Lettre du Comité de
Défense d’ Action et
de Sauvegarde
Maison dans la
vallée-boîte 18-77210 Avon. Association agréée-art.L121-8 C.U.-arrêté du 16
septembre 1991
Patrimoine, protection,
restauration, art, culture,
environnement, espaces
verts, propreté, nature, air, eau,
silence, sécurité, transports en commun, circulations douces, piétons,
vélos, familles, enfants, personnes âgées, solidarité, accueil,
amitié, tourisme, essor économique,
Qualité
de Vie des avonnais
Patrimoine, protection, restauration, art, culture, environnement,
espaces verts, propreté, nature, air, eau, silence, sécurité, transports en
commun, circulations douces, piétons, vélos, familles, enfants, personnes
âgées, solidarité, accueil, amitié,
tourisme, essor économique,
AVON, le 15 janvier 2001
Imaginez qu’un beau matin vous
puissiez ouvrir vos fenêtre sans être dérangé par le bruit de la circulation
des automobiles, que le chant des oiseaux l’ait remplacé parce que dans votre
rue la vitesse vient d’être réduite à
30 km\h. Que ce jour là vos enfants puissent partir à l’école en vélo
sans que vous ayez à vous interroger sur leur sécurité grâce à une nouvelle
piste cyclable qui les protège sur tout leur trajet. Vous découvririez aussi
que le vieux bâtiment d’en face menacé de destruction est en fait en cours de
restauration et retrouve tout son charme d’antan. Qu’un arbre remplace les
affreux panneaux publicitaires qui défiguraient la place et que le
stationnement qui l’encombrait à été déplacé vers un parking aménagé en
sous-sol. A la terrasse du café où vous vous installeriez pour prendre votre
petit déjeuner vous respireriez avec bonheur un air pur débarrassé des gaz
d’échappement depuis qu’une zone piétonne a été instaurée. La rue serait
propre, fraîchement arrosée et balayée par les services municipaux. Ce qui peut
paraître un rêve est déjà pour beaucoup de monde du domaine du vécu. Pas encore
pour les Avonnais. Alors en ce début d’année nous vous souhaitons qu’il
devienne pour vous aussi une réalité. Toute l’équipe du CDAS vous adresse
ses meilleurs vœux pour l’année 2001.
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Avenues ROOSEVELT et DE GAULLE
classées « point noir ».
Avant même
l’accident mortel survenu en décembre l’axe dit économique faisait l’objet d’un
classement en point noir du fait du nombre des accidents qui s’y produisent.
Triste constat, situation honteusement exceptionnelle en agglomération
conséquence de l’absence d’aménagements suffisants pourtant réclamés depuis des
années par votre association. Les peintures des « artistes » de la
DDE qui décorent la chaussée n’y changeront rien. Ces mesures au rabais sont misérablement
inefficaces et combien de blessés ou de morts faudra-t-il encore pour que de
vraies dispositions soient prises ? Le CDAS lance une fois de plus un
appel aux pouvoirs publics pour que la sécurité des résidents et des usagers
soit enfin assurée. Si nous regrettons ce classement qui est la conséquence de
souffrances qu’il aurait fallu savoir éviter nous espérons qu’il permettra la
mise en œuvre d’un véritable aménagement dans des délais rapides .
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Rencontre
avec Gérard MOISAN Directeur des services Techniques de la Mairie.
