles, les COS et les emprises au sol autorisés sont excessifs et
contraires au cadre de vie souhaitable pour les Avonnais. Raison de plus pour
que nous intervenions quand un promoteur dépasse les limites que vous avez
fixées. Je m’étonne que vous vous attaquiez à cette logique dont le but est,
très clairement, d’éviter le pire. Regrettons que, dans ce cas précis, le
permis de construire ait été délivré par vos services. C’est, à n’en pas
douter, le résultat d’une autre « erreur ». Nous avons donc
effectivement déposé un recours contre le constructeur auprès du Tribunal
Administratif. Conscient de ce que nous appellerons, une fois de plus, une «
erreur » le promoteur a préféré la négociation. Nous l’avons rencontré
plusieurs fois. Les correspondances en attestent. Nous avons annulé notre
recours en contrepartie de son engagement à réduire son projet, même si nous
aurions préféré qu’il fût moins dense encore. Mais il était cette fois dans les
limites autorisées par votre POS. Le pire était évité.
Oui, c’est cette fois une vérité de votre article, mais
elle n’a rien à voir avec le programme immobilier en question, l’un de nos
recours contre le POS a été rejeté par le Tribunal Administratif. Vous omettez
seulement de dire que, d’autres fois, nous avons obtenu gain de cause, comme,
par exemple, lors de l’annulation de la révision du POS, à notre demande, le 24
mars 2005. Mais, cette fois là, le Tribunal a jugé que vous étiez en droit
d’appliquer les règles que vous aviez choisies. Sa décision ne nous interdit
pas cependant de continuer à lutter contre le bétonnage de la ville. Elle ne
nous impose pas non plus de « rester discret », comme vous le
souhaitez. Nous sommes en démocratie, les idées qui ne sont plus les vôtres ont
toujours le droit d’être exprimées et je n’ose pas croire que vous le
contestiez.
Philippe Thomas-Derevoge
Président du CDAS d’AVON
19 mai 2009
14 mai 2009
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