La qualité de l'eau inquiète le comité de défense
Sophie Bordier | Publié le 09.11.2001
QUALITÉ DE L'EAU, problèmes de circulation et aménagements de la gare à Avon : autant de sujets jugés litigieux qu'évoquera ce soir à 20 h 30, l'équipe du comité de défense et d'action pour la sauvegarde (Cdas) d'Avon, à l'occasion d'un dîner débat au château de Bellefontaine, route de Samois. A l'origine de ce rendez-vous, Philippe Thomas de Revauges (sic), président du Cdas, qui compte une centaine d'adhérents : « L'eau du robinet à Avon contient de l'atrazine. Un arrêté préfectoral l'a dit et a interdit sa consommation aux nourrissons et aux femmes enceintes, mais la municipalité n'a rien prévu pour résoudre ce problème. De plus, les canalisations de transport sont en plomb Quant à la station d'épuration située au pont de Valvins, elle n'est pas aux normes. Les eaux de ruissellement vont directement dans la Seine » Face à ces problèmes, « aucun programme, aucune échéance », déplore Philippe Thomas de Revauges (sic).
Autre sujet de préoccupation, l'aménagement du parvis de la gare de Fontainebleau-Avon. Selon un document daté de septembre 2000, que le président du CDAS s'est procuré, la pelouse centrale pourrait être remplacée par des pavés autobloquants pour devenir une sorte de « place minérale », la rue de la Petite-Vitesse passerait à double sens et le terrain inoccupé deviendrait un parking supplémentaire. Mais là-dessus, « pas de concertation avec la population », regrette Philippe Thomas de Revauges. Et s'il demande plus de dialogue le premier élu de la commune ? « Je n'ai pas de chance. Quand je veux participer aux petits déjeuners du maire, c'est toujours complet pour moi. » L
e maire, Jean-Pierre le Poulain, calme le jeu. « L'atrazine a disparu, restent les molécules de dégradation. Des travaux sont prévus par la Communauté de communes de Fontainebleau-Avon pour y remédier. Cela dit, le seuil de toxicité fixé par l'Organisation mondiale de la santé s'élève à 2mg/litre, celui atteint à Avon est de 0,4 mg ». Sur la gare, il termine : « Un comité de pôle s'est créé. Le dossier est en cours de négociation, il n'a pas à être public. Il fera plus tard l'objet d'une enquête publique. Mais le syndicat des transports parisiens paie, donc décide ».
Réunion du Cdas chaque premier jeudi du mois à 20 h 15 à la Maison dans la vallée, rue du Vieux-Ru à Avon.
Le Parisien