14 octobre 2008
09 octobre 2008
La désintégration de la Communauté de Communes est en marche
|
Comité de Défense,
d'Action, de Sauvegarde d'AVON
Association
loi 1901, déclarée 27 avril 1976 publiée au JO le 9 mai 1976 – Association
agréée L. 121-5 CU – arrêté du 16/09/1991
|
COMMUNIQUE DE
PRESSE
Avon, le 9 octobre 2008.
A propos du retrait de la compétence urbanisme
Il n'a fallu que 6 mois après la dernière crise pour que le divorce soit quasiment consommé, mais dans la coulisse et sans que le public ne soit informé.
Le 3 juillet 2008, les maires de Fontainebleau et d'Avon ont proposé que la communauté de communes ne soit plus en charge de la modification et de la révision du plan local d'urbanisme.
Le 8 octobre 2008, c'est maintenant à la compétence totale qu'ils s'attaquent. Le prétexte ? L'élargissement de la communauté à d'autres communes et collectivités, qui ne voudraient pas être dessaisies de leurs prérogatives en la matière. En réalité : récupérer chacun dans son coin la maîtrise de son destin et surtout de son "bétonnage", alors que le conflit larvé gène celui-ci. La preuve : "l'éco-quartier" (ironie du terme) de la Gare sera sans doute permis par révision de la seule initiative du maire d'Avon. Quant aux terrains militaires bellifontains, Avon pourtant concerné par leur proximité n'aura plus son mot à dire.
Ce retrait de compétence est particulièrement grave, parce qu'il mettra fin, à l'horizon 2010, à ce qui faisait le trait d'union entre les deux communes voisines, dans une même clairière, du point de vue de la cohérence de leur aménagement. Sans que la fusion soit nécessaire, on imagine mal la rationalité de deux plans d'urbanisme séparés alors que Fontainebleau n'est rien sans sa gare à Avon et Avon bien seul sans les commerces et animations de Fontainebleau. La complémentarité est évidente. Pour le touriste qui vient en chemin de fer l'axe gare-château constitue un parcours qui doit rester harmonieux et non un égout à voiture encadré de buildings.
Quant aux compétences restantes, ce ne sont pas l'eau et l'assainissement qui transformeront un comité technique en union politique. Les affaires économiques qui lui restent sont intimement en relation avec les droits à construire.
Cette régression scelle pour beaucoup de citoyens la fin d'une communauté existante depuis 1960 et surtout l'incapacité d'avoir une vision commune entre Fontainebleau et Avon : pas de projets collectifs à part des travaux de station d'épuration ou de piscine.
Quant à un rapprochement avec les communes voisines, il commence bien mal : ne vaudrait-il mieux pas réfléchir d'abord avec elles à un développement futur plutôt que mettre à mal les acquis du passé ? Ne fallait-il pas construire d'abord une conférence sinon un syndicat intercommunal pour apprendre à travailler avec les autres au lieu de casser ce qui marchait encore ?
17 juin 2008
31 mars 2008
19 mars 2008
Le Parisien du 19 mars 2008 : Nouveau recours contre le projet du grand hôpital
Nouveau recours contre le projet du grand hôpital
Pascal Villebeuf | Publié le 19.03.2008
LA POLÉMIQUE est relancée. Le projet du grand hôpital de Fontainebleau, qui doit s'implanter sur un ancien terrain militaire dans le quartier du Bréau, est de nouveau au coeur des querelles. La communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui gère ce dossier, vient de recevoir un recours hostile.
Le dossier a été déposé au tribunal administratif de Melun par trois personnes, dont le président du comité de défense d'Avon, Philippe-Thomas Derevoge. Ce recours vise la délibération du 19 décembre dernier de la communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui autorise son président, Jean-Pierre Le Poulain (UMP), à acheter à l'Etat les 10,4 ha de terrain pour construire le nouvel hôpital. Un projet qui doit normalement être approuvé par le ministère de la Santé à la mi-avril et dont le coût est estimé à 151 M €
Deux études qui n'auraient pas été réalisées
L'opposition à ce projet n'est pas nouvelle. C'est le cinquième recours déposé depuis 2005. Au départ, les protestataires s'appuyaient sur un ancien décret du président Sadi Carnot, qui imposait que les terrains militaires pris au domaine forestier lui soit rendu. Mais aucun jugement n'a confirmé ce décret. A présent, les critiques se font plus précises.