Le Maire nous
avait promis l’accès au dossier du plateau de la gare. Promesse tenue, le 26
Décembre j’avais rendez-vous avec le responsable compétent de ses services . Ce
fut l’occasion d’évoquer aussi des problèmes d’ordre général. Le classement en
point noir de l’axe Roosevelt- de Gaulle : des aménagements sont prévus au
cours du prochain mandat. Une voie pour les bus et les cycles, une réduction du
nombre d’emplacements de stationnement, une protection des passages pour les
piétons. Globalement trois voies que le CDAS voudrait voir ramenées à deux pour
la sécurité des piétons avec aussi une vraie piste cyclable. Souhaitons qu’une
concertation véritable permettra l’élaboration en commun avec les associations
d’une solution aux difficultés actuelles. La propreté des trottoirs , leur
encombrement par les poubelles et les chevalets publicitaires ont été également
abordés . Les stations service, les cafés ou les pizzas sont dans le
collimateur. C’est mieux mais il reste beaucoup à faire…Quant au plateau de la
gare des plans ont étés présentés. Précisons que le projet ne concerne que les
parties des terrains appartenant à la SNCF. Les immeubles ou les terrains des
entreprises privés ne sont pas intégrés au projet. Le CDAS devra écrire au district pour demander d’être associé à
la réflexion sur le projet en qualité d’association agréée. Pour le moment il
est prévu de faire une place « minérale » devant la gare afin qu’elle
puisse devenir un centre urbain, une place publique avec des animations type «
manège »pouvant réunir des habitants. Les arbres dont celui offert par le
CDAS seraient protégés. La végétation actuelle, les pelouses (ou ce qu’il en reste depuis la tempête) et
les buissons risquent fort de faire les frais de ces aménagements . il est vrai
que l’état actuel d’abandon mérite une remise en état mais nous ferons pression
pour que la verdure garde une place suffisante . Devant la gare seuls les taxis
auront accès pour la dépose des passagers . Le passage souterrain sera équipé
d’escaliers roulants : enfin ! Les particuliers et les transports en
commun stationneront derrière la gare où l’accès de la rue de la petite vitesse
sera élargi sans toucher à la rangée de platanes c’est promis. Mais il est
encore trop tôt pour un « ouf » de soulagement. Une gare routière
sera implantée au sud du parking actuel qui sera agrandi d’une aire de dépose
rapide. Tout cela est globalement positif et répond au besoin du trafic en
augmentation.
Une question
reste cependant sans réponse : d’autres terrains vagues ou d’autres
constructions ne resteront certainement pas en l’état. Alors pourquoi ne pas
les intégrer à l’étude pour favoriser l’harmonie globale de cet
aménagement ? C’est le cas de l’hôtel de la Forêt qui fait l’objet d’un
permis de démolir. Quel triste décision pour un bâtiment de caractère qui est
attaché à l’histoire de la ville. Certes l’état actuel est déplorable et une
restauration aurait été une bonne nouvelle. Mais rien ne permet de l’obtenir
puisque c’est une propriété privée non classée et que le nouveau POS encourage
ce type de destruction avec des coefficients d’occupation des sols de 2.5
autorisés ( 2500 m2 de plancher pour 1000m2 de terrain) et des hauteurs de 17
mètres au faîtage. D’ailleurs le résultat ne se fait pas attendre puisque le
programme prévu augmenterait la hauteur du bâtiment actuel d’un étage faisant
disparaître la vue depuis la gare sur les arbres de la forêt située juste
derrière. Il faut parier encore que les plantations nombreuses des jardins de
l’hôtel cèderont elles aussi la place au traditionnel béton si cher aux
constructeurs qui sévissent ici. Quelle parade trouverons nous à ce regrettable
gâchis qui s’ajoute à tous ceux qui enlaidissent lentement mais sûrement notre
ville ? Espérons que notre recours contre le POS aboutisse vite, mais il
semble que la justice une fois de plus s’illustre par sa lenteur et que sa
décision n’intervienne qu’après les élections! Quelle coïncidence !
Philippe
THOMAS-DEREVOGE
Une mise au
point sur le problème de l’eau :
C’est début
1999 qu’une information de la DDASS sur « la qualité de l’eau
distribuée par le réseau public en 1998 » attirait notre attention sur la
pollution par les pesticides de l’eau d’AVON avec un taux de 0.26µg/l pour une
limite de qualité fixée à 0.1 soit près de trois fois le maximum accepté. Nous
écrivions alors à la DDASS pour demander quelles mesures étaient
envisagées . Pas de réponse précise. Nous parlions aussi de cette
situation avec Monsieur Le Poulain qui nous reprochait de ne pas l’avoir
consulté directement, puisque cette question est de sa responsabilité, à
l’occasion d’une rencontre le 5 février. Depuis ce sujet a fait bien du chemin
et alimente un débat parfaitement légitime. Et il ne sert à rien de vouloir
noyer le poisson ( dans une eau aussi polluée) en prétextant une baisse des
taux de tolérés : le législateur vise la protection de notre santé, merci
Monsieur ! Et puisque cette question est de votre ressort, Monsieur le
Maire, nous vous remercions aussi de faire en sorte que non seulement nos bébés
et nos anciens puissent boire un liquide propre à la consommation, mais nous
aussi, sans limite de sexe ou d’âge si possible . Nous attendons de vraies
mesures et non une discussion stérile sur le bien fondé des taux fixés par la
loi .
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