« Le projet de reconstruction de l'hôpital aurait nécessité deux études qui n'ont pas été réalisées, explique Philippe-Thomas Derevoge. D'abord, savoir s'il était possible de le reconstruire sur l'actuel emplacement du centre hospitalier. Si c'est vraiment impossible, il faut lancer une étude d'impact sur le projet prévu au Bréau. On prévoit pour ce nouvel hôpital un parking de 1 000 places, tout cela à proximité des jardins du château et du quartier classé des Héronnières. Cela va défigurer le quartier et avoir des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur l'image touristique de la ville. »
Ce recours met en colère Jean-Pierre Le Poulain, président de la communauté de communes. « C'est une opposition politique. Si l'implantation est prévue au Bréau, c'est que le dossier soutenu par l'agence régionale d'hospitalisation prévoit un bâtiment commun à l'hôpital et à la polyclinique. Et donc un terrain beaucoup plus important que l'actuel site de 4 ha. De plus, le projet prévoit un désengorgement du quartier, avec la création d'une nouvelle artère en direction de l'ex-N 6. » Le maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, minimise ce recours. « Il n'est pas suspensif. Mais, de toute façon, la reconstruction sur place est impossible. »
Le Parisien
Pascal Villebeuf | Publié le 19.03.2008
LA POLÉMIQUE est relancée. Le projet du grand hôpital de Fontainebleau, qui doit s'implanter sur un ancien terrain militaire dans le quartier du Bréau, est de nouveau au coeur des querelles. La communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui gère ce dossier, vient de recevoir un recours hostile.
Le dossier a été déposé au tribunal administratif de Melun par trois personnes, dont le président du comité de défense d'Avon, Philippe-Thomas Derevoge. Ce recours vise la délibération du 19 décembre dernier de la communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui autorise son président, Jean-Pierre Le Poulain (UMP), à acheter à l'Etat les 10,4 ha de terrain pour construire le nouvel hôpital. Un projet qui doit normalement être approuvé par le ministère de la Santé à la mi-avril et dont le coût est estimé à 151 M €
Deux études qui n'auraient pas été réalisées
L'opposition à ce projet n'est pas nouvelle. C'est le cinquième recours déposé depuis 2005. Au départ, les protestataires s'appuyaient sur un ancien décret du président Sadi Carnot, qui imposait que les terrains militaires pris au domaine forestier lui soit rendu. Mais aucun jugement n'a confirmé ce décret. A présent, les critiques se font plus précises.
« Le projet de reconstruction de l'hôpital aurait nécessité deux études qui n'ont pas été réalisées, explique Philippe-Thomas Derevoge. D'abord, savoir s'il était possible de le reconstruire sur l'actuel emplacement du centre hospitalier. Si c'est vraiment impossible, il faut lancer une étude d'impact sur le projet prévu au Bréau. On prévoit pour ce nouvel hôpital un parking de 1 000 places, tout cela à proximité des jardins du château et du quartier classé des Héronnières. Cela va défigurer le quartier et avoir des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur l'image touristique de la ville. »
Ce recours met en colère Jean-Pierre Le Poulain, président de la communauté de communes. « C'est une opposition politique. Si l'implantation est prévue au Bréau, c'est que le dossier soutenu par l'agence régionale d'hospitalisation prévoit un bâtiment commun à l'hôpital et à la polyclinique. Et donc un terrain beaucoup plus important que l'actuel site de 4 ha. De plus, le projet prévoit un désengorgement du quartier, avec la création d'une nouvelle artère en direction de l'ex-N 6. » Le maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, minimise ce recours. « Il n'est pas suspensif. Mais, de toute façon, la reconstruction sur place est impossible. »
Le Parisien
Presse : Nouveau recours contre le projet de grand hôpital
Nouveau recours contre le projet du grand hôpital
Publié le 19.03.2008
LA POLÉMIQUE est relancée. Le projet du grand hôpital de Fontainebleau, qui doit s'implanter sur un ancien terrain militaire dans le quartier du Bréau, est de nouveau au coeur des querelles. La communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui gère ce dossier, vient de recevoir un recours hostile.
Le dossier a été déposé au tribunal administratif de Melun par trois personnes, dont le président du comité de défense d'Avon, Philippe-Thomas Derevoge. Ce recours vise la délibération du 19 décembre dernier de la communauté de communes de Fontainebleau-Avon, qui autorise son président, Jean-Pierre Le Poulain (UMP), à acheter à l'Etat les 10,4 ha de terrain pour construire le nouvel hôpital. Un projet qui doit normalement être approuvé par le ministère de la Santé à la mi-avril et dont le coût est estimé à 151 M €
Deux études qui n'auraient pas été réalisées
L'opposition à ce projet n'est pas nouvelle. C'est le cinquième recours déposé depuis 2005. Au départ, les protestataires s'appuyaient sur un ancien décret du président Sadi Carnot, qui imposait que les terrains militaires pris au domaine forestier lui soit rendu. Mais aucun jugement n'a confirmé ce décret. A présent, les critiques se font plus précises.
« Le projet de reconstruction de l'hôpital aurait nécessité deux études qui n'ont pas été réalisées, explique Philippe-Thomas Derevoge. D'abord, savoir s'il était possible de le reconstruire sur l'actuel emplacement du centre hospitalier. Si c'est vraiment impossible, il faut lancer une étude d'impact sur le projet prévu au Bréau. On prévoit pour ce nouvel hôpital un parking de 1 000 places, tout cela à proximité des jardins du château et du quartier classé des Héronnières. Cela va défigurer le quartier et avoir des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur l'image touristique de la ville. »
Ce recours met en colère Jean-Pierre Le Poulain, président de la communauté de communes. « C'est une opposition politique. Si l'implantation est prévue au Bréau, c'est que le dossier soutenu par l'agence régionale d'hospitalisation prévoit un bâtiment commun à l'hôpital et à la polyclinique. Et donc un terrain beaucoup plus important que l'actuel site de 4 ha. De plus, le projet prévoit un désengorgement du quartier, avec la création d'une nouvelle artère en direction de l'ex-N 6. » Le maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, minimise ce recours. « Il n'est pas suspensif. Mais, de toute façon, la reconstruction sur place est impossible. »
Le Parisien
15 février 2008
Observations sur le projet de station d'épuration du 15 février 2008
Cdas COMITE DE DEFENSE, D’ACTION ET DE SAUVEGARDE D’ AVON
Association agréée art. L141-1 Code de l'environnement : arrêté préfectoral du 16 septembre 1991
Adresse postale : CDAS d’Avon, case 18 Maison dans la Vallée, 1 rue Lola Dommange 77 210 Avon
OBSERVATIONS DU CDAS d'AVON
SUR LE PROJET DE STATION D’ ÉPURATION
soumis à enquête publique du 17 janvier au 16 février 2008
Sur l’absence de solutions alternatives :
Le décret n° 93-245du 25 février 1973 et sa circulaire d’application n° 93-73 du 27 septembre 1973 font obligation au maître d’ouvrage, dans les enquêtes publiques, de « mettre en évidence plusieurs options ou partis de réalisation et d’exploitation de son projet. Selon les cas, ces options concerneront différentes possibilités d’implantation du projet, (…), le recours à des procédés différents ». Sinon, il doit justifier l’absence de variantes.
Or, qu’il s’agisse de l’implantation ou du choix de la technique, tout est présenté comme allant de soi et ne souffrant aucune discussion.
Sur l’implantation choisie :
L’implantation choisie, en amont de la station actuelle, pose plusieurs problèmes :
- zone inconstructible selon le PPRI,
- ne respecte pas la distance de 50 mètres d’un massif boisé de plus de 100 ha,
- site protégé : l’ABF a-t-il donné son accord ?
- et, du point de vue écoulement des crues, rétrécissement du lit du fleuve, d’où, comme conséquence, le renvoi du courant principal vers la rive droite.
D’après un ingénieur des Mines que nous avons consulté, le creusement, à l’emplacement de la station actuelle d’un « trou » de 8 500 m3 n’aura aucun impact favorable : cela correspond à 8 secondes de débit de crues. Le « trou » sera rempli en quelques minutes et ensuite n’aura plus d’utilité.
Ajoutons que cet arasement se situe à l’emplacement qui avait été promis aux associations (mais l’éventualité d’une base nautique ne figurerait pas au cahier des charges ! ) pour y reloger les installations nécessaires à leurs activités nautiques. Les prochaines installations devront-elles être sur pilotis, et à quel niveau ?
Sur la technique choisie :
Notre association n’a pas les moyens de juger. Mais il aurait été bon que le document nous dise si cette technique peut évoluer vers l’élimination des produits pharmaceutiques présents dans les eaux usées et comment, lorsque cela deviendra obligatoire, dans quelques années.
Sur les coûts :
S’agissant d’une technique nouvelle, tous ceux qui ont travaillé dans l’industrie savent qu’il y a une phase d’ « essuyage des plâtres ». Quelle garantie la CCFA a-t-elle de ne pas répéter l’affaire de la géothermie de Fontainebleau ?
Notre association, de toute façon, ne peut qu’être hostile au transport de 8 500 m3 de gravats par camions dans un secteur où la sécurité est déjà limite. Nous privilégions une évacuation par barges.
Sur le coût d’exploitation, on sait que ce sera plus cher (de 20 à 100 %) que les solutions traditionnelles.
Il aurait été bon que le dossier offre un comparatif de ces coûts.
--------------------
Avon, le 15 février 2008
Pour le bureau du CDAS d’Avon,
15 décembre 2007
09 octobre 2007
21 août 2007
ECOUTE DU BRAME
INSCRIPTION à la soirée ‘brame’ du 14 septembre 2007
Le CDAS organise un dîner dans une auberge de la forêt le vendredi 14 septembre. Le dîner sera suivi de l'écoute du brâme en forêt. Inscription obligatoire suivant modèle ci dessous. Non adhérents bienvenus.
NOM : Téléphone : de h. à h.
ou courriel :
Repas : j’inscris …. personnes pour le repas au Chalet de la Caverne.
Ci-joint chèque de 17 x … = euros, à l’ordre du CDAS d’Avon
Brame :
□ NON : nous n’assisterons pas au brame
□ OUI : nous assisterons au brame
Co-voiturage :
□ j’irai avec mon véhicule et dispose de … places libres.
□ nous acceptons d’être voituré(e)s et attendrons,
à 19 h 40 à l’adresse suivante, où il est facile de s’arrêter à cette heure :
à retourner au plus tard le 6 septembre 2007 (date de la Poste)
à Ph. Thomas-Derevoge, 69 bis av. Fr. Roosevelt, 77 210 AVON
téléphone : 01 60 71 18 49
Le CDAS organise un dîner dans une auberge de la forêt le vendredi 14 septembre. Le dîner sera suivi de l'écoute du brâme en forêt. Inscription obligatoire suivant modèle ci dessous. Non adhérents bienvenus.
NOM : Téléphone : de h. à h.
ou courriel :
Repas : j’inscris …. personnes pour le repas au Chalet de la Caverne.
Ci-joint chèque de 17 x … = euros, à l’ordre du CDAS d’Avon
Brame :
□ NON : nous n’assisterons pas au brame
□ OUI : nous assisterons au brame
Co-voiturage :
□ j’irai avec mon véhicule et dispose de … places libres.
□ nous acceptons d’être voituré(e)s et attendrons,
à 19 h 40 à l’adresse suivante, où il est facile de s’arrêter à cette heure :
à retourner au plus tard le 6 septembre 2007 (date de la Poste)
à Ph. Thomas-Derevoge, 69 bis av. Fr. Roosevelt, 77 210 AVON
téléphone : 01 60 71 18 49
04 juin 2007
15 avril 2007
10 avril 2007
06 mars 2007
09 février 2007
ASSEMBLEE GENERALE
A.G. du CDAS d’Avon
L’assemblée générale ordinaire
L’assemblée générale ordinaire
du Comité de Défense,d’Action et de Sauvegarde d’Avon
aura lieu
le samedi 24 mars 2007, de 15 h 30 à 18 h 00,
salle de la cheminée, à la Maison dans la Vallée, à Avon.
Vous vous intéressez aux problèmes d’urbanisme, de stationnement, de circulation (y compris les circulations douces), à la lutte contre toutes les formes de pollution ou à la protection du cadre de vie, alors, venez participer à la discussion. Entrée libre.
le samedi 24 mars 2007, de 15 h 30 à 18 h 00,
salle de la cheminée, à la Maison dans la Vallée, à Avon.
Vous vous intéressez aux problèmes d’urbanisme, de stationnement, de circulation (y compris les circulations douces), à la lutte contre toutes les formes de pollution ou à la protection du cadre de vie, alors, venez participer à la discussion. Entrée libre.
07 décembre 2006
27 novembre 2006
Droit de réponse du 27 novembre 2006
Droits de réponse de Philippe Thomas-Derevoge, président du
CDAS d’Avon, à l’article de la République du 27 novembre 2006 et aux
commentaires de Monsieur Le Poulain.
Au sujet du compte rendu de
la réunion sur l’axe Leclerc-Roosevelt-de Gaulle :
J’ai été surpris de lire, dans
votre article, des souhaits ou des paroles qui me sont attribués et qui ne
correspondent ni à mes idées, ni aux propos que j’ai tenus.
Mon intention n’a jamais été de
débattre en public avec Monsieur Le Poulain. Le CDAS l’a invité par courtoisie,
comme il l’a fait pour le Maire de Fontainebleau. Ce dernier s’est excusé,
poliment. Quant au maire d’Avon, nous savions qu’il se déroberait :
enfermé dans ses convictions et refusant toute forme de débat, il ne répond
même pas aux courriers qui lui sont adressés. Mon intention était de dialoguer
avec le public, sur le thème du futur Plan Local de Déplacements. Elle était de
lui soumettre différents projets. Cet échange a bien eu lieu, avec 48 personnes
présentes (et non pas 35, comme vous l’écrivez) : les questions ont été
plus nombreuses et plus riches qu’à l’ordinaire. Nous remercions leurs auteurs
ainsi que les 36 personnes qui ont signé un texte de soutien à nos positions.
Votre titre « le débat tourne court » et le terme de « monologue », pour désigner l’exposé du
contenu du Plan Local de Déplacements, ne traduisent en aucune façon la réalité
de cette réunion.
Contrairement à vos affirmations
je n’ai jamais prétendu rechercher la polémique. L’amélioration de la sécurité
des piétons, des personnes à mobilité réduite, des cyclistes, qui est le
principal objet de notre action, ne doit pas être polémique mais, tout au
contraire, elle doit être consensuelle, dans un contexte politique où la raison
domine les débats.
Enfin nous n’avons pas été déçus
de la participation des Avonnais et des Bellifontains puisqu’il ne restait plus
une chaise vide.
Au sujet de la réaction de
Jean-Pierre Le Poulain :
Le CDAS d’Avon ne représente
aucun parti politique. Ses adhérents, y compris ses dirigeants, son libres de
leurs choix politiques. Son Conseil d’Administration réunit des membres de
différentes sensibilités. Ils font équipe en toute amitié pour soutenir des
convictions et des engagements qui sont indépendants de tout esprit partisan,
au sens politique du terme.
Il faudrait être sectaire ou mal
informé pour prétendre que le CDAS d’Avon est nécessairement « une
courroie de transmission » du PS, simplement parce qu’il compte des
membres de ce parti dans son organisation.
Il faudrait être un homme de
droite indifférent aux thèmes de la sécurité des piétons et cyclistes, de la
protection de la nature et du patrimoine, ceux que le CDAS d’Avon a pour
mission de défendre, pour prétendre que ces préoccupations sont l’apanage de la gauche.
Ces raisonnements sont pourtant
ceux de Jean-Pierre Le Poulain, le Maire d’Avon. Pourquoi les tient-il, s’il
n’est ni sectaire, ni mal informé, ni indifférent aux vraies questions de notre
temps? C’est bien sûr pour diviser et mieux régner. En collant une étiquette PS
sur le dos du CDAS, il sait qu’il le prive d’une partie de son auditoire, qu’il
affaiblit ses positions. C’est de toute évidence le but recherché. Ce recours à
des contre-vérités est-il bien loyal? Ceux qui soutiennent le CDAS, et leur
nombre mérite qu’ils soient écoutés, le déplorent, quelle que soit leur
appartenance politique.
Quant au projet de Plan Local de
Déplacements, il est inexact de dire qu’il a déjà fait l’objet de débats
publics. Le document n’existe que depuis cet été et, avant l’article de la
République du 20 et la réunion du CDAS le 22 novembre, les habitants en
ignoraient le contenu.
Enfin il faut mettre un terme à
une argumentation malveillante : notre recours de 1999, contre un POS que
nous jugeons toujours irrespectueux de
notre cadre de vie, a effectivement été rejeté. Mais le Tribunal Administratif
nous a donné raison, contre Jean-Pierre Le Poulain, dans des circonstances plus
récentes, à propos du POS et des terrains militaires. Celui qui invoque ses
victoires doit aussi savoir admettre ses échecs. C’est une qualité qui
s’appelle le « fair-play ».
Philippe Thomas-Derevoge
Président du CDAS d’Avon
21 novembre 2006
AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT
Réunion publique avec les élus, MDLV, mercredi 20H30
01 octobre 2006
Fontainebleau continue à grignoter la forêt
|
octobre 2006
Seine-et-Marne
Située dans une clairière du massif domanial l'agglomération Fontainebleau- Avon a régulièrement grignoté la forêt : installations sportives sous convention d'occupation théoriquement précaire, construction d'un lycée-collège, d'une école de management et d'un IUT, construit illégalement. A chaque opération, échange de terrains : des parcelles boisées privées en lisière extérieure de forêt venant compenser au décuple les parcelles livrées à la construction en lisière interne. Si la forêt domaniale s'est ainsi agrandie, le massif forestier, s'est trouvé amputé à chaque fois.
Au sud de l'agglomération de Fontainebleau une caserne jouxte le parc du Château. Depuis la dernière guerre elle a été agrandie de plus de 50 hectares attribués sans contrepartie à l'OTAN puis à l'Ecole interarmées des sports et au Centre des archives contemporaines. De plus une parcelle forestière voisine de 14 ha, a été prêtée par le ministère de l'Agriculture au ministère de la Guerre en 1891. Le décret signé par le Président Carnot fait référence à un accord entre les ministères disant "qu’en cas d'abandon de tout ou parties des surfaces affectées, le terrain fera retour de plein droit à l'administration forestière, ... le reboisement en sera exécuté par les soins du service forestier aux frais du département de la Guerre". Depuis, une petite partie en a été attribuée définitivement à l'Armée en 1935 pour y construire des logements, actuellement propriété d'une société d'HLM. Mais, qu'advient-il du reste dont le ministère de la Défense n'a plus besoin ? Une partie, désaffectée en 2001, contient un hangar utilisé comme salle de spectacles par la ville de Fontainebleau pendant la réfection du théâtre municipal, et, une seconde halle fermée, que la ville veut utiliser pour ses ateliers techniques. La curiosité est que la ville paie un loyer à l'Armée, qui n'en est légalement plus propriétaire !
Spéculation immobilière
La seconde partie, la plus vaste, sur laquelle sont bâtis des hangars ouverts, est celle qui fait le plus parler d'elle. Depuis 1999, l'Armée veut la vendre à la Communauté de communes : à cette époque, l'utilisation envisagée était une pépinière d'entreprises. Il a fallu six ans à l'Armée pour admettre qu'elle n'était pas propriétaire, en vertu du décret Carnot. Qu'à cela ne tienne, le préfet a signé le 3 mai 2006 un arrêté qui affecte ces terrains au ministère de la Défense (qui n'en a pas besoin, si ce n'est pour renflouer ses caisses en les vendant ! ) et affecte au ministère de l'agriculture d'anciens terrains de manœuvres, dont l'armée n'a plus besoin, situés dans la forêt des Trois pignons). Il s'agit d'un échange ... de pure spéculation immobilière, qu'on essaie d'habiller d'intérêt général en faisant miroiter le projet de construction d'un hôpital.
Situé au nord de l'agglomération, facile d'accès, l'hôpital actuel y est voisin d'une polyclinique privée, qui envisage un partenariat public-privé, ainsi que de nombre d'installations à vocation sanitaire et sociale (IRM, maisons de retraite, etc.), et ... voisin aussi de deux anciennes casernes désaffectées par le ministère de la Défense et qui se prêteraient parfaitement à la restructuration de l'hôpital. Mais l'Armée veut vendre ses terrains au prix fort. La ministre s'est même engagée à financer l'étude d'urbanisme qui aboutira à obtenir la meilleure rentabilité (sans annoncer officiellement que ce ne peut être que des logements haut de gamme). Le maire de Fontainebleau est sur la même ligne : seule la parcelle forestière convient, selon lui, pour reconstruire (sur fonds privés) le futur hôpital qui comprendra une partie publique et une partie privée, attribuée à l'actuelle polyclinique. Honni soit qui mal y pense !
Les associations qui se battent pour l'application stricte du décret Carnot sont qualifiées de ringardes. Elles ont pourtant déjà obtenu que l'administration prenne en compte ce décret. L'arrêté du 3 mai 2006 est une façon de le contourner. A nous de prouver qu'il est illégal, et attentatoire au site du château et à son écrin forestier.
Jean Vuaillat,
Secrétaire général,
Comité de Défense, d'Action et de Sauvegarde d'Avon,
CDAS Avon,
rue du Vieux Rû, boîte 18,
77210 Avon.
Tél. : 01 60 71 18 49.
Courriel : virot.jean-marie@neuf.fr
Inscription à :
Articles (Atom